Ces quatre pays que Bouteflika a chargé Lamamra de convaincre de le soutenir
Par R. Mahmoudi – Algeripatriotique a appris de sources informées que le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, entamera dans les prochains jours un périple qui le conduira dans plusieurs pays considérés comme amis ou partenaires importants.
Ainsi, le chef de la diplomatie se rendra successivement en Italie, en Russie, en Allemagne et, enfin, en Chine. Ces visites interviennent après celles déjà effectuées à Bruxelles et Paris, deux capitales européennes qui se sont déjà exprimées sur la situation qui prévaut en Algérie depuis quelques semaines.
Selon nos sources, «il s’agit, entre autres, d’informer nos partenaires de l’évolution de la situation politique dans notre pays ainsi que des questions régionales d’intérêt commun».
Vendredi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères avait annoncé, lors d’une conférence de presse, des «pourparlers», le mardi 19 mars à Moscou, entre le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères algérien, indiquait l’agence Sputnik. «Au cours de cette rencontre, la Russie espère avoir des informations de source directe sur la situation en Algérie», a-t-elle ajouté.
Alger n’a pas commenté cette première réaction officielle de Moscou, ni confirmé d’ailleurs le déplacement de Lamamra en Russie.
Ce périple s’inscrit dans le cadre des démarches politiques et diplomatiques tous azimuts menées par le gouvernement algérien depuis la nomination de Noureddine Bedoui à sa tête, secondé par Ramtane Lamamra, en vue de contenir la grave crise qui secoue le pays et d’anticiper sur les velléités d’ingérence étrangère qui étaient prévisibles dès les premières réactions de certaines capitales occidentales.
Réputé pour sa longue expérience dans le domaine du règlement des conflits internationaux, Ramtane Lamamra, aidé par un vétéran de la diplomatie, usera de son talent de diplomate pour essayer de convaincre les grandes capitales qui comptent pour l’Algérie du bien-fondé de la nouvelle politique du gouvernement algérien – largement décriée par les manifestants – pour endiguer la crise.
R. M.
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