L’ex-ministre Abdelaziz Rahabi raconte comment il a été limogé par Bouteflika

presse Rahabi
L’ancien ministre de la Communication Abdelaziz Rahabi. D. R.

Par Kamel M. – L’ancien ministre de la Communication est revenu sur l’épisode de son limogeage par le président Bouteflika. Abdelaziz Rahabi a d’abord rappelé, sur un plateau de la chaîne privée Djazaïria, qu’il a été désigné par le président Liamine Zeroual et qu’il était donc en poste lorsque Bouteflika a pris les commandes en 1999.

L’ancien ambassadeur d’Algérie à Madrid a révélé de nouveaux détails sur son échange avec le chef de l’Etat lors du Conseil des ministres qui avait mis fin à sa fonction au sein du gouvernement Hamdani. «Bouteflika s’est adressé à moi en me disant qu’il avait un plan pour la presse», a dit Abdelaziz Rahabi qui a répondu aux reproches de Bouteflika qui ne s’expliquait pas le fait que «nous (le pouvoir) donnions de la publicité à des médias qui nous insultent» en ces termes : «Les médias remplissent une mission publique et ne sont pas au service du gouvernement, ils sont donc éligibles aux aides de l’Etat». Cette réplique a valu à son auteur d’être remercié.

Abdelaziz Rahabi affirme avoir demandé au chef du gouvernement de l’époque, feu Smaïl Hamdani, «un homme intelligent et cultivé qui parlait cinq langues», dès l’avènement d’Abdelaziz Bouteflika, qu’il soit déchargé de sa mission, en précisant que de nombreuses offres lui avaient été faites après son limogeage – des postes d’ambassadeur, notamment – mais qu’il a refusé, préférant retourner à Madrid pour y enseigner.

L’ancien ministre a révélé, par ailleurs, qu’il avait appris par le biais d’un de ses proches que le chanteur Lounis Aït Menguellat était interdit à la télévision et qu’il avait alors dû intervenir pour lever cette interdiction dont il dit ne pas comprendre la raison. Abdelaziz Rahabi a ajouté qu’il avait décidé de son propre chef de participer aux festivités de Yennayer à Tizi Ouzou en tant que ministre, bien avant que Bouteflika décrète cette date officiellement comme Jour de l’An amazigh.

Enfin, Abdelaziz Rahabi a soutenu qu’il ne ferait partie d’aucune instance officielle, ni le gouvernement que Noureddine Bedoui peine à former ni la conférence nationale que Lakhdar Brahimi essaye de mettre sur pied mais dont l’idée même est rejetée par les millions de manifestants qui battent le pavé à travers le pays chaque vendredi.

K. M.

Comment (73)

    mourad
    26 mars 2019 - 19 h 18 min

    Ces trous duc mangent à tous les râteliers et maintenant ils crachent dans la soupe . Ce pôv’ mec veut se refaire une virginité . Le roi est mort , vive le roi !

    KHALID
    25 mars 2019 - 22 h 19 min

    POURQUOI, MAINTENANT ? LE PAUVRE….. IL A L’AIR DE QUÉMANDER UN POSTE. C’EST UN MENDIANT POLITIQUE. C’EST UNE NOUVELLE RACE D’OPPORTUNISTES. IL ME DÉGOÛTE ! IL EST COMME TOUS LES AUTRES : UN OPPORTUNISTE ! NOUS, LES JEUNES….. VOUS DISONS : BARRA !!! PLACE AU NOUVEAU POUVOIR : LES JEUNES !!! COMPRENEZ-VOUS AU MOINS CELA ?

    Achille
    25 mars 2019 - 17 h 30 min

    Arrete Rahabi !
    Tu me donnes envie de pleurer !
    Meskine…

    Anonimaoui
    25 mars 2019 - 12 h 31 min

    Ça y est la meute de snipers de salon est de sortie et tire sur tous les vrais patriotes pour les discréditer au profit d’opportunistes génétiques tapis dans l’ombre pour assurer la continuité de la prédation sous couverture  » démocratique » cette fois. Monsieur Rahabi est un patriote né qui a toujours combattu par ses interventions médiatiques et ses prises de position le clan au pouvoir depuis 20 ans. Il n’est pas tombé de la dernière pluie comme beaucoup de grosses gueules qui sévissent ces derniers jours.

    Bokhzer
    25 mars 2019 - 9 h 17 min

    UN de ces HOMMES (parmi tant d’autres) intègres et de grande culture politique et d’intelligence du CŒUR que l’ALGERIE du PARRAIN a marginalisés au profil de VENTRUS BEDONNANTS ÉCERVELÉS adeptes ZÉLÉS CHKARISTES et CADENASISTES…et c’est là tout le MALHEUR de notre CHER PAYS…ne dit-on pas que après la pluie c’est L’EMBELLIE nous en sommes PRUDENTS/CONFIANTS…Que vive la DÉMOCRATIE ALGÉRIENNE

    Kaci
    25 mars 2019 - 7 h 25 min

    tout le monde pleure sur son sort. Mais un homme ça pleure pas mon fils.

    Anonyme
    25 mars 2019 - 6 h 43 min

    Même Saïdani nous dit qu’il est parti parce qu’il est contre le cinquième mandat. On croit rêver ! Franchement, j’apprécie souvent les analyses de mr Rahabi. Surtout en ce qui concerne la politique étrangère. Mais qu’il vienne nous dire qu’il est blanc comme neige! La phrase à la mode ces derniers jours parmi les anciens apparatchiks :  » C’est la faute à Ouyahia » Et quels sont les noms qui circulent pour nous sortir de l’impasse où nous a mené le système ? Rahabi, Hamrouche, Benbitour, Tebboun. Autrement dit, on revient un peu aux années 90, quand tout le monde jurait que pour changer de système, il n’y avait qu’un seul homme: Bouteflika.

    Yes
    25 mars 2019 - 2 h 27 min

    A lire c réactions qui accusent rahabi de retourner la veste,c écœurant . Mettre tout le monde dans le même sac,les opportunistes khobzistes aplaventristes fakhamatouhistes et un ministre qui démissionne pour ses convictions c injuste ingrat inquiétant quant à la suite des événements . C comme ceux qui disent que les partis de l’opposition c les memes que ceux du pouvoir. Djilali djadid avec mouwatana a marché bien avant le 22fev. Mettre tout le monde dans le même sac c dédouaner les opportunistes et les souteneurs du pouvoir absolu qui a ruiné le pays. Ya pas beaucoup de ministres ou députes qui démissionnent par conviction

    arargit
    24 mars 2019 - 21 h 17 min

    Un type formé par le système qui passé du beau temps en tant qu’ambassadeur et puis est venu le jour ou il doit rendre la monnaie au système qu »est ce qu’il fait il démissionne ‘ selon lui » mais peut $etre que le système la rejeté pour incompétence ?

      Anonyme
      25 mars 2019 - 1 h 43 min

      Le «peut-être» que tu utilises, trahi ton ignorance dans toute cette affaire. Comment tu trouves, malgré tout, le moyen de quand même te hasarder à tirer une conclusion aussi… tranchée ?!
      Pas très net tout ça !

    SI KOUIDER BOUNETEF
    24 mars 2019 - 19 h 51 min

    Lébrelles secouhs de la mangeoire, trop de prétendants à l’auge el 3alf bnine, je ne pense pas que ce Monsieur avait vocation à défendre la veuve et l’orphelin, ne pleurons pas sur son sort il y a plus malheureux que lui.

    Anonyme
    24 mars 2019 - 19 h 04 min

    paisible retraite en ayant assurer l’avenir de ses arrieres petits enfants.vive l’algerie

      Anonyme
      25 mars 2019 - 16 h 21 min

      Tu as des infos là-dessus ? Des chiffres ? des détournements de deniers publics? Des scandales dans lesquels il aurait trempé ?
      C’est le moment où jamais de parler et de le dénoncer à la Justice…
      Mais si c’est juste des accusations lancées comme ça en l’air, cela s’appelle «el-qadf» et «chahadatou ezzor» ! Tu en assumeras donc l’entière responsabilité devant Allah, ici-bas et dans l’au-delà.

    Il crache...... !
    24 mars 2019 - 18 h 11 min

    @ Kenza La vérité énerve toujours surtout quand on est à court d’argument. Mr Rahabi a fait quand même la campagne de Bouteflika, beaucoup d’opposants d’aujourd’hui ont été au mangeoire d’une façon ou d’une autre. Alors la recomposition du paysage politique et sa reconfiguration doit se faire certes avec tout le monde sans exception certes mais le passif, les erreurs,… sont de la responsabilité de tout ceux qui ont été proches du pouvoir d’une manière ou d’une autre, majorité ou soit disant l’opposition de façade, même les silencieux. La seule exception est cette jeunesse qui par son génie comme celle de la révolution à su réinventer un nouvel espoir prometteur. L’avenir leur appartient, le peuple, cette jeunesse en particulier et les femmes doivent être au centre des différents projets politiques de tout bords avec la place qui leurs revient à tout les niveaux. Les aigris, les revanchards, les loosers, les obsolètes si ils n’ont pas une approche positive et constructive pour l’étape suivante doivent s’abstenir et ne pas envenimer les choses. Silmya, Silmya, Symia y Houkouma wagfa

    1commentaire
    24 mars 2019 - 17 h 55 min

    Si je comprend bien à tout les commentaire d’ancien ministre ou autre ! qu’ils sont pour rien dans l’état actuelle du pays et ce lave les mains que d’hypocrites ils sentent le vent tourner

      Pr Nadji Khaoua
      24 mars 2019 - 18 h 17 min

      A ce que je sais, durant les années 1970, les étudiants de l’ENA avaient parmi leurs enseignants un étranger, enseignant d’économie politique, qui était d’une finesse rare. Quand l’un d’eux l’informer sur un important discours politique où des mesures importantes avaient été annoncées, cet enseignant répondait :
      « khalli Igoule! »
      Bref, pour revenir à l’actualité présente, la 2ème République que la population appèle, ou plutôt exige, se doit de rompre avec le système politique en cours, aussi biuen dans ses méthodes, ses politiques souvent rentières car visant, non l’intérêt général, mais la prédation, et surtout ses hommes, tous ses hommes. L’Algérie a suffisament de cadres intègres, compétants et adulant le bien public et l’intérêt général.

      Pr Nadji Khaoua

    MELLO
    24 mars 2019 - 17 h 49 min

    Monsieur Rahabi , inutile d’aller répondre à chacun , la majorité des Algériens partagent votre sincérité. Votre parcours dans ce labyrinthe du système Algérien , reste irréprochable car toute personne possédant des capacités intellectuelles, telles les vôtres, restent des références pour les nouvelles generations . Réhabiliter l’intellectuel reste le projet majeur de cette Algérie nouvelle.
    Cessons , s’il vous plaît , de dépecer toutes ces personnalités que le pouvoir à jeter en pâture. Ne tombons pas dans ce piège . Le plan diabolique de ce pouvoir c’est d’anéantir toutes les capacités qui peuvent servir l’avenir de l’Algérie.

    Nesm
    24 mars 2019 - 17 h 00 min

    Zatar et Tarzan vous avez 1 pt commun: Z .Mr Rahabi ne s’est pas presente mais a repondu a 1 question posee par 1 journaliste.C pas 1 cv de recrutement Je le suis , Mr rahabi a toujours alerte l’opinion du danger Bouteflika qualifie de royaute .1 Cadre honnete competent et surtout Propre integre fils de chahid et Jeune .Suis amazigh merci tous

    Mokrane DJOUADI
    24 mars 2019 - 16 h 36 min

    Je suis loin de partager ceux qui ont la critique facile et n’hésitent pas, en cette période cruciale, de ne faire aucun effort de discernement qui me parait nécessaire. Aziz RAHABI c’est quelqu’un que je connais et je ne pense que du bien.
    Ce n’est pas juste de dire qu’il était resté silencieux jusqu’à présent : il a fait parti des rares responsables politiques à s’exprimer et à donner des interviews dans lesquelles il décortiquait de manière courageuse la situation politique et économique du pays.
    Je suis d’avis que l’on devrait faire preuve de sagesse et ne pas tendre à tout rejeter parce que certains ont fauté et déçu.
    Je continue à croire que des personnalités, entre autres, comme Aziz Rahabi, Ahmed Benbitour et Ramtane Lamamra, devraient avoir leur place dans l’Algérie de demain.
    Mokrane Djouadi.

      Anonyme
      25 mars 2019 - 7 h 17 min

      Hehe. Il ne sera pas président. Pas la peine de lui cirer les pompes par avance.

    Soop
    24 mars 2019 - 16 h 14 min

    Derniere informations :
    Au moment où le régime algérien est en train de faire face à un véritable soulèvement populaire, le général Toufik s’active très discrètement dans les coulisses pour tenter de jouer un rôle important dans cette cruciale période de l’histoire de l’Algérie.

    L’ex-puissant patron du DRS qui était aux commandes de la plus stratégiques institutions du régime algérien pendant plus de 25 ans, s’apprête à rencontrer mardi prochain des diplomates américains et français à Alger, a-t-on appris de sources proches de l’entourage de l’ex-patron des services secrets algériens officiellement mis à la retraite le 13 septembre 2015.

    Selon nos sources, cette rencontre va se dérouler à l’École Supérieure d’hôtellerie et de Restauration d’Alger dont les locaux sont situés à Ain Benian. Il s’agit d’un lieu très prisé par le général Toufik où il y rencontre régulièrement des interlocuteurs. Mais cette fois-ci, cette rencontre avec des diplomates étrangers n’est pas anodine. Mieux encore, elle revêt un caractère politique très énigmatique. D’après nos sources, des hauts responsables de l’ambassade américaine à Alger vont s’entretenir avec le général Toufik pour connaître sa véritable position face au mouvement populaire qui ébranle l’Algérie depuis le 22 février dernier. Les diplomates américains veulent également cerner le rôle exacte que peut jouer le général Toufik dans cette conjoncture particulière de l’histoire de l’Algérie.

    Par ailleurs, nos sources certifient qu’un émissaire sera dépêché par les autorités françaises depuis Paris pour s’entretenir avec le plus célèbre des généraux algériens. Nous ignorons encore l’identité et fonction de cet « émissaire », mais il sera accompagné par des fonctionnaires de l’ambassade de France à Alger. Les conclusions de cette rencontre que ses organisateurs ont voulu « secrète » pourraient avoir des conséquences notables sur la position américaine et française sur la suite des événements en Algérie.

    H'mida
    24 mars 2019 - 16 h 01 min

    C’est un « Has Been » de la génération du parti unique !
    Ils sont tous, sans exception, formatés avec le même logiciel.

    Place maintenant aux autres chevaliers de l’arène !!!
    La relève est prête, il suffit de lui céder vos places…

      Nora
      24 mars 2019 - 16 h 53 min

      H’mida, vous avez totalement raison, mais il se trouve que c’est lui qui nous l’avait imposė en 99! Il est de facto directement concernė pour nous en dėbarrasser! Il se doit ‘ihalha eb ssennih’!! Il nous a fermė durant 20 ans l’horison!

        H'mida
        24 mars 2019 - 19 h 37 min

        Si vous y voyez un lien de causalité, c’est votre point de vue à vous.
        Si tous les ministres qui ont défilé au gouvernement devaient s’y mettre aussi, c’est pas demain la veille que les choses changeront. On en aurait pour bien longtemps encore.

        Comprenez-vous, au moins, que l’Algérie a besoin de sang neuf ?

          Hachemi
          25 mars 2019 - 1 h 51 min

          Non monsieur H’mida, il faut pas accuser des gens dont vous ne savait rien sur eux à part qu’ils ont occupé certain poste de ministre ou ambassadeur.
          Il y a des gens propres, des hommes intègres et non corrompus et qui ont été mis à l’écart soit pendant la période de Boukharouba, de Chadli, de Zeroual et surtout cette de la momie et ces gens intègres, compétents le pays a besoin de leur sérieux et de leur compétences, car lorsque vous dites la relève est prete il faut pas se tromper , pour vous tout est facile on vient avec un kilo de diplomes et tout est assuré.
          Vous penser monsieur que sans expérience, sans avoir gravit les échelons tout est facile et bien non sans ces anciens cadres qui connaissent très bien le terrain, qui ont exercer au sein de cette mafia et avec leur expérience personne et qui que se soit ne pourra réussir a sortir le pays de cette catastrophe créer par ces voyous de corrompus.
          Je prend un exemple de djilali Sofiane certes il est jeune, il est diplomé oui, mais moi personnellement je ne peu pas y croire en lui surtout que derrière lui il y a Zeitout et Hichem Abou ce dernier est un agent des service secret qui s’est enrichit sur le dos de l’état, le premier il a abondonné son poste de diplomate ce n’est pas qu’il n’était pas d’accord avec le système comme il le raconte, mais la cause réelle de son abandon de poste en choisissons l’exil c’est qu’il a demandé une augmentation de salaire qui lui a été refuséé voilà la cause réelle .
          l’exemple Boumala Fodil c’est un très grand danger il est pire que Ouyahia ou Saidani, il faut pas trop croire aux gens qui ont la grande gueule et qui sont toujours au devant de la scène, soyons prudent ,sans précipitation et il ya des hommes et des femmes propres, compétents, intègres qui sont capables de relever les défis soit parmi les anciens qui n’ont pas magouiller soit parmi les jeunes mais surtout pas les magouilles des partis politiques qui ont fait parti de ce système soit le FFS,RCD, PT, HAMAS, FFFLLLNNN la majorité de ces partis se sont enrichit à l’intérieur du pays et à l’étranger, chateaux, villas, appartements, comptes bancairess,hotels, en Suisse, Maroc, Espagne, Belgique, France, Amérique Latine, Etats-Unis, Dubai.Bon courage

    Anonyme
    24 mars 2019 - 15 h 32 min

    Bison @

    Les partis dit  » démocrates » ont toujours été complices avec les intégristes au nom de leur démocratie dictée par leurs sponsors.
    Dés-fois je me demande si ces partis  »démocrates’ ne feraient pas allégeance au même gourou qui gère la barbe intégriste dans le monde.
    En tout cas, c’est un mystère en soi !!

    Bison
    24 mars 2019 - 14 h 41 min

    Permettez moi, cher AP, de faire un peu du hors sujet.
    j’ai souvent, avec d’autres, attiré l’attention sur les tactiques des frerrots avec une certaine connivence (volontaire ou pas) des « démocrates ». et cela se confirme avec des platformes, qui pullules ces derneirs temps toutes se proposant comme clef de sortie de crise, comme la platforme de dhina avec les Bounouari, Tabbou, Assoul, Bouchachi, et la plateforme de djaballah et sa clique avec benflis,…
    Donc, pour éviter de me répéter je vous laisse avec un avis extérieur ( non non rassurez vous c’est pas pour introduire la main de l’étranger ou une volonté d’internationaliser un problème interne!!!) Donc, voila je suis tombé hier soir sur un article d’un tunisien, un article qu’il adresse au peuple algérien, qui me parait intéressant à lire, à méditer, voire à partager avec nos compatriotes et chacun fera son idée e son âme et conscience! lisez le attentivement sans préjugés (du genre que ce qu’un tunisien pourrait nous apprendre à nous les algeriens!!)! dites vous que toutes les expériences et conseils sont bon apprendre, notamment en ce moment crucial! après tout on est pas obligé de le suivre ou de tout suivre du moins! mais, comme on dit, « Un homme averti en vaut deux » et donc, celui qui est prévenu du danger double ses chances de réussir.
    voila, sans tarder je vous laisse avec l’article en question tel quel:
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    Très loin de moi la prétention de vous avertir ou de vous conseiller en quoi que ce soit. Ce qui se passe en Algérie en ce moment est la marque d’une citoyenneté exceptionnelle dont on ne peut être qu’admiratif.

    Mon intention, à travers ces mots, est juste de vous communiquer quelques faits qui se sont passés depuis la révolution tunisienne (2011) et dont je fus le témoin direct. Ces faits méritent d’être connus par les Algériens qui veulent que leur mouvement réussisse sans heurts ni crises et que l’Algérie reste souveraine.
    D’abord, la théorie du complot concernant les mouvements populaires qui ont lieu depuis quelques années dans nos pays sont de la pure chimère. Les complots ne sont que dans les cerveaux inertes. Ces mouvements populaires sont spontanés, légitimes, profonds et salutaires, sauf qu’ils sont rarement suivis d’une gestion intelligente, principalement à cause d’une effervescence difficile à canaliser. C’est sur ce point que se basent les islamistes pour tenter de s’imposer.

    La promptitude avec laquelle les islamistes ont réagi après le 14 janvier 2011 en Tunisie et ailleurs n’a rien d’un complot, il s’agit de récupération d’un mouvement civil. Toutes les révolutions du monde sont récupérées par les entités les plus organisées. Les islamistes ont vu là une grande occasion pour s’imposer et, pour ce faire, ils usent de leur esprit de secte et profitent des immenses aides de leurs alliées orientaux. Esprit de secte et aides financières sont les deux éléments dont les progressistes sont dépourvus. Dans ces conditions, comment peuvent-ils agir pour que leur mouvement salvateur ne soit pas récupéré pour des intérêts autres que ceux de l’Algérie?

    Le premier péril à éviter est de dissoudre l’ancien parti dominant, même si ce dernier traîne d’énormes casseroles.

    Pourquoi? Parce que ce parti n’est plus idéologique. Depuis des décennies, il est devenu une organisation de masse que le pouvoir utilise pour asseoir son système, ce qui veut dire qu’il s’agit d’une organisation d’exécutants dont il faut simplement changer la superstructure ou « l’ADN ».
    Plus pratiquement, ce parti, qui est une organisation très utile, doit demeurer, à condition de lui changer son mode de fonctionnement, de communication et d’action pour en faire la courroie de transmission de nouvelles valeurs comme celles de promotion et défense de l’honnêteté, de la propreté, démocratie, liberté, efficacité, etc… en fait tout ce que les Algériens demandent aujourd’hui.

    Pourquoi maintenir le parti? Parce qu’en face, les islamistes disposent d’une machine parfaitement huilée et autrement dangereuse car soutenue par l’étranger, menée par un esprit de secte et destinée à d’autres intérêts que ceux du pays.

    Le changement d’identité du parti au pouvoir n’est pas chose facile, mais ce n’est pas non plus impossible car ce parti dispose d’un énorme réseau d’intérêts qui risque d’être vite récupéré par les islamistes, comme ils l’ont fait en Tunisie. Or, la récupération du parti au pouvoir est quelque chose de très dangereux car ce parti dispose de tous les moyens nécessaires pour agir, qu’ils soient médiatiques, administratifs ou policiers.

    Il ne faut pas oublier que le parti au pouvoir n’est pas exclusivement formé de profiteurs, il dispose d’un nombre important de militants sincères qui ont eux-mêmes souffert du système et qui n’attendent que la bonne occasion pour travailler de façon saine et efficace. C’est à eux d’agir pour nettoyer le parti des mafias qui le parasitent et en faire l’outil de l’Algérie de demain, dans le respect des valeurs portées par la révolution.
    En définitive la question est simple : les progressistes ont-il le choix? Peuvent-ils céder aux islamistes (qui vont être les premiers à exiger la dissolution du parti) un pareil outil?

    Le second péril est celui de la division

    Le principal problème est dans l’unicité du mouvement islamiste opposée à la multiplicité des mouvements progressistes qui, même s’ils sont majoritaires, tombent dans le piège de la division. Et comme ils sont divisés, il exigent, pour les élections, une représentation proportionnelle, ce qui fait parfaitement le jeu des islamistes qui sont les premiers profiteurs de la proportionnalité.

    Pour arriver à imposer la proportionnalité, les islamistes poussent de toutes leurs forces la société civile à la division, et malheureusement, la société civile reste très sensible aux égos. Or, c’est justement sur ces égos que misent les islamistes. J’ai été moi-même l’un de ces nouveaux acteurs de la société civile en 2011, j’ai participé à la fondation d’un parti et observé la tactique des islamistes pour gagner le pouvoir.

    D’abord, ils vont, très vite, s’assurer des alliances secrètes avec d’anciens opposants qui, par goût du pouvoir ou par sensibilité conservatrice, vont céder à la tentation. Ces anciens opposants jouissent d’une certaine légitimité mais surtout d’une identité progressiste qui va pousser bien des citoyens à les suivre. Ces opposants croient souvent qu’ils vont maîtriser le jeu et sortir gagnants, mais ils se trompent car ils ne disposent pas d’une puissance suffisante et finissent par servir de serpillère aux mouvements islamistes. Ils auront, d’ailleurs, la destinée des serpillères.
    Outre ces alliances secrètes, les islamistes vont pousser à la division en caressant les petits partis dans le sens du poil en leur faisant parvenir des messages du genre « vous êtes les vrais forces vives de ce pays et on vous craint », ce qui va faire très plaisir à des micros formations qui vont se prendre pour des partis importants et ajouter à la division. Cette technique est essentielle pour les islamistes car 1, ils s’assurent de la faiblesse de leurs alliés « progressistes » et 2, ils s’assurent ainsi d’avoir des défenseurs du scrutin proportionnel que les petits partis vont exiger avec force.

    Voilà en gros, les premiers aspects du danger islamiste dans nos républiques débarrassées de la dictature.

    Il faut garder à l’esprit que les islamistes sont par essence des non-patriotes qui sont de simples commerçants de religion. Ils n’ont aucune espèce de compétence pour diriger un pays et ils n’usent du pouvoir de la religion que pour soumettre les peuples. Pour y arriver, ils sont prêts à toutes les compromissions et à toutes les arnaques et forfaits possibles, comme nous l’avons vu lors de la guerre de Syrie.

    Nos républiques sont, malgré leurs immenses défauts, bien plus respectueuses des citoyens. Si vous voulez en être persuadés, regardez l’état des Droits des peuples en Arabie Saoudite ou dans les pétromonarchies qui justement financent ces mouvements islamistes.

    Notre destinée est de réussir à sortir nos pays de leur sous-développement matériel et moral pour en faire des pays où il fait bon vivre.

    Pour cela, il faut être très vigilant, il faut user de patriotisme, d’intelligence et de bon sens et ne jamais céder à la passion ou à la facilité.

    Abdelaziz Belkhodja

    Le Provincial, 20 mars 2019
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      Nora
      24 mars 2019 - 17 h 04 min

      Plus de 10 ans de terrorisme, 20 ans de galère, croyez-moi nous en sommes vaccinės!!

      Blakel
      25 mars 2019 - 8 h 32 min

      Bonne idée d’avoir partagé cet article, Bison. On n’est jamais trop vigilant, et ceux qui aspirent au progrès, et à la démocratie sont malheureusement souvent trop naïfs.

    Kenza
    24 mars 2019 - 14 h 04 min

    Une fois débarrassé de ce clan mafieux au pouvoir et tous ses larbins et de tous les traîtres, il y a beaucoup d’hommes et de femmes de principes comme Rahabi qui, par leur expérience, leur compétence et leur patriotisme, peuvent aider à la reconstruction de notre pays. Je pense déjà à Mme Aslaoui et à Mr Boukrouh…

      Anonyme
      24 mars 2019 - 15 h 11 min

      Boukrouh est un islamiste en cravate.

      Anonyme
      24 mars 2019 - 17 h 52 min

      Benbitour ne vaut pas mieux…..

        Anonyme
        25 mars 2019 - 1 h 56 min

        La logique voudrait qu’on ait au moins les diplômes, l’expérience ainsi que la probité qu’il possède pour pouvoir quand même se permettre de le juger, d’une façon ou d’une autre.

    Kahina-DZ
    24 mars 2019 - 13 h 54 min

    L’Algérie est en crise… 20 ans de galère sont suffisants.
    L’Algérie a besoin de ses élites patriotes pour sortir de l’impasse.
    Ce n’est vraiment pas le moment pour attiser les rancunes et l’esprit de vengeance.

    Il vaut mieux investir vos Energies à réfléchir comment sortir de cette crise. LA SOLUTION avec le moins de dégâts possibles pour le pays. ????

    indigné
    24 mars 2019 - 13 h 14 min

    Bravo monsieur le ministre pour votre attachement à la démocratie et à la liberté d’expression.contrairement à un autre ministre du nom mahiéddine amimour qui n’arrive pas à se débarasser de l’idéologie Baathiste des années 60/70 , caracterisée par la dictature,la pensée unique, la falsification de l’histoire et l’oppression de l’identité et de la culture Amazigh du peuple Algérien.ce nostalgique de la dictature des année 60 et 70 n’arrive pas à digérer la reconciliation des algériens avec leur histoire et leur détermination à réaliser la rupture avec son régime dictatorial. ainsi , pour casser cette dynamique, il n a pas trouver mieux que de véhiculer des mensonges sur les colonnes du journal londonien Errai El Youm en prétendant que l’embléme Amazigh est une création du Français jaque Benet qu’il traite de sioniste.or tout le monde sait que cet emblème est crée par Bessaoud Mohand Arabe que dieu ait son ame.cet officier de l’ALN qui avait fait la révolution à l’intérieur du pays contrairement à lui qui l’a faite à l’université du Caire et qui n’a rejoint le pays qu’ aprés la proclamation du cessez le feu en campagnie de l’armée des frontiéres.il est allé jusqu’à opposer cet emblème à celui du peuple palestinien en prétendant que ceux qu il nomme de Berberistes étaient contre le peuple palestinien. or tout le monde sait que les kabyles sont allés soutenir les palestiniens durant les années 40 et leurs descendants vivent jusqu’à aujourd’hui en palestine,au liban et en syrie.voila une autre catégorie d’hommes que nous avions comme ministres censés représenter l’ensemble du peuple Algérien et veiller à son unité dans sa diversité culturelle et linguistique .

      ZORO
      24 mars 2019 - 14 h 27 min

      Comme Bessaoud mohamed Arabe qui a conçu le drapeau amazigh,il y aura un Bessaoud mohamed amazigh qui va concevoir le drapeau arabe en Algérie nous léguerons ces drapeaux à nos descendants pour qu’ils puissent bien s amuser.
      Signé ZORO. ..Z….

    maori
    24 mars 2019 - 11 h 15 min

    @cheikh et les autres…vous ne lisez certainement pas la presse (entre autres El Watan) qu’il faut et qui publiait régulièrement des contributions et des interviews très critiques voire acerbes contre bouteflika et l’action incompétente du gouvernement. Vous connaissez beaucoup de non khobsistes qui démissionnent d’un poste ministériel et qui refusent un poste d’ambassadeur ? il ne faut pas condamner quelqu’un quand on le connait que depuis récemment. Mr Rahabi nous éclaire ou bien au moins nous confirme ce que nous savions de ce personnage coléreux, dictateur et rancunier qu’est bouteflika….

    beloud omar
    24 mars 2019 - 11 h 08 min

    MONSIEUR RAHABI C’EST PAS LE MOMENT DE DÉBALÉ VOS QUERELLES IL FALAIT PARLÉ AVANT QUE LES JEUNES ALGERIENS SORTENT DANS LA RUE C’EST LEUR REVOLUTION PAS LA VOTRE

      Argentroi
      24 mars 2019 - 12 h 15 min

      Mais c’est que les jeunes ont justement besoin d’un grand déballage pour bien apprécier la situation et éviter les mystifications. A moins qu’on veuille que l’opacité règne pour avoir dans la rue des jeunes inexpérimentés pour pouvoir leur faire ensuite gober n’importe quoi !

      Kenza
      24 mars 2019 - 14 h 18 min

      Tout le monde savait que Mr Rabahi avait envoyé baladé le mégalomane Bouteflika qui ne supportait pas la contradiction et voulait mettre tout le monde à ses pieds. Chose qu’il a réussi à faire avec les minables, les khobzistes et les traîtres qui lui ont prêté allégeance.
      Maintenant, il ne s’agit pas de rejeter toute personne qui a eu un lien avec le pouvoir…beaucoup l’ont quitté parce qu’ils avaient des principes et ont refusé la soumission !

        Amokrane HESSAS
        25 mars 2019 - 12 h 57 min

        Dans le doute, tous ceux qui ont ou ont eu de loin ou de prés à faire avec le système mafieux, doivent être exclus, en fait ils devraient s’exclure d’eux même ! Ceux qui qui étaient vraiment nocifs, ont été carrément liquidés ! de Abane Ramdane et Boudiaf à Matoub et beaucoup d’autres !

    Il crache.......!
    24 mars 2019 - 10 h 59 min

    Il crache dans la soupe après l’avoir mangé et s’être rassasié. Retournement de veste, délation, traîtrise, vengeance,… ect sont les sentiments qui me viennent à l’esprit quand j’entend ce Monsieur et les autres s’étaler dans les médias. Il crée plus la division, la fitna entre algérien que autre chose alors qu’il faille des hommes capables de rassembler large pour une négociation, un consensus et un nouveau départ. Ce Monsieur et les autres comme Benflis et son clan pour le changement m’inquiété plus qu’ils me rassurent. On va aller dans le mur si Bouteflika s’obstine à rester au pouvoir et si ces spécialistes du brassage de vent revanchards et incompétents reprennent le pouvoir.

      Kenza
      24 mars 2019 - 14 h 21 min

      Va aller cracher ton venin ailleurs…

    Pr Nadji Khaoua
    24 mars 2019 - 10 h 53 min

    Avec un des amis intimes, lui aussi des premières promotions de l’ENA, nous aimions fredonner une des rares chansons de Jean Gabin : «…il est un peu tard, minuit a sonner à l’horloge…».
    En un mot comme en cent, le seul des membres des gouvernements successifs qui a immédiatement démissionner et publiquement annoncer son désaccord irrémédiable avec l’actuel faisant office de
    «Président» est le Dr Ahmed Benbitour.
    Les autres, tous les autres, se sont à l’époque tus. Ils préféraient ravaler leurs
    humiliation sans publiquement réagir et
    dénoncer, attendant quelques occasions
    politiques futures de glaner quelques
    miettes. Se voulant aujourd’hui « politiquement vierges», dans l’espoir d’un
    replacement politique dans la 2ème République Moderne, ils ont oubliés que «le train de Gunhill» ne sonnera plus trois fois.

    Pr Nadji Khaoua

      abdelaziz rahabi
      24 mars 2019 - 11 h 57 min

      Je ne suis pas là pour me justifier je n ‘ai fait que répondre à une question de journaliste . J’ai dit ce que j ‘avais à dire quand tout le monde se couchait …

    Cheikh
    24 mars 2019 - 10 h 05 min

    M. Rahabi, Vous n’aviez pas réagis quant Bouteflika fraîchement « élu » a désigné les journalistes de « Tiyabat el Hammam » alors que lui même était Hmamji. Au point où j’avais moi même publié un article sous le titre de « Qasf el hmamji li tiyabat el hammam »

      abdelaziz rahabi
      24 mars 2019 - 12 h 10 min

      je l ‘ai fait en qualité le lendemain même … sur cette question comme sur beaucoup d’autres je vous invite à vous informer et à restez modeste ..

    حشيشة طالبة معيشة
    24 mars 2019 - 9 h 19 min

    Le Roi est mort vive le Roi !!!!
    Je n’y crois pas un mot. Beaucoup retournent leurs vestes en ce moment comme le caméléon change de couleur.

    Trêve de plaisanterie.

      Anonyme
      24 mars 2019 - 9 h 37 min

      Ton arabisme sert le régime autant que ce ministre…

      Abdelaziz Rahabi
      24 mars 2019 - 11 h 53 min

      cette déclaration est une réponse à une question du journaliste … j’ai dit ce que je pensais de sa politique quand tout le monde se couchait ..

      abdelaziz rahabi
      24 mars 2019 - 12 h 20 min

      Je n ‘ai rien à raconter . j ‘ai dit ce que j ‘avais à dire en son temps quand tout le monde se couchait . je n ‘ai fait que répondre à la question du journaliste .

    Anonyme
    24 mars 2019 - 9 h 16 min

    M. Rahabi est un grand intellectuel et peut être le seul qui a osé faire son job en tenant tête au n… qui se voyait géant. Il a été honnête en appliquant ses prérogatives de donner là pub à tous les journaux et pas seulement aux caniches qui léchaient la main du n… et cela contrairement aux autres ….

    Argentroi
    24 mars 2019 - 9 h 03 min

    Il faut que ce mouvement populaire continue et se prolonge dans la durée car le grand déballage ne peut venir que si on surmonte nos peurs. Oui, on a besoin d’un grand déballage pour pouvoir entrevoir ce système politique le plus opaque du monde. Que l’on remarque qu’un ministre de la communication, universitaire de surcroit, ne comprend pas pourquoi toujours qu’un chanteur comme Aït Menguellat, pas tellement iconoclaste, a été interdit de passage à la télé. Mais pardi, la raison est évidente : c’est le deal passé avec les islamistes qui l’imposait. Ce deal était la cause de l’éviction de Zeroual et de la venue de Bouteflika parrainée par les émirs du golfe. Ainsi, toute expression de la revendication amazigh devait être proscrite afin de préserver le statu-quo qui lui seul pouvait, aux yeux de l’internationale islamiste, disloquée de nos jours, assurer le prochain renouveau islamiste des enturbannés saoudiens, du golfe et égyptiens.
    Mais monsieur Rahabi ne nous dit pas qui était derrière cette interdiction de passage d’Aït Menguellat à la télé puisque, lui, il représentait le gouvernement et Bouteflika et donc l’interdiction ne pouvait émaner à l’époque que d’une autre autorité puisque lui, le ministre de tutelle, ô rage ô désespoir ennemis, n’était pas au courant ! C’est que sûrement Rahabi a été évincé pour avoir permis à Aït Meguellat de passer à la télé et non pas à cause de l’aide allouée aux médias non affidés puisque cette dernière continua, je pense, à être distribuée. Même Hicham Aboud qui traita le clan Bouteflika de tous les noms d’oiseaux en profita !

    DZA
    24 mars 2019 - 9 h 03 min

    Le règne de Bouteflika, s’est bâti selon une règle très simple et très efficace.
    ‘’Celui qui n’est pas avec Bouteflika, est contre Bouteflika ’’ .
    D’où, un pouvoir acquis et soumis à fakhamatouhou constitué de membres loyaux et dévoués et libres de faire ce bon leur semble. Infiltrés dans tous les rouages stratégiques de l’Etat, ces forces obscures (le SYSTÈME), dictent la politique du pays et administrent l’Etat selon leur bon vouloir et intérêts encore aujourd’hui, et ils le feront tant qu’ils ne seront pas tous écartés. Cela demandera des années.

    En ce moment particulier et délicat de la situation politique que vit le pays et le peuple, l’Algérie a besoin d’être unis pour résister aux tentatives de déstabilisation de la nation par des forces aussi bien internes qu’externes.
    De ce fait, la Nation a besoin de toutes ses forces vives et intègres pour se remettre debout et construire une République démocratique moderne et un Etat de droit.
    Il serait tout aussi dangereux et injustes, que de penser que tous nos cadres supérieurs qui ont occupé des responsabilités au sein des institutions sont pourris.
    Beaucoup, ont refusé la compromission, la corruption, et la soumission au système. Ils ont rejeté des offres à des postes de responsabilité au sein de l’Etat, préférant être sous-employés et cohérents avec eux-mêmes. Ils fallait bien qu’ils travaillent pour vivre.
    D’autres cadres, ont tout simplement étaient sournoisement marginalisé et persécutés au point de les pousser à quitter le pays.
    Les choix pour faire une carrière professionnelle à laquelle ont été soumis des milliers de cadres algériens, se sont souvent fait dans la douleur. Entre vendre son âme au diable et intégrer le système, le sous-emploi et la paix avec soit même, ou l’exil avec tout ce que cela comporte comme renoncements et déchirements et faire honorablement son métier.
    Il serait donc plus objectif d’éviter des jugements hâtifs sur des gens dont ne connaît pas le parcours et l’histoire.

    Mosaïque
    24 mars 2019 - 8 h 20 min

    Élémentaire mon cher…Rahabi !
    L’ennemi de mon ennemi est mon ami.
    Qui dit mieux ?
    Oui mais sauf qu’ici il ne s’agit pas d’une guerre (pour nous le petit peuple) mais de la construction d’un Pays et d’une Nation dignes des enjeux du monde actuel. Il y va de notre survie.
    Avant et après tout, vous êtes un citoyen Algérien. Et croyez-moi, beaucoup de « simples » citoyens vous subjugueraient l’esprit par leur niveau de connaissances et clairvoyance si la parole leur était… donnée !

    UN ALGÉRIEN ET FIER DE L’ÊTRE

    Anonyme
    24 mars 2019 - 8 h 02 min

    La dictature( bouteflika n’a jamais été élu, … peut compter des personnes intelligentes, mais le choix de servir le régime rend caduques les facultés individuelles.

    TARZAN
    24 mars 2019 - 7 h 52 min

    maintenant tous les ex de bouteflika vont devenir des anciens moudjahid, des « résistants ». j’aime pas les gens lâches et qui n’assument pas!

      Anonyme
      24 mars 2019 - 8 h 29 min

      Le parcours de Mr Rahabi est connu des algériens. Il a toujours affiché ses positions contre le régime Bouteflikiste depuis longtemps déjà. C’est plutôt toi « Tarzan » qu’on devrait surveiller, car il est dans les gènes des mangeurs de cachir et des cireurs de babouches de retourner la veste du jour au lendemain tel ton maitre Hmida Lyaghourt..

        TARZAN
        24 mars 2019 - 9 h 31 min

        un rajel algérien ne parle pas en anonyme comme un lâche, à la marocaine, il affronte le monde avec courage. tu n’a pas le un milliardième de mon patriotisme et le sens de la fidélité à la nation algérienne. ton type, si il avait le courage, il aurait dû le dire pendant que boutfelika était aux affaires, là je l’applaudirai, pas quand il est mourant et partant à coup sûr. chez nous cela s’appelle de la lâcheté. tous les opportunistes vont défiler dans les journaux pour critiquer bouteflika en vue d’espérer un poste et le pouvoir. et ceux qui ont pillé l’algérie c’est pas ceux qui sont sous les projecteurs, mais les gens qui sont dans l’ombre et qui vont garder leur job et continueront à piller et d’autres qui remplaceront ceux qui sont sur place, vont faire pareil, ils vont piller. la notion de chipa en algérie a pris une dimension telle qu’il ne faut pas croire que les nouveaux venus seront des saints et des prophètes. quant à tes attaques personnelles je suis prêt à étaler nos pedigree, et on verra qui est plus algérien que l’autre. vous les marocains je suis votre bête noir et le modérateur le sait, et je vais te dire encore mieux, le maroc pour moi est un pays ennemi, un peuple ennemi des algériens et de allah soubhanou, et que vous avez toujours trahi les algériens depuis que le monde existe (depuis jughurta, aujourd’hui en passant par émir abdelkader et nos chouhadas dont mon grand père maternel. et votre hna khout tu le mets là ou je le pense. j’ai mon caractère ‘algérien » transmis par mes aieuls, et un ennemi reste un ennemi à jamais et vous êtes la pire des races au monde.

          Anonyme
          25 mars 2019 - 8 h 21 min

          Tarzan c’est ton vrai nom peut-être ??

      Anonyme
      24 mars 2019 - 9 h 22 min

      Tu dois pleurer le départ et bientot la prison qui attend ton maitre et seigneur Ould Kaddour !!!

        TARZAN
        24 mars 2019 - 16 h 32 min

        je ne suis pas une pleureuse. je n’ai aucun lien avec les gens du pouvoir. j’aime pas les faux cul, les traitres et les lâches, c’est tout! je suis un soldat, et je peux avoir plus de respect pour un ennemi qui exécute, sans excès et vacarme, les ordres qu’il reçoit mais correct dans son comportement que d’une pourriture qui se présente comme un ami puis me trahi à la moindre occasion.

          Anonyme
          25 mars 2019 - 15 h 01 min

          Il est plus qu’évident que tu ne connais pas du tout l’histoire de Rahabi. Il n’a jamais, et à aucun moment, été «un homme à Bouteflika» qui «retourne sa veste» comme tu l’affirmes faussement, en dépit de tout bon sens et en dépit de la réalité !
          Tu ne vas quand même pas venir nous faire admettre une telle ignorance et insulter ainsi notre intelligence ! Renseigne toi donc un peu avant de venir parler et prendre position sur des choses dont manifestement tu n’es même pas au courant.
          Ça devient d’un ridicule inadmissible à la fin.

      Rayah
      24 mars 2019 - 10 h 39 min

      @Tarzan. Tout a fait d’accord. Nous sommes maintenant en Algerie dans un environnement ideal pour les opportunistes. Il suffit simplement de dire que ‘ j’etais contre le gouvernement ou bien que le gouvernement avait refuse de me donner un logement ‘ pour devenir un heros. Veritable populisme. Je rappelle que le nombre de moudjahidines au lendemain de l’Independance avait augmente par un facteur de dix.

        TARZAN
        24 mars 2019 - 16 h 06 min

        c’est exactement ça, là tout le monde qui faisait la courbette à bouteflika va monter sur la scène pour le critiquer afin d’espérer un petit poste dans le gouvernement futur, au moins ambassadeur. pour moi à part lamamra qui a remplie sa mission et mettait en oeuvre la politique étrangère de bouteflika (le point fort du président et là dessus il a toujours été excellent et toujours visionnaire), tout le reste, à l’exception peut être d’un seul et je ne sais pas lequel et à mettre dehors. par ailleurs j’ouvre une petite parenthèse concernant le recrutement au sein du ministère des affaires étrangères, que ce soit diplomates ou contractuels (à l’étranger), une enquête sur les recrutements doit être ouverte; car il y a beaucoup de fils de, et de pistonnés qui font la pluie et le beau temps au sein de cette institution publique d’Etat. le temps des règlements de compte est venu.

    Zaatar
    24 mars 2019 - 7 h 40 min

    il fallait nous raconter tout cela avant Monsieur Rahabi et pas maintenant.

      Anonyme
      24 mars 2019 - 9 h 15 min

      Tu ne connais pas la vie décidément… Celui qui dit la vérité trop tôt est toujours persécuté, sa famille avec et ses relations aussi.
      C’est bien d’avoir une idée générale sur ce qu’il faut faire ou pas. Mais c’est de la sagesse élémentaire de savoir comment fonctionne le monde. Vous êtes encore un romantique inconséquent.

        Zaatar
        24 mars 2019 - 10 h 12 min

        Oh oui bien sur c’est toi qui connait la vie, sans aucun doute. Mais à chacun ses choix. Il y a aussi la compréhension des termes et le sens dans les phrases. On ne dit pas pourquoi il ne s’est pas fait flinguer en tenant tête au président, on dit simplement s’il s’est tu à ce moment là, ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut étaler sa mésaventuer au grand jour. Car en ces évenements que l’on vit cela s’appelle de l’opportunisme, et de l’égoïsme cacheté. Et ça ne lui rend pas service.
        Quant au romantisme, c’est comme ceux de Serge Fouchet (il faudrait avoir vécu l’époque, dans les années 70) ils ont disparu et les bleuets ne poussent plus aux endroits les plus perdus de notre terre.

      Anonyme
      24 mars 2019 - 9 h 38 min

      Et on doit le croire ? Peut être mais il fallait le dire avant. Maintenant c’est de l’opportunisme voire autre cchose.

        Anonyme
        25 mars 2019 - 15 h 12 min

        Il fallait justement le suivre lorsqu’ii le disait avant ! En plus, ses propos et ses prises de positions ont pourtant été, et à maintes reprises, rapportés par la presse et autres médias.
        À l’ère de l’Internet, il suffit pour ce faire de juste consulter Google pour s’en apercevoir.
        Alors, à qui la faute ?

      farbel
      24 mars 2019 - 9 h 51 min

      Mr Rahabi a toujours exprimé son opposition de façon radicale, mais rares les médias qui lui donnaient l’opportunité de le faire et surtout pas les médias publics. Il fallait peut-être suivre ses déclarations en son temps pour ne pas tout mélanger maintenant. En usant du « tous pourris » il ne faut pas oublier de se mettre dedans ! Où était chacun de nous, et qu’a-t-il fait ?

      abdelaziz rahabi
      24 mars 2019 - 12 h 07 min

      Je n ‘ai rien à raconter . j ‘ai dit ce que j ‘avais à dire en son temps . je n ‘ai fait que répondre à la question du journaliste

        Zaatar
        24 mars 2019 - 12 h 44 min

        Tout le mal est là justement par la force des choses du fait des évenements que l’on vit. On ne peut l’interpréter autrement.

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