Projet Dounya Parc : les précisions du ministère des Finances
Les informations faisant état de versements effectués par l’Etat algérien au groupe émirati Emirat International Investment Compagny (EIIC) dans le cadre du projet d’investissement Dounya Parc sont «dénuées de tout fondement», a indiqué, jeudi, le ministère des Finances.
Suite aux informations parues dans la presse, relatives au projet d’investissement Dounya Parc, le ministère des Finances apporte, dans un communiqué, des précisions sur l’évolution de la gestion dudit projet.
Selon ce texte, il s’agit d’un investissement portant aménagement et mise en valeur d’un site dénommé «Parc des Grands Vents», adossé à la frange ouest de la ville d’Alger. A cet effet, une convention d’investissement avec le groupe émirati Emirat International Investment Compagny (EIIC) a été approuvée en 2010 et signée en 2011.
Ce projet devait comprendre la création d’un parc public paysager de loisirs et de détente thématisé qui soit un complément à la ceinture verte d’Alger, ainsi que la réalisation d’un complexe métropolitain composé, notamment, d’un complexe résidentiel et deux hôtels 4 et 5 étoiles et d’un centre de conventions et de conférences, précise la même source.
«La réalisation de ce projet n’a pu se matérialiser, selon le programme tracé, compte tenu de contraintes diverses», a souligné le ministère des Finances. Face à cette situation, et devant l’appréciation divergente par les parties algérienne et émiratie, cette dernière a introduit officiellement contre l’Etat algérien une action en arbitrage auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), a continué la même source.
Il convient de signaler que la procédure d’arbitrage est à ses débuts et qu’en l’occurrence aucune sentence n’a été prononcée à ce jour. «En conséquence, toutes les informations faisant état de versements effectués, de quelque nature que ce soit, par l’Etat algérien à cette entreprise émiratie sont dénuées de tout fondement», a indiqué le ministère.
R. N.
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