Intrigues tunisiennes
Par Houari A. – Que cherchent les Tunisiens ? Après le déplacement d’un groupe d’activistes à Alger, c’est au tour du correspondant tunisien de Reuters dépêché à Alger de s’illustrer par une propagande malveillante visant à porter atteinte aux services de sécurité algériens.
Ce «journaliste» tunisien propage des fake news via une agence d’information britannique de réputation mondiale. Reuters est-elle complice de ces manquements graves à l’éthique journalistique ou laisse-t-elle faire son élément à Alger pour des raisons inavouées ? Dans son compte-rendu, se référant à des «témoins oculaires», le correspondant de Reuters avait rapporté que la police algérienne aurait tiré des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes sur les manifestants à Alger, tandis que «près d’un million» de personnes se seraient rassemblées pour demander la démission du président Abdelaziz Bouteflika, en se référant à des supposés chiffres donnés par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Cette information a été reprise par plusieurs chaînes d’information et sites arabes et internationaux, avant qu’elle ne soit formellement démentie par la DGSN qui, dans un communiqué, a également démenti avoir fourni des statistiques sur le nombre de manifestants dans la capitale ou dans d’autres villes.
Le correspondant de cette agence est entré en Algérie ce jeudi, pour couvrir les marches, après avoir obtenu l’accréditation des autorités algériennes. L’agence britannique compte déjà des correspondants à Alger, pourquoi a-t-elle envoyé son élément accrédité à Tunis dont la mission ne semble pas se limiter à la couverture des événements ?
H. A.
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