Organigramme des services secrets algériens : le piège de l’agent Zitout
Par Kamel M. – Connu pour être un agent à la solde des services secrets du pays qui lui offre le gîte et l’asile politique, l’agent Larbi Zitout a lancé un appel sur les réseaux sociaux à l’adresse de ceux qui connaissent l’organigramme des services de sécurité algériens pour qu’ils lui fassent parvenir la composante de ces institutions sensibles.
Après avoir tenté de provoquer une crise diplomatique avec quatre pays étrangers – l’Italie, l’Allemagne, la Russie et la Chine dont il a appelé à brûler les drapeaux –, ce membre de l’ONG Rachad, financée par plusieurs officines arabes du Golfe et le régime marocain, passe à une nouvelle étape dans ses manœuvres visant à faire dévier les manifestations de la voie pacifique que les Algériens leur ont tracée. Cette fois-ci, il s’affiche ouvertement comme un agent étranger qui cherche à fragiliser les services de sécurité algériens qu’il cite nommément, trahissant ainsi une mission commandée par ses officiers traitants.
Larbi Zitout fait partie d’une nébuleuse d’agitateurs sur les réseaux sociaux qui tentent, depuis de longues années, de provoquer des troubles en Algérie, sous couvert de défense des droits de l’Homme. Sa cible privilégiée est l’armée qu’il s’échine à discréditer pour faciliter la tâche aux puissances étrangères qui peinent à imposer le «printemps arabe» en Algérie et qui voient, ainsi, leurs chances d’accaparer les richesses du pays se fracasser contre la résolution des Algériens à repousser toute tentative d’ingérence.
D’échec en échec, Larbi Zitout joue le tout pour le tout, en tentant de profiter de la dernière occasion qui s’offre à lui et à ses employeurs. Voulant piéger les Algériens dont il insulte l’intelligence par un message perfide, le boulanger de Londres demande : «Qui est le premier responsable à la tête de ces services de sécurité ?», tout en désignant les services en question : «Les Renseignements généraux, la DGSN, la Gendarmerie nationale et la DSS (ex-DRS).» Puis il commente ainsi pour faire diversion : «Le peuple (peuple écrit en rouge, ndlr) a le droit de connaître le véritable nom entier, le parcours professionnel et le portrait des responsables de ces quatre structures.» L’agent Larbi Zitout invite ensuite «ceux qui disposent de renseignements sûrs» sur ces responsables de les lui faire parvenir pour, dit-il, «les partager avec les Algériens».
Le but est évidemment tout autre. Les services secrets algériens étant connus pour leur recours à des pseudonymes (un faux prénom, en règle générale) dans l’exercice de leurs fonctions, les derniers changements survenus au sein de la Coordination des services de sécurité ont désarçonné les services secrets étrangers qui cherchent à connaître l’identité des nouveaux responsables au niveau de leurs différentes structures.
K. M.
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