Actes de violence au FFS : deux membres de l’instance présidentielle accusent Laskri
Par Hani Abdi − Sofiane Chioukh et Hayet Taiati, deux membres de l’instance présidentielle du FFS, accusent Ali Laskri, coordinateur de la même instance, révoqué la semaine dernière par le conseil national, d’être responsable de l’attaque des «baltaguia» contre le siège national du parti.
Le FFS considère que «cet acte criminel est commandité par Ali Laskri révoqué par le conseil national du 13 avril 2019 et lui porte toute la responsabilité», écrivent-ils dans un communiqué rendu public. «En ce jour du 18 avril 2019, un groupe de baltaguia en possession d’armes blanches, bombes lacrymogènes, sabres, manches de pioche… se sont introduit à l’intérieur du siège national du parti, sommant, sous la menace d’agression, les militants présents de quitter les lieux», relèvent ces deux membres de l’instance présidentielle en guerre contre Ali Laskri et Mohand Amokrane Chérifi.
«Les baltaguia, dans leur majorité, portaient des cagoules et leurs identités n’étaient pas connues, à l’exception de Moussi Lounès, militant de la section de Draâ Ben Khedda», poursuivent-ils, affirmant que «le groupe criminel conduit par Moussi Lounès a tenté une agression physique sur la personne du membre de l’instance présidentielle Hayet Taiati, devant les cadres du parti qui ont pris sa défense».
«Devant le caractère barbare de ses individus et afin de préserver des vies humaines, les militants ont été contraints de quitter le siège après que ses baltaguia ont usé de gaz lacrymogènes et d’armes blanches.
La police a été alertée par les cadres du parti, cependant leur réaction a été passive malgré la gravité des actes constatés. La détermination, la solidarité et l’engagement des militants ont permis la récupération du siège», soulignent-ils, dénonçant «ces agressions et agissements barbares, contraires aux principes et à l’éthique politique du parti».
Le FFS se réserve «le droit de prendre les mesures juridiques appropriées à l’encontre des responsables de ces actes».
H. A.
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