Crise au FFS : le coordinateur de l’instance présidentielle appelle à l’apaisement
Le coordinateur de l’instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) a appelé les militants du parti à l’apaisement. «Nous invitons nos camarades, militants et responsables à œuvrer à un apaisement dans le cadre d’un fonctionnement normal du parti visant à redonner au FFS la place qui lui revient comme première force politique d’opposition particulièrement en cette période historique ou notre projet est porté par le peuple Algérien», a affirmé Ali Laskri dans un communiqué rendu public ce vendredi.
«L’instance présidentielle garante de l’unité et de la stabilité du parti, appelle l’ensemble des structures et des militants du parti à resserrer les rangs, se déclare ouverte au dialogue, dans le cadre des statuts et règlements intérieur du parti pour réunir les conditions nécessaires pour la tenue d’un congrès national rassembleur», précise Ali Laskri qui indique que l’instance présidentielle du FFS a chargé le premier secrétaire national de «poursuivre les consultations pour constituer un secrétariat national inclusif et préparer le conseil national extraordinaire».
Le siège du FFS a été l’objet de scènes de violences jeudi soir. Des scènes «inqualifiables et intolérables», regrette le coordinateur de l’instance présidentielle, qui rappelle que la crise que traverse le parti de feu Hocine Aït Ahmed a empêché la tenue du Conseil national extraordinaire» samedi dernier, les affrontements entre militants ayant «généré des dégâts considérables au siège national du parti».
Ali Laskri a dénoncé des «actes contraires à l’éthique du FFS, de ses traditions et ses valeurs démocratiques». «Il est de notre devoir, a-t-il souligné, de dénoncer les agissements de ceux qui voudraient manifestement neutraliser et détruire le parti» et qui «cherchent à discréditer les instances du parti par des allégations mensongères et l’empêcher de poursuivre son combat en faveur de l’instauration d’un Etat de droit et de la démocratie dans notre pays au moment où nos compatriotes revendiquent un changement radical du système».
L. S.
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