Avant-première à Alger du film «Irfane» (Reconnaissance)
Le long métrage de fiction Irfane (Reconnaissance), un film documentaire amateur réalisé pour transmettre la mémoire d’une moudjahida et traversé de tranches de vie contemporaine de jeunes Algériens à la condition sociale difficile, a été présenté samedi à Alger par son réalisateur Salim Hamdi.
D’une durée de 110 minutes, ce film relate sur deux niveaux de narration l’histoire d’une moudjahida, Yamina, campée par Chafia Boudrâa, et de sa sœur tombée au champ d’honneur ainsi que celle de son petit-fils, sa fiancée et ses amis, de jeunes pétris de talents et vivant sans grandes perspectives d’avenir en attendant un travail ou un logement.
Ahmed, un diplômé en histoire de 34 ans joué par Samir El Hakim, sans emploi et petit-fils de la moudjahida revoie, comme chaque année lors de la célébration du déclenchement de la Guerre de libération, sa grand-mère faire briller la médaille et la photo encadrée de sa sœur en racontant les mêmes histoires.
En 2014, il comprend le besoin de transmission qu’éprouve la moudjahida qui a, elle aussi, beaucoup de choses à dire, et décide de filmer son témoignage avec l’aide de ces amis et de sa fiancée Maïssa, jouée par Malika Belbey, en les faisant passer pour une équipe de télévision aux yeux de la vieille dame.
R. C.
