Ramadhan : Omari rassure sur la disponibilité des produits et la stabilité des prix
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Omari, a assuré, lundi à Alger, que son département travaillera en étroite collaboration avec le ministère du Commerce pour assurer la disponibilité des produits agricoles durant le mois de Ramadhan ainsi que la stabilité des prix.
«Nous allons travailler avec les services du ministère du Commerce afin de garantir l’abondance des produits agricoles, notamment les viandes rouges et blanches sur le marché, tout en empêchant la flambée des prix durant ce mois sacré», a affirmé Omari en marge d’une rencontre avec les responsables des inspections vétérinaires des 48 wilayas et les représentants des laboratoires de contrôle sanitaire.
Le ministre a évoqué les mesures prises par son département lors de ses précédentes rencontres avec des représentants des Conseils interprofessionnels des filières de viande rouge et blanche afin d’assurer l’approvisionnement du marché par une production suffisante qui sera «complétée» par les importations.
A ce propos, il a rappelé les dispositions du gouvernement pour faciliter l’approvisionnement du marché en produits agricoles durant le mois sacré, à travers la suppression de la liste des produits soumis au Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) certains produits dont les viandes bovines fraîches et réfrigérées.
Concernant le contrôle sanitaire des produits, le ministre a assuré que les vétérinaires interviennent tout au long de l’année à tous les niveaux : les zones d’élevage, les abattoirs, les chaînes de froid et même au niveau des points de la commercialisation. Il a également souligné la présence active des brigades mixtes de commerce et d’inspecteurs vétérinaires pour effectuer le contrôle.
Le ministre a également insisté sur le rôle «incontournable» des vétérinaires dans la promotion des exportations à travers les facilitations à l’export des produits nationaux d’origine animale.
Sur le marché national, il a incité la corporation à accompagner les opérations d’investissement dans le secteur agricole. Mais également les petits éleveurs des zones rurales reculées qui ont besoin d’être encadrés. «D’autant que l’agriculture et l’élevage constituent leur seule ressource pour subvenir aux besoins de leur familles», a-t-il soutenu.
R. E.
Comment (6)