La revue El-Djeïch dénonce des «voix» qui défendent «des agendas douteux»
Par Mounir Serraï − Dans sa dernière livraison, la revue El-Djeïch a consacré son éditorial à la situation politique du pays. «Notre pays traverse une crise que certains parmi ceux qui ont vendu leur conscience, qui n’en ont cure de l’intérêt supérieur du pays et qui vont même jusqu’à tramer des complots contre la patrie, voudraient voir perdurer en rejetant toutes les solutions disponibles et possibles, à même de permettre à notre pays de surmonter cette épreuve, et donc de couper la route aux aventuristes qui concoctent des plans et projettent de les exécuter à tous les échelons, dans le but d’entraîner le pays vers l’anarchie et le chaos», lit-on d’emblée.
«Durant ses marches pacifiques, le peuple algérien qui a exprimé sans aucune ambiguïté ses revendications légitimes qui portent dans l’ensemble sur l’avènement d’une Algérie nouvelle, a fait montre d’une grande conscience de l’importance des défis et du caractère sensible de la conjoncture que traverse notre pays, tout comme il est au fait de la nature abjecte du plan que certaines parties voudraient mettre à exécution par procuration pour certains parrains désormais connus de tous», poursuit-on.
L’édito d’El-Djeïch estime que «nul n’ignore que les exécutants de ce plan machiavélique, ceux qui leur ont confié cette tâche et ceux qui gravitent dans leur giron, ont attendu, durant toutes les années passées, la moindre occasion pour le mettre à exécution en ayant recours à diverses voies et moyens».
«Après que le peuple algérien les ait démasqués et rejetés fermement et définitivement, ils ont fait de certains canaux d’information connus et des réseaux sociaux un moyen pour tenter de réaliser des agendas douteux, en menant des campagnes méthodiques autant que tendancieuses dans le but d’abuser l’opinion publique pour distiller leurs mensonges et leurs élucubrations dans une vaine tentative de porter atteinte au lien existentiel et étroit qui unit le peuple à son armée, d’ébranler sa cohésion et la confiance mutuelle qui les anime», relève encore l’éditorialiste, pour lequel «il n’est pas surprenant de voir que ce sont les mêmes voix qui avaient sollicité l’intervention de l’armée dans le champ politique durant les précédentes décennies qui tentent aujourd’hui, sournoisement, de l’entraîner sur cette voie en cette étape cruciale».
Leur tentative se fait par «des voies multiples dont la plus courante est de faire pression, à travers des « messages ouverts », « débats », « avis » et « points de vue » publiés dans les colonnes de certains médias, appelant à une période de transition calquée à leur mesure, durant laquelle ils se conduiront comme il leur plaira et feront passer leurs projets et les agendas de leurs parrains qui vouent à l’Algérie et à son peuple une haine et une rancœur infinies».
L’éditorialiste d’El-Djeïch rappelle les déclarations du vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd-Salah, lors de la visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée dernièrement dans la 5e Région militaire, relatives au démantèlement en cours «des bombes à retardement dont le peuple algérien connaît pertinemment qui les a semées dans toutes les institutions de l’Etat, et que cette crise, dont nous n’avions guère besoin, a été inventée dans le but de semer les graines de la déstabilisation en Algérie, en créant un environnement propice au vide constitutionnel».
«Ces individus, qui ont intentionnellement causé cette crise, sont ceux-là mêmes qui tentent aujourd’hui d’infiltrer les marches, brandissant des slogans suspects et tendancieux qui incitent à entraver toutes les initiatives constructives permettant le dénouement de la crise. Ils ont ainsi démontré qu’ils sont l’ennemi du peuple, lequel sait pertinemment comment mettre en échec, en compagnie de son armée, ces complots et mener le pays vers un havre de paix», soutient El-Djeïch.
M. S.
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