Toufik et Tartag «torturés» ou quand un journal londonien relaie l’intox de Zitout
Par Kamel M. – Le journal panarabe du Palestinien Abdel Bari Atwan se lance dans une campagne de désinformation sur l’Algérie, en se référant aux propos mensongers de l’agitateur Larbi Zitout. Ce dernier, qui œuvre depuis des années à provoquer une guerre civile en Algérie à partir de son exil doré londonien, affirme que les généraux Toufik et Tartag et le frère du Président déchu, Saïd Bouteflika, subiraient des sévices corporels à la prison militaire de Blida (sic).
Par-delà le caractère farfelu et risible d’une telle affirmation, il y a lieu de s’interroger sur les raisons qui poussent le journaliste palestinien à relayer de telles calomnies dans un article non signé, dont on ne sait pas s’il a été rédigé à Londres ou par un correspondant à partir d’Alger.
Considéré comme un ami de l’Algérie, Abdel Bari Atwan s’est-t-il laissé berner par ce comploteur aigri ou a-t-il validé la publication de cette fausse information ? Ce membre du Conseil national palestinien s’est distingué par son soutien au renversement de nombreux régimes arabes durant le «printemps arabe» mais s’est toujours interdit de s’en prendre à l’Algérie dont il a toujours loué les positions courageuses par rapport à la cause palestinienne. On se souvient, d’ailleurs, que lors d’un débat sur la guerre civile en Libye, il avait sévèrement recadré des opposants libyens sur une chaîne de télévision arabe, en leur rappelant que l’Algérie «est un géant du Maghreb et du monde arabe» et qu’il n’était donc pas dans l’intérêt des Libyens de lui tourner le dos.
L’ancien employé à l’ambassade d’Algérie en Libye Larbi Zitout a, pour sa part, essayé d’internationaliser la crise algérienne, en incitant les manifestants à brûler les drapeaux de quatre pays étrangers que l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait visités dans le cadre d’une tournée au lendemain de la désignation du nouveau gouvernement.
Démasqué par les Algériens qui ont compris les manigances traitresses de ce mercenaire, Larbi Zitout n’en a pas moins trouvé «refuge» dans un journal qui devra sans doute s’expliquer sur ce grave dérapage qui porte atteinte à l’armée algérienne.
K. M.
Comment (44)