Boukrouh dénonce des «opportunistes» soutenus par des médias «complices»

hirak Boukrouh
Noureddine Boukrouh. New Press

Par Mounir Serrai L’ancien ministre et fondateur du PRA, Noureddine Boukrouh, revient dans une tribune publiée sur sa page Facebook sur la situation politique que vit actuellement l’Algérie. Il évoque d’emblée l’impasse dans laquelle se trouvent le pays, peuple et pouvoir.

«Le peuple et l’armée sont face à face. Ils doivent régler un problème qui ne s’était jamais ouvertement posé, celui de la dévolution du pouvoir. Non plus sur la base de la force mais du droit. La révolution citoyenne a commencé ‘’silmiya’’ et ne saurait finir ‘’damiya’’, relève Boukrouh pour lequel la cohabitation de la révolution avec l’ordre constitutionnel a été jusqu’à aujourd’hui possible.

Il précise que le départ du président de la République s’est bien effectué, dans le respect de la volonté populaire et des formes légales. Mais faire partir le président de la République n’était pas la finalité du mouvement, souligne Boukrouh. «Il était le premier objectif dans l’ordre des priorités mais il vient en seconde position dans l’ordre des finalités, juste après le départ du ‘’système’’ qui n’est pas né il y a vingt ans.»

Noureddine Boukrouh estime que «le lundi 21 mai cessera le mariage, improbable en soi, entre révolution et légalité. Non pas du fait d’une embardée de la révolution, ni d’un coup de volant du pouvoir mais de la survenance d’une circonstance rare dans les annales de la politique et du droit : une panne électorale, une élection présidentielle tombée en désuétude faute de candidats et d’électeurs».

Mais il considère qu’«il  reste possible de faire coexister révolution et légalité pour une cinquantaine de jours encore, c’est-à-dire avant l’expiration, le 9 juillet, du mandat du chef de l’Etat par intérim». Au-delà, affirme-t-il, «ce sera l’inconnu, l’obscurité, c’est-à-dire un champ ouvert à toutes les éventualités : les bonnes autant que les mauvaises».

Selon lui, un compromis entre la légalité constitutionnelle et la légitimité populaire n’ayant pu être trouvé, le pays se retrouvera dans la nécessité d’une période et des instances de transition forcément non constitutionnelles.

Boukrouh parle ainsi de «l’idée d’une élection présidentielle à l’échéance prévue ou quelques mois après, mais sans les 3 B, encadrée par des visages inspirant confiance et des règles de jeu revues et corrigées». Pour lui, «le vide constitutionnel ne doit pas devenir un vide cosmique et, pour l’éviter, il faut savoir définir, conceptualiser et matérialiser la période et les instances de transition».

«Les ‘’initiatives’’ allant dans ce sens se multiplient au fil des jours, se copiant, se complétant ou se contredisant, de même que prospère l’opportunisme avec des figures qui se sont autoproclamées porte-voix d’un ‘’hirak’’ qu’elles n’ont pas déclenché», fait-il remarquer, précisant qu’elles sont «issues pour la plupart d’un même courant idéologique et soutenues par quelques médias complices».

Il considère dans ce sillage que «les détenteurs véritables du hirak n’ont rien proposé à ce stade, ce qui ne signifie pas qu’ils n’ont pas leur idée sur la suite ou le cap vers lequel ils comptent mener la nation».

Boukrouh estime que «le problème de la relation peuple-pouvoir est de nature mentale, psychologique et se pose entre des ‘’décideurs’’ soudés par une culture du pouvoir enracinée dans leur vision des choses et un peuple qu’ils n’arrivent pas à se représenter sous l’angle des articles 7, 8, 11 et 12 de la Constitution car en retrait de la vie politique ou associative depuis l’indépendance».

«Ces articles disent bien que le peuple est le propriétaire du pays, le détenteur de la souveraineté nationale, le mandataire du pouvoir et le patron de l’armée, de la police, des pompiers, des gardes-forestiers et de tout ce qui porte un uniforme mais, pour le pouvoir, le dire est une chose et le mettre en pratique en est une autre», observe-t-il.

«C’est oui tant que cela ne prête pas à conséquence mais c’est non quand il faut lui remettre le pouvoir et se mettre à son service. Cela n’arrivera qu’au terme d’une réforme mentale, psychique et culturelle que nul ne sait comment, quand et où l’entamer», ajoute Boukrouh, affirmant que «c’est ainsi que les ‘’décideurs’’ parlent de ‘’crise’’ là où il y a une révolution citoyenne portée par des idéaux démocratiques que ne partagent pas tous les hirakistes, certes, mais qui en est une, même si elle n’a pas réalisé tous ses objectifs, œuvre de longue haleine». Pour Boukrouh, considérant que «le problème n’a jamais été dans la relation entre le peuple et ceux qui l’ont gouverné mais a de tout temps été dans le peuple, dans le peuple lui seul».

Les Algériens, selon lui, «ne formaient pas un tout homogène mais un tas hétérogène : ethnies, tribus, aârouch, ‘’açabiyate’’, dwawars…» Et d’après lui, «ce n’est qu’aujourd’hui qu’ils goûtent aux délices du nous après avoir si longtemps souffert des affres des moi désunis et désarticulés. Devenus ‘’hirak’’, ils ont vu de quoi ils pouvaient être capables. Plus jamais ils ne seront comme avant !» «De ce point de vue, on peut dater la naissance du peuple algérien du 22 février 2019», soutient-il.

La révolution est, explique-t-il, «un changement de sa vision du monde avant d’être un changement du décor extérieur, du régime politique ou des lois. C’est le premier qui conduit au second, et non l’inverse».

«Le but de ce point de situation n’était pas de se demander où on en est depuis trois mois mais où en sommes-nous depuis 3000 ans», conclut-il.

M. S.

Comment (31)

    à Monsieur Boukrouh
    20 mai 2019 - 12 h 03 min

    Bonjour Monsieur Boukrouh

    Dans votre dernière tribune publiée sur votre page facebook vous évoquez l’idée d’une élection présidentielle à l’échéance prévue (juste à la fin du « mandat » de Bensalah), bien sûr vous refuser les 3 B, mais encadrée par des personnes intègres et des règles revues et corrigées ! Bien ! Mais quid de la modification de la Constitution, quid de l’a modification de la loi électorale ? Faut-il au préalable d’abord changer la Constitution ou bien aller d’abord à l’élection présidentielle en chargeant le futur président élu se gérer la transition de la transition ? C’est là le vrai débat !

    Moi je trouve bizarre et anormale que des personnalités politiques et certains chef de partis ne soient pas précis à ce sujet alors que le simple des mortels sait que la Constitution de 2016 est une constitution hyper présidentielle faite sur mesure par Boutelika et pour lui-même et que la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) n’est pas bien établie !

    Monsieur Boukrouh , est-ce que ce n’est pas de l’inconscience politique, de l’aberration politique que de commencer par une élection présidentielle, pour soit disant éviter un « vide constitutionnel », sans avoir mis en œuvre au préalable les bases de la transition démocratique et de l’Etat de droit ?

    La solution idoine pour un esprit logique, rationnel qui ne s’encombre pas de trop de scénarii divers et variés partisans serait la suivante : désignation pour une période donnée d’une instance collégiale intègre chargée de gérer la transition, désignation d’un gouvernement de compétences pour gérer le pays en attendant la normalisation, proposer par voix référendaire au peule algérien une nouvelle constitution et une nouvelle loi électorale à soumettre le même jour pour gain de temps, créer une instance indépendante d’organisation et de contrôle des élections pour aller enfin plus sereinement d’abord à l’élection présidentielle puis ensuite aux élections législatives et locales ! Le travail de réflexion devrait se concentré sur çà et non sur « des opportunistes soutenus par des médias complices » , qui est un autre sujet pas très urgent !

    A mon humble avis, la Constitution serait simplement revue et corrigée par quelques juristes, quelques constitutionnalistes, quelques représentants des ligues des droits de l’homme, de divers syndicats et de la société civile. On n’est pas obliger de tout changer dans la Constitution actuel, mais quelques points relatifs à la gouvernance et au bon fonctionnement des institutions dignes d’une vraie république. Cette nouvelle Constitution doit se concevoir nécessairement en fonction des aspirations du hirak qui, lui ,sait ce qu’il veut et n’a pas été créé par des forces occultes ni des officines étrangères comme veulent nous le faire croire certains. Une fois bien ficelée, cette nouvelle Constitution sera simplement soumise au référendum populaire qu’on peut organiser très rapidement. Il me semble que des « personnalités » et certains chefs de parti politiques sont pour la thèse de l’organisation de la présidentielle avant toute choses sans aucun préalable ! Et vous, êts pour ou contre ? Pour moi aller àla présidentielle avant la modification de la Cosntitution et de la loi électorale est de inconséquence politique, c’est un risque politique, c’est mettre la charrue avant les bœufs. Si on se trompe encore une fois demain, se sera beaucoup plus dur de redresser la barre car un président élu avec la même constitution pourra facilement détourner ou retarder les objectifs du hirak à sa guise (régime présidentiel), d’autant que les relais de l’ancien système ne sont pas facile à mettre hors d’état de nuire aussi rapidement !

    Est-ce clair , est-ce réalisable , est-ce utopique , est-ce impossible à mettre rapidement en œuvre ?? Par ailleurs, j’estime pour ma part qu’envisager une « Constituante » comme le demandent certains, est trop risqué pour le pays vu les « ruptures » idéologiques, linguistiques, culturelles et cultuelles toujours existantes dans le pays et qui ont été exacerbées sciemment par le pouvoir politique de 62 et même avant ! Une Constituante risque de faire resurgir les démons de la division et nous faire perdre du temps par des palabres inutiles interminables ! On sait désormais que notre peuple, notre société est reconnue plurielle et diversifiée, ne remuons pas trop la mayonnaise. Voilà où sont les vrais sujets, ya si Boukrouh !

    PS : j’adore la précision, la clarté de la pensée sans trop de fioritures ! Est-ce un défaut ? Voilà comment je conçois la sortie de crise, dépoussiérée de toute philosophie politico-idéologico-tactique ! Ce n’est qu’après la réalisation d’un tel projet que la lutte politique partisane reprendra ses droits en toute liberté ! A plus et bon courage à vous !

    Il doit avoir les oreilles qui sifflent
    20 mai 2019 - 10 h 04 min

    Le premier ciblé doit être El Doctor Sadi et son parti le RCD, la girouette, le diviseur, l’opportuniste qui nous sort un article jour pour nous assommer avec ces analyses à 2 balles en nous tirant toujours vers le passé. Il n’a pas compris que le pays est constitué de 80% de jeunes qui veulent regarder devant avec le vivre ensemble, un pays ouvert, une économie créatrice de richesse. L’Algérie par riche histoire, son métissage, son brassage, ses cultures diverse et variées et son maillage est déjà un pays qui vit en harmonie avec son identité sauf qu’il y a toujours des rétrogrades pour nous mettent des problèmes identitaires pour mieux nous diviser. Merci Mr Boukrouh, de nous rappeler ce NOUS qui fait l’Algérie Républicaine.

    Mohammed Bekaddour
    20 mai 2019 - 3 h 07 min

    @Les Algériens, selon lui, «ne formaient pas un tout homogène mais un tas hétérogène : ethnies, tribus, aârouch, ‘’açabiyate’’, dwawars…» Et d’après lui, «ce n’est qu’aujourd’hui qu’ils goûtent aux délices du nous après avoir si longtemps souffert des affres des moi désunis et désarticulés.
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    Ben, cher Monsieur B/Boukrouh, La Carte Nationale d’Identité algérienne a une histoire, il y avait plus de neuf millions d’illettrés en 1962, peu à peu remplacés semble t-il par des lettrés aveugles, le « Nous » était pourtant écrit dans chaque C.N.I algérienne, il fallait peut-être avoir des lunettes, comme vous ? Il faut avoir UN DOCTORAT d’état pour pouvoir lire une C.N.I !!! Idem pour tous les textes, y compris la Constitution… En 1962, après le départ de l’usine de fabrication des illettrés nommée France, nos illettrés exhortaient leurs enfants par cette injonction digne de Jibril : « Lisez, lisez ! »… Le futur président devra avoir pour introduction à ses discours : Lis, ô Peuple algérien, lis ce qui est écrit sur le fronton de tes APC, « Par le peuple et pour le peuple »… Chasse de ton territoire tous ceux qui jouent Illettrés, ôtes leur La C.N.I algérienne !

    Enya
    20 mai 2019 - 1 h 58 min

    y a si Boukhrouh ..stp restes en 2019 c’est bien deja que l’on sache quelle est cette date , alors aller vers le neant de l’Histoire : 3000 ans en arriere , sincerement deja que l’on est incapable de relater avec honneteté la Revolution de 1954 , que dire de 3000 ans ..ce qui est incroyable chez ce genre de personnage c’est qu’ils ont reponse a tout alors qu’ QU’ILS NE CONNAISSENT RIEN

    Felfel Har
    19 mai 2019 - 19 h 59 min

    Le climat ambiant actuel est propice à l’émergence de multiples opportunistes, qui naguère, n’incluaient pas le peuple algérien dans leurs calculs politiques/politiciens. Égoïstes et égocentriques, ils ne pensaient qu’à eux pour glaner quelques prébendes/privilèges, à titre personnel.
    Chacun suppute ses chances de se voir plébiscité par le peuple et verse dans la posture et la gesticulation pour promouvoir sa candidature. Peine perdue, car le peuple ne veut plus de ces vieux chevaux de retour qui ont lamentablement échoué dans leurs tentatives, (si tant est qu’ils ont vraiment essayé) de construire une démocratie en Algérie « with liberty and justice for all ».
    Nous ne réussirons pas la renaissance de la patrie algérienne avec des « has been » qui jouaient des coudes pour des obtenir des postes dans l’ancien régime. Ils ont joué et ils ont perdu. Plus question de les laisser revenir à la table des jeux! Rien ne va plus, les jeux sont faits!

    mohamed
    19 mai 2019 - 19 h 40 min

    un ex opportuniste qui nous sort sa seance de moralité alors que ce faux politicien qui respirait dans les années 90 l’air pure à la residence de club des pins avec ses maîtres qui lui ont offert un poste de ministre de commerce,aujourd’hui il revient pour nous radoter ses discours caducs sans interet,sauf peut-être pour essayer de se faire une place dans ce mouvement.

    Nasser
    19 mai 2019 - 19 h 22 min

    Là, C’est bien ! On sent un effort d’analyse avec un début d’explication logique!
    Merci

    Anonyme
    19 mai 2019 - 19 h 21 min

    ENFIN REVOILÀ SI BOUKROUH..VOUS NOUS AVEZ MANQUE…OU ÉTIEZ VOUS PENDANT CES 3 MOIS….J AURAI SOUHAITE VOUS RENCONTRER SUR LE PARVIS DE LA GRANDE DAME PARDON LA GRANDE POSTE….LE VERBE TRANCHANT…L IDEE CLAIRE….LA PHRASOLOGIE INTACTE….L ANALYSE PERTINENTE….MERCI.

    Clovis
    19 mai 2019 - 19 h 07 min

    Je ne sais pas si Boukrouh a eu un parcours discutable, mais je retiens de lui des chroniques bien ecrites et pleine de bon sens. Il a en tout cas raison de denoncer les opportunistes de la derniere heure qui veulent prendre le train en marche et se decouvrent un amour pour le peuple et ses motivations. Par exemple le plus opportuniste d’entre eux, qui continue a se prendre pour le zaim qui donne des directives et des consignes a ses sujets, pousse par son ego demesure. Il n’a toujours rien compris : said saadi degage !!! On ne veut ni de toi ni de tes conseils.

    Anonymous
    19 mai 2019 - 19 h 05 min

    Ya Si Boukrouh vous devriez commencer par restituer l’argent que vous avez volé au trésor public pour vous acheter votre actuelle imprimerie à Beyrouth centre-ville (Biel) et votre résidence secondaire sur les hauteurs de Beyrouth (zone résidentielle de Baabda).
    Ces informations sont facilement vérifiables.

      Anonyme
      20 mai 2019 - 3 h 45 min

      Ce n’est pas bien d’accuser sans preuves. C’est trop facile. Chacun d’entre nous pourra raconter ce qu’il veut sur n’importe qui d’autres et c’est malsain. On veut bien te croire apporte nous juste la preuve.

    K.DZ
    19 mai 2019 - 18 h 32 min

    Le revoilà l’auguste esprit qui toisait le ghachi, les sous officiers et autres éboueurs du haut de sa science infuse (…) pour re-découvrir un peuple et décréter sa date de naissance du 22 et, en filigrane, faire une offre de service au Hirak pour accrocher sa locomotive qui carbure au….fiel et nous montrant la lune.

    Djazaïri
    19 mai 2019 - 18 h 02 min

    Je le trouve un peu aigri le Boukrouh. Il n’a peut être pas digéré le fait de n’avoir rien vu venir de cette révolution, lui qui s’est toujours considéré comme le représentant idéal des algériens: nationaliste! islamiste! moderniste! Le seul soucis c’est que son projet était utopiste. L’islamisme n’a jamais produit et ne produira jamais un état moderne. Malheureusement il aura fallu à certains 250000 morts pour se rendre compte que la piété n’est pas un témoin de probité et encore moins de compétence et que les Omras et Hadjs n’ont pas empêché nos gouvernants de piller le pays

    Digage!
    19 mai 2019 - 16 h 53 min

    Boukerouh a eu raison de se planquer, par les temps qui courent on ne sait jamais, il risque de se retrouver au Tiribunal militaire de Blida pour un simple stationnement non autorisé. Mais reconnaissons lui au moins le mérite d’avoir titillé Gaid Salah en 2107 lors de ses fameux échanges musclés par presse interposée. Il a déclaré que « sous Gaid Salah, l’ANP est « devenue l’armée du Président » ». Et il n’avait pas tort à l’époque, au vu des discours lénifiants de Gaid Salah sur Fakhamatouhou. Les archives existent sur le web pour ceux qui veulent consulter. Et je ne suis pas du tout adepte de la pensée Benabiste.

    samir
    19 mai 2019 - 15 h 45 min

    Après avoir passé l’essentiel de son temps à descendre en flamme et à juste titre l’horrible Bouteflika et son régime corrompu, pour finir par intégrer son gouvernement durant des années sans jamais rechigner ni trouver à redire, et ce jusqu’à être viré, prouve au mieux qu’on est un fieffé cachiriste hypocrite, au pire un pourri. Et accessoirement, les deux à la fois

    RAYES EL BAHRIYA
    19 mai 2019 - 15 h 19 min

    Un sbire de BENNABI …
    MAITRE de la langue de bois …

    Khorrotov
    19 mai 2019 - 15 h 15 min

    Il est toujours bon de prendre ce qui est utile chez les autres, à fortiori d’un acteur de la vie intellectuelle et politique algérienne. Savoir écouter permet d’apprendre. Monsieur Boukrouh a été ministre un certain temps sous Bouteflika, est-ce un délit? N’existent-ils point de responsables honnêtes, compétents ayant exercé sous son règne? Qu’est ce que cela peut bien signifier de tout rejeter?

    صالح/ الجزائر
    19 mai 2019 - 15 h 01 min

    Mais il ne faudrait pas oublier que l’objectif de la volonté populaire a été , avant longtemps , le départ «.. du ‘’système’’ , qui n’est pas né il y a vingt ans.» , auquel vous avez fait parti en se portant candidat à la première élection présidentielle pluraliste de 1995 , et en acceptant les postes de ministre entre 1999 et 2005 !.
    Les opportunistes sont toujours là en attente , et il est difficile de les découvrir , et donc de les « dégager » , ils n’affichent pas leurs propres visages .
    Votre approche : Les Algériens «ce n’est qu’aujourd’hui qu’ils goûtent aux délices du nous après avoir si longtemps souffert des affres des moi ..» n’est pas convaincante , car «nous» est apparu depuis bien longtemps , et la dernière fois , peut être la plus importante , au premier Novembre 1950 .
    Ce jugement : «De ce point de vue, on peut dater la naissance du peuple algérien du 22 février 2019» , n’est pas assez loin d’un certain autre : «..Et cependant, je ne mourrai pas pour la patrie algérienne, parce que cette patrie n’existe pas. Je ne l’ai pas découverte. J’ai interrogé l’histoire, j’ai interrogé les vivants et les morts, j’ai visité les cimetières, personne ne m’en a parlé..».
    Les Algériens qui «ne formaient pas un tout homogène mais un tas hétérogène : ethnies, tribus, aârouch, ‘’açabiyate’’, dwawars…» ne sont pas un tas plus hétérogène , de point de vue ethnies, tribus , aârouch , dwawars , religion et sectes .. (mais autrement) que la première puissance mondiale , et la «plus grande démocratie du monde» où il y a même des intouchables .
    Le malheur d’Al-ghashi( الغاشي ( c’est qu’il manque terriblement d’élites capables de le mener vers le progrès .

    samir
    19 mai 2019 - 13 h 42 min

    L’hypocrisie et le double jeu en eaux troubles enfin démasqués.
    C’est tout sauf une mauvaise nouvelle.

    Gatt M'digouti
    19 mai 2019 - 12 h 24 min

    Tiens tiens tiens !! Le Boukrouh s’éduque au fil du temps : le « ghachi » devient maintenant peuple !!!
    De tout son parcours politique et de ses palabre « Benabiennes », l’histoire n’a retenu que le mot « Ghachi  »
    DÉGAGE !!!!!!!

      Nida
      19 mai 2019 - 19 h 11 min

      Le GHACHI , le peuple Algérien l’été vraiment c’est une vérité et il ne faut pas le prendre pour une insulte . GHACHI veut dire une masse qui vie sans idéal sans principe sans avenir désirer sans aucune homogéneité completement diviser sur tout ( 40 Millions algeriens 40 Millions d’entraineurs ) . Nous étions un grand ghachi espérons qu’on est devenu un grand peuple apres le 22 fevrier 2019.

    OK ont à captés
    19 mai 2019 - 12 h 19 min

    Rien à redire.
    Cela me paraît correctement explicite.

    kad
    19 mai 2019 - 12 h 19 min

    Monsieur Boukrouh voguait doucereusement dans son onirisme ambiant ou il se voyait acclamé par le peuple pour venir en sauveur exclusif. Mais la réalité était tout autre, c’est ainsi qu’il se réveille en plein cauchemar, désemparé de se voir comme une quantité négligeable. Il gesticule à tour de bras, au point de traiter le Hirak de plèbe. Alors je vous le demande, qui est opportuniste? Son égocentrisme l’empêche de faire preuve discernement. Vous faites ainsi parti de la confrérie très restreinte de ceux qui se sont trompés de peuple.

    samir
    19 mai 2019 - 11 h 01 min

    Ah Boukrouh !
    Infatigable grand pourfendeur du bouteflikisme triomphant et de son pouvoir autocratique personnel dans de longues tribunes rédigées avec talent dans bon nombre de journaux nationaux, jusqu’à ce qu’….Il soit nommé ministre dans un des innombrables gouvernements H’mimed Ouyaourt.
    Et alors là, disparu le Boukrouh.
    Aux abonnés absents le Boukrouh.
    En état de coma léthargique profond le Boukrouh.
    De lui, on n’entendait plus désormais qu’un « slurp, slurp » caractéristique, signe que la soupe était bonne.
    Et il ose encore la ramener en accusant les autres d’opportunisme….
    Mais il est vrai qu’en tant que grand spécialiste en la matière, il nage en eaux putrides connues.

    Anonyme
    19 mai 2019 - 10 h 55 min

    IL veut dire voila je suis toujours la,vous m avez oublier .

    icialG
    19 mai 2019 - 10 h 51 min

    Apres une si longue période d obscurantisme on aura du mal a se débarrasser de tout les mauvais éléments qui ne cesserons jamais d essayer de mettre le grain de sable dans le rouage ,raison de plus pour être maître des opinion et prudent avec celle des autres

    Chelabi
    19 mai 2019 - 10 h 48 min

    Boukrouh, c’est comme bousaadia, il surgit toujours quand on l’attend le moins. Dans sa besace, il a toujours un tour à nous montrer avec une dose de sérieux qui n’est, en fait, que coquetterie ‘intellectuelle’. Ce has been qui a essayé un tas de choses, sans jamais en faire aboutir une seule, est un sophiste né qui croit tout savoir et, en fait, ne sait rien. Il a traité le peuple de ghachi, autrement dit, un ramassis de zombies qui occupent une terre nommée Algérie. Il le répète dans son texte d’une certaine façon.
    Sommé de se la boucler, il y a moins d’un an par Gaid Salah lorsque ce dernier était encore un farouche défenseur de Bouteflika, il revient sur le devant de la scène à la faveur du Hirak avec une autre trouvaille digne d’être répertoriée dans le Guiness des inepties politiques.
    Son auguste personne assène péremptoirement  »…De ce point de vue, on peut dater la naissance du peuple algérien du 22 février 2019». Rien que ça!!!!!
    Mr Boukrouh, on peut penser que ce peuple s’est mis en réserve de la république depuis l’été 62, lorsque l’armée des frontières a fait main basse sur le pouvoir, mais on ne peut pas dire que ce peuple n’existait pas avant le 22 février 2019. En fait, il ne fait que revenir aujourd’hui sur le devant de la scène comme il l’a été en 1954 lorsque vint le moment de bouter le colonialisme français hors des terres algériennes. C’est ce même peuple soudé qui a fait la révolution algérienne qui défile depuis 13 vendredis pour tenter de recouvrer sa liberté confisquée .
    Ne vous en déplaise, ya si Boukrouh, vous qui fûtes un des scribes de Bouteflika du temps béni des soupes chaudes!

    BEN
    19 mai 2019 - 9 h 13 min

    Personnage toxique. Ce n »est lui qui s’est pavane sur les chaînes marocaines pour dire à propos de sahara occidental que l’Algérie a perdu car elle vit sur des principes alors que le maroc a gagné la terre. Franchement!!!

    EL BARROUD
    19 mai 2019 - 8 h 57 min

    Enfin ! Mr Boukrouh se réveil;mais malheureusement il a raté le bon train,essayez d’attendre le prochain,si il aurait un;aux suivants

    Ancien DZ
    19 mai 2019 - 8 h 49 min

    C est de la rerhorique de Malek Benabi recyclée.
    On dirai que Boukrouh veut régler ses compte avec d anciennes figures qui ont mieux réussit. Un tantinet aigri, donneur de leçon et paternaliste. Le memel réflexe des anciens apparachick écartés du pouvoir, même s’il n’en a jamais fait parti.
    Bref, il est dépassé par le hirak comme plein d autres, il essaye d exister, mais le hirak n à pas besoin de lui ni des anciennes figures des années 90.

    Tredouane
    19 mai 2019 - 8 h 00 min

    Je sais pas juste une impression;revenir de loin;pour dire «ne formaient pas un tout homogène mais un tas hétérogène : ethnies, tribus, aârouch, ‘’açabiyate’’, dwawars…» c’est juste une autre version de je me suis trompe de société ,donc je ne lui fait nullement confiance.

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