Cannes : «Parasite» du Sud-Coréen Bong Joon-ho remporte la Palme d’or
Le film Parasite du Sud-Coréen Bong Joon-ho, qui dépeint la violence des inégalités sociales, a remporté la Palme d’or, samedi, en clôture du 72e Festival de Cannes, ont rapporté des médias locaux.
«Merci beaucoup. Je suis très honoré, j’ai toujours été très inspiré par le cinéma français, je remercie Henri-Georges Clouzot et Claude Chabrol», a commenté Bong Joon-ho, premier cinéaste de son pays à décrocher la suprême récompense cannoise. Bong Joon-ho est considéré comme le grand représentant de la nouvelle vague cinématographique de Corée du Sud. Il fait partie d’une génération dite les «enragés», ainsi qu’ils sont surnommés dans leur pays, dont figure Park Chan-wook qui avait remporté le Grand Prix de Cannas en 2004, avant celui du Jury en 2009 pour Thirst, ceci est mon sang.
Avec le film Parasite qui relate un drame familial mâtiné de thriller et dépeint la violence des inégalités sociales avec une immense maîtrise formelle, que Bong, ancien étudiant en sociologie à l’université Yonsei de Séoul, obtient la reconnaissance suprême.
Palmarès du 72e Festival de Cannes dévoilé samedi soir :
– Palme d’or : Parasite du Sud-Coréen Bong Joon-ho
– Grand Prix : Atlantique de la Franco-sénégalaise Mati Diop
– Prix du jury : Les Misérables du Français Ladj Ly et des
Brésiliens Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles
– Prix de la mise en scène: les Belges Luc et Jean-Pierre Dardenne pour
Le Jeune Ahmed
– Prix d’interprétation masculine : l’Espagnol Antonio Banderas pour Douleur et Gloire de Pedro Almodovar
– Prix d’interprétation féminine : l’Anglo-américaine Emily Beecham pour Little Joe de Jessica Hausner
– Prix du scénario : Portrait de la jeune fille en feu de la Française Céline Sciamma
– Mention spéciale du jury : It must be heaven du Palestinien Elia Suleiman
– Camera d’or : Nuestras madres du Guatémaltèque César Diaz
– Palme d’or du court-métrage : La Distance entre le ciel et nous du Grec Vasilis Kekatos
– Mention spéciale du court-métrage : Monstruos Dios de l’Argentine Agustina San Martin.
R. C.