Benflis réagit au discours de Gaïd-Salah : «Une base réaliste pour une sortie de l’impasse»

Talaie benflis
Ali Benflis, président du parti Talaie El-Houriyet. D. R.

Par Mounir Serrai Ali Benflis estime que «le discours prononcé à Tamanrasset par le chef d’état-major de l’ANP pose des jalons importants sur la voie de la recherche d’un règlement à la grave crise politique, institutionnelle et constitutionnelle que vit notre pays». Ce discours présente, selon Benflis, «une base réaliste et solide à partir de laquelle il devient possible d’envisager une sortie de l’impasse actuelle».

«En effet, ce discours propose le recours au dialogue national comme voie obligée de sortie de cette impasse», ajoute-t-il, précisant que «ce dialogue s’impose comme une nécessité impérative dès lors qu’il répond pleinement à une préoccupation très largement partagée, celle de mettre le pays sur le chemin de sortie de crise le moins long, le moins risqué et le moins coûteux politiquement, sécuritairement, économiquement et socialement».

«L’opportunité et la pertinence de ce discours tiennent au fait qu’il se fonde sur trois réalités politiques majeures qu’il est utile de mettre en relief. La première de ces réalités politiques commande de méditer les leçons douloureuses d’un passé encore récent dont il importe de prémunir le pays contre leur répétition tragique», relève-t-il. La deuxième de ces réalités politiques, selon Benflis, «tient à la transformation de grande ampleur que la révolution démocratique pacifique a mis en marche et dont il importe de satisfaire les exigences». La troisième de ces réalités politiques, toujours d’après Benflis, «est liée au facteur temps qui, ignoré, peut valoir au pays un surcroît d’épreuves, de tensions et de dérives imprévisibles et qui, pris en compte, peut le mettre en position de force pour relever les formidables défis qui se dressent dès à présent sur son chemin».

«En partant de ces réalités politiques, le discours de Tamanrasset précise les contours du dialogue proposé. Il en établit le cadre, il en définit l’objectif et il en expose la méthode», conclut-il, considérant que «le cadre est celui de la satisfaction des revendications de la révolution démocratique et pacifique, notamment au moyen de la libre expression de la volonté et de la souveraineté populaires».

«L’objectif est celui de l’organisation de l’élection présidentielle dans des conditions incontestables et irrécusables. La méthode est celle des concessions réciproques, seule à même de dégager des points de convergence et d’entente de nature à hâter la réalisation de la sortie de crise», soutient Benflis, pour lequel «il apparaît clairement de ce discours que l’ANP, fidèle en cela à un devoir historique et consciente de ses responsabilités patriotiques, assume un rôle de facilitation dans le dénouement de la crise actuelle. Ce rôle de facilitation est souhaité, opportun et utile. Plus que jamais, il met le règlement de la crise à portée de nos mains».

M. S.

Comment (16)

    Vroum Vroum ????..
    30 mai 2019 - 23 h 10 min

    Alors le Chef d’État Major et l’ANP appellent au Dialogue , en d’autres termes il s’agit de négociations pour un mode de Gouvernance , un feuille de route à négocier , dans ce dialogue il faut être deux , l’ANP qui accompagne le dialogue et l’autre partie (mouvement Populaire ) qui propose … encore faut-il que du mouvement Populaire sortent des interlocuteurs fiables et compétant …tous ceux qui pointeraient le bout du nez , on leurs dit degage , alors selon vous que faire ??.. Selon moi le Chef d’État Major ouvre la porte des négociations (Dialogue ) , donc le mouvement Populaire enfin reconnu comme force doit soit désigner une Personalite neutre , fiable ou un Groupe de deux ou trois ou quatre interlocuteurs qui le représente au Dialogue …Sans réponse du mouvement Populaire , l’ANP devra prendre l’initiative et elle sera légitime . .Quand l’ANP vous reconnaît, vous offre le Dialogue (Négociation ) et que vous le refusez, , cela est perçu comme une offense .. Mr Benflis même si je ne voterai pas pour lui , reconnaît la porte ouverte par l’ANP ..

    Lghoul
    30 mai 2019 - 22 h 02 min

    En kabyle on dit pour un type pareil: « VOUR NEFRI ». Jamais j’ai compris ce que veut ce type ni ce qu’il est. Qu’est ce qu’il veut au juste a 74 ans ? Se peut il qu’il soit lui aussi devenu un autre « headless chicken » ? Un poulet sans tete mais toujours vivant et qui court dans toutes les directions ?

    UMERI
    30 mai 2019 - 11 h 13 min

    Mr Benflis, ne rate pas une seule occasion, pour se rapprocher des propositions de G. Salah, il se positionne, au cas ou, pour revenir aux affaires. Mais, le pouvoir a choisi son poulain, il y a bien longtemps, en propulsant Abdellaziz Belaid, afin de casser le Sieur Benflis. S’il veut se rendre utile, le mieux pour lui, il ,n’a qu’a soutenir les revendications du peuple, pour un changement qualitatif du pouvoir en Algérie, a savoir un Etat de Droit, seule issue, pour le salut de notre peuple.

    Zaatar
    30 mai 2019 - 6 h 28 min

    Tout le monde a compris le jeu et les intentions du Maitre des lieux. Tout le monde a saisi l’appel du roi des animaux à venir à table sachant l’inéluctable issue du banquet. Encore une fois, comme l’a si bien dit notre ami Karamazov, ils répondent tous à l’appel, l’un après l’autre, ils viendront tous autour de la table pour le festin, sachant que la part du lion est déjà réservée. On veut alors se réserver une part, la meilleure possible et ça commence à se bousculer au portillon. Ils sont venus ils sont tous là, des qu’il ont entendus ce cri, il va mourir le dindon de la farce.

    Blida
    30 mai 2019 - 3 h 23 min

    L’avantage de ce genre de crises est que ça fait tomber bien des masques !!!
    On laissera à chacun conclure de quel côté se place Benflis et quelle serait sa crédibilité

    En passant, on n’entend plus parler l’autre Général : Ali Guediri ! lui qui jurait qu’il voulait changer le système, curieusement, il rate une belle occasion pour le faire !

    Moralité: tous les mêmes ou presque !

    Anonyme
    29 mai 2019 - 23 h 32 min

    L’extremisme, les passions, l’irresponsabilité, les boycottes , les refus catégoriques, ne nous mènent
    A nul part, au sans issue, et au saut dans l’inconnu,
    (anarchie, déstabilisation, paralysie du pays, et de son économie…..)
    Il faut un dialogue constructif, démocratique, responsable, et sage, qui rassemblent les forces vives
    Qui pourraient nous mener au début de la solution de la crise institutionnelle algérienne, par étapes,…..
    Et la transition comme début d’un processus démocratique,relativement,long de changements,et de réformes

    K. DZ
    29 mai 2019 - 22 h 13 min

    Benflis c’est le cheval de Troie de l’opposition, rien de moins.

    M.S
    29 mai 2019 - 22 h 03 min

    Un civil qui est en partie responsable de la situation actuelle qui doit se soumettre à un militaire que personne n’a mandaté pour résoudre la crise qui secoue notre pays, est une très bonne preuve qu’on ne sortira jamais de l’auberge.Dégagez tous!!!!

    Chelabi
    29 mai 2019 - 21 h 25 min

    Je ne sais pas qui est le lunetier de benflis mais il doit avoir un bien mauvais.
    Gaid Salah utilise des mots lénifiants mais il n’abandonne jamais ses principes. Il continue de mettre de l’avant une solution constitutionnelle, une élection présidentielle et surtout il dit qu’il faudra négocier avec le pouvoir en place c’est à dire Bensalah et Bedoui. Deux personnes que le hirak ne veut pas voir en photos.
    Alors y’a si benflis qu’est ce te rend si heureux alors que rien ne s’y presse si ce n’est la proximité du pouvoir.

    Benflis ne veut pas être en reste !
    29 mai 2019 - 19 h 03 min

    Le petit doigt sur la couture du pantalon, il rejoint tous ceux qui ont déjà goûté à la coupe depuis 57 ans et qui ont tous sonné la charge à tour de rôle ces derniers temps pour qu’à nouveau on ramène la coupe à la maison. Ne surtout pas rompre la bonne tradition ! Gaïd vous le rendra.

    Med
    29 mai 2019 - 18 h 40 min

    Ce Benflis prenait ses ordres de Belkheir en tant que Chef de Cabinet a la présidence. Il a cautioner le corrompu Bouteflika et maintenant if fait le Chita a Gaid Salah? C’est grave. Il mangeait le mouton avec Depardieu et Khalifa a la présidence. FAKOU y’a Benflis

    Discours de Gaid et ses lèche-cul !
    29 mai 2019 - 18 h 00 min

    Ces partis politiques qui lèchent les bottent de Gaid Salah, lui baise la main comme dans la tradition maghzen marocaine mais là-bas au moins c’est une culture et une tradition, donc ces partis politiques comme le FLN, RND,TAJ, MPA et Talaie El Houriat de Benflis, ne se rendent pas compte qu’ils font du bien au hirak, à l’insurrection citoyenne car çà le convainc et le persuade que la proposition de Gaid Salah n’est pas à son avantage !

    Partir .... avec sa brosse !
    29 mai 2019 - 17 h 42 min

    Avec cette déclaration , Benflis doit être exclu du hirak et ne doit plus parler en son nom ! Qu’il aille chez Gaid avec sa brosse, c’est mieux pour lui !

    recrutement d'un cachiriste !
    29 mai 2019 - 17 h 33 min

    Voilà encore ce Benflis , ancien cachiriste du FLN de 62 et du système, qui accepte désormais l’à-plat-ventrisme pour se rallie à la thèse de Gaid , comme le FLN, le RND, le TAJ et le MPA. Il a quitté le cachirisme juste un temps quand l’armée lui a refusé de succéder à Bouteflika lors de l’élection présidentielle de 2014 et là il revient à sa spécialité.

    Ici dans sa déclaration il fait l’éloge du discours de Gaid à Tamenrasset exactement dans la même langue de bois et sans aucune remarque ou avancée digne de foi ! Cela s’appelle du cachirisme pur, dur et incurable !

      Massirucci
      29 mai 2019 - 22 h 42 min

      Vous voulez quil dit non au dialogue?,rester dans.l’impass ,doit til dir merd a larmee?

    Bof
    29 mai 2019 - 17 h 23 min

    Voilà, c’est bien Mr Benflis, vous avez appris la leçon. Comme Mokri. Il faut d’abord faire allégeance à Fakhamatouhou II, Gaid Salah, dire tout le bien que vous pensez de lui, lui cirer un peu les randjass, ensuite vous serez accepté à la table du Dialogue. c’est simple.

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