Le mensonge du Makhzen sur la non-acquisition du système russe S-400
Par Karim B. – Le Makhzen a trouvé la parade pour justifier son incapacité à acquérir le très performant système de défense antiaérien russe S-400. La raison invoquée par les cercles proches du régime de Rabat est que le Maroc n’a pas voulu doter son armée de cet arsenal hypersophistiqué – sans doute le meilleur au monde – auprès de la Russie pour éviter une crise avec les pays alliés, notamment les Etats-Unis, la France et certaines monarchies du Golfe.
Mais des sources informées ont révélé que c’est plutôt la Russie qui refuse de vendre des armes stratégiques au Maroc. «Moscou réserve ce type d’armement ultrasophistiqué à sa propre armée et aux armées des pays avec lesquels la Russie entretient des relations stratégiques, à l’instar de l’Algérie», expliquent nos sources qui précisent que «la vente d’armes par les deux superpuissances, que sont les Etats-Unis et la Russie, n’obéit pas qu’à des considérations financières».
Nos sources en veulent pour preuve la différence criante qui existe entre les armes vendues par Washington à Israël et celles destinées aux armées arabes, comme l’Egypte et la Jordanie. «Les F-16 destinés à l’armée israélienne sont de loin plus efficaces que ceux que les Etats-Unis fourguent aux Egyptiens et aux autres pays arabes qui s’arment auprès d’eux. Ces derniers reçoivent des avions de chasse downgraded, c’est-à-dire aux capacités limitées parce que dépourvus des dernières technologies introduites sur ces appareils, de plus en plus performants, réservés à l’armée américaine et à ses alliés».
C’est dans ce même esprit que la Russie refuse de vendre ses armes les plus avancées à des pays comme le Maroc, de peur que celles-ci tombent entre les mains de l’ennemi. Un cas précédent a été révélé par le Mossad auquel la CIA, dans les années 1960, avait demandé de lui procurer un exemplaire du Mig-17 qui donnait des sueurs froides à l’armée américaine au Vietnam. Les services secrets israéliens ont alors pu en détourner un par le biais d’un officier de l’armée de l’air irakien dissident.
Le Makhzen a reçu une fin de non-recevoir catégorique de la part du Kremlin malgré sa persistance à vouloir obtenir le redoutable système de défense antiaérien mobile russe S-400, véritable bouclier capable d’accrocher 80 cibles et de contrôler jusqu’à 160 missiles.
K. B.
Comment (41)