Le Collectif des Mozabites en Europe «exige» la libération de tous les prisonniers politiques
Le Collectif des Mozabites en Europe condamne ce qu’il qualifie de «meurtre» de Kamel-Eddine Fekhar, décédé à l’hôpital de Blida alors qu’il observait une grève de la faim, et «exige la mise en place d’une instance d’enquête indépendante».
«Les responsables, à quelque niveau qu’ils soient, doivent être sanctionnés et garderont dans leur conscience ce drame à tout jamais», souligne le collectif dans un communiqué signé par son président, Abdallah Zekri.
Cette organisation appelle aussi à la «libération immédiate du professeur syndicaliste Hadj Brahim Aouf, du jeune Bahmed Lassaker, de Mohamed Baba Nadjar, le plus ancien détenu politique, et de Hadj Gharmoul, premier hirakiste toujours en prison et la libération immédiate de tous les détenus d’opinion et de toute personne arrêtée dans le cadre du mouvement citoyen du 22 février 2019».
«Kamel-Eddine Fekhar, médecin de profession, militant politique, était un détenu d’opinion. Il n’avait commis ni délit ni crime. Il est décédé, le 28 mai à l’hôpital Frantz-Fanon de Blida, suite à une longue grève de la faim qu’il a entamée durant sa détention. Les institutions judiciaires et carcérales du pays portent la pleine et entière responsabilité de son décès», note le collectif, estimant que «ce décès est la conséquence directe d’une détention arbitraire orchestrée par le wali de Ghardaïa» et que «le système porte une lourde responsabilité dans le décès de ce martyr de la liberté».
H. A.
Comment (33)