Cabales contre Nezzar : l’indic du Makhzen Nicolas Beau dévoile la filière
Par Houari A. – Le Français Nicolas Beau est revenu à la charge en s’en prenant à nouveau à l’ancien ministre de la Défense nationale le général à la retraite Khaled Nezzar. Action concertée qui allie désinformation sur les réseaux sociaux et les médias à la solde du Makhzen et manipulation de l’opinion publique sur la décennie noire.
Le directeur de Mondafrique, un organe dédié exclusivement au service du régime monarchique de Rabat, prend le relais en affirmant que l’ancien membre du Haut Comité d’Etat «fut un allié constant du DRS, notamment dans la répression sanglante des islamistes», regrettant que le général Khaled Nezzar «échappe de justesse au gel de sa fortune et à la fermeture de son site d’information Algeriepatriotique».
Nicolas Beau, qui fait partie de ceux qui avaient sabré le champagne trop tôt à l’annonce de la fermeture de notre site, ne s’est pas remis de sa désillusion partagée avec ses bailleurs de fonds à Rabat et Paris. Mais cela ne l’empêche pas de poursuivre sa campagne rémunérée contre celui qui a commandé l’armée algérienne au moment où le roi Hassan II jubilait à l’idée que l’Algérie devienne un «laboratoire» et où François Mitterrand croyait avoir enfin jeté l’ancienne colonie française dans les bras des intégristes moyenâgeux pour la recoloniser suivant un procédé diabolique : faire s’entretuer les Algériens et anéantir l’Etat.
Le plan a échoué, mais le Maroc et la France ont la rancune chevillée au corps. Procès intentés par d’anciens membres du FIS, le parti créé de toute pièce par le président socialiste et néanmoins ministre de l’Intérieur au moment des crimes coloniaux en Algérie, focalisation absolue et donc suspecte sur le général Khaled Nezzar qui a «massacré 250 000 Algériens» (sic) et fabrication du fameux «qui tue qui ?» qui absout les GIA de leurs crimes abjects et les impute à l’armée qui les a combattus jusqu’à les réduire à néant.
Quand le Français Nicolas Beau traite le général Khaled Nezzar de «traître», il ne se rend pas compte qu’il confirme ainsi que ceux, en Algérie, qui le ciblent par la calomnie et l’insulte sont dans le même camp que lui, révélant à la face du monde la collusion flagrante entre les détracteurs surexcités et forcément intéressés de l’ancien ministre de la Défense nationale avec les souffleurs embusqués qui alimentent Nicolas Beau en bobards et en argent.
H. A.
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