Le gîte de Thalelat, un havre de paix au cœur du Djurdura

Thalelat
Parc national du Djurdjura. D. R.

En plein cœur de la Grande-Kabylie, le gîte de Thalelat offre une vue est  à couper le souffle sur  le paysage féerique du Parc national du Djurdjura. Séjourner au milieu d’une sublime forêt, rien de tel pour se mettre au vert, se ressourcer et rentrer avec des images plein la tête.

Thaletat est situé à 1600  m d’altitude, dans le massif de l’Akouker, qui occupe le centre de la chaîne du Djurdjura. C’est un gîte traditionnel,  où il est possible de se restaurer et même passer la nuit.

Un bivouac artistique, du 27 au 30 juin au gîte de Thaletat, fera le bonheur les amoureux des arts et de la nature. Sont prévues des randonnées en journée, mais aussi sous les étoiles, ainsi que des baignades dans le lac et dans la rivière Verekmouche (Ath Yenni).

Le programme sera ponctué d’activités culturelles : un atelier de calligraphie sera animé par Lmnt, alors que Badia Lamani dirigera l’atelier de céramique. Des soirées musicales sont également prévues après les balades nocturnes, outre les projections de films algériens cultissimes : Tahia Ya Didou (1971) de Mohamed Zinet et El Manara (2004) de Belkacem Hadjadj.

Un dépaysement total qui ne ressemble pourtant en rien à un camping sauvage. En effet, tout est prévu pour assurer le séjour le plus confortable possible. Pension complète (cuisine traditionnelle, du petit déjeuner au dîner), équipe d’agents de sécurité et matériel de bivouac (tentes, sacs de couchage, etc.) à disposition.

R. C.

 

Comment (5)

    Kahina-DZ
    19 juin 2019 - 20 h 01 min

    Quel paysage de rêve !!!
    Il faut encourager le tourisme à l’intérieur de l’Algérie.
    C’est un très beau pays !!!

    Anonyme
    16 juin 2019 - 20 h 50 min

    Ce paysage je le connais, je le vois de chez nous quand je vais en Algerie et Dieu que c’est beau ! Je ne m’en lasserai jamais

    Bravo
    15 juin 2019 - 12 h 35 min

    Des initiatives à reproduire sur tout le territoire bravo, surtout pas de béton mais des concepts qui reflètent et s’adaptent a leurs propres régions.
    Bravo encore !
    Salutations .

    aameriou
    14 juin 2019 - 23 h 50 min

    au redacteur de l’article :
    le mot amazigh du gite-site est ,non pas Talelat , mais bien TALETAT qui veut dire « petit doigt ».
    cette langue existe depuis plus de 2000 ans, c’est son (oubli+mepris+abandon) par une bonne partie de notre peuple qui nous mis dans le petrin actuel.
    a bon entendeur …

    DJAZAYRI KHALDI
    14 juin 2019 - 23 h 30 min

    Et dire que nos équipes nationales ou nos clubs qui se préparent pour jouer ou prendre part à une compétition dans un pays situé à haute altitude, préfèrent les pays européens ou latino-américains que d’économiser des sommes colossales qui leur serviront durant leur saison en choisissant de se préparer au Djurdjura à 1600m d’altitude. Voilà une autre manière d’aimer son pays. Il n’y a pas si longtemps les entraineurs tunisiens ou marocains et français qui exerçaient et exercent toujours en Algérie emmenaient et emmènent toujours leurs clubs respectifs dans leurs pays respectifs car ils aiment leurs pays, mais nos dirigeants aiment bien les frais de mission. Le ministère de la jeunesse et des sports devra instaurer avec le service des impôts une imposition aux clubs sur tout stage qui se déroule à l’étranger.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.