La BAD, un «partenaire de confiance» pour l’intégration régionale en Afrique
L’Algérie a réitéré son engagement ferme pour l’intégration régionale du continent africain, a affirmé le ministre des Finances, Mohamed Loukal, à Malabo, où il a participé aux assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), a indiqué samedi un communiqué du ministère publié par l’agence de presse officielle APS.
S’exprimant lors de la deuxième session du conseil des gouverneurs consacrée au dialogue sur la question relative à l’intégration régionale pour une prospérité de l’Afrique, M. Loukal a souligné que «l’Algérie s’est toujours investie pleinement pour préparer les conditions nécessaires de la réussite de l’intégration africaine, en faisant de cette dernière une partie intégrante de ses différents programmes de développement, où des projets structurants de grande valeur aussi bien nationale qu’africaine, ont été inscrits».
Le ministre a cité, à ce titre, l’ambitieux projet de la route transsaharienne, reliant Alger à Lagos, la connexion du continent à travers la pose d’une liaison de fibre optique Alger-Lagos le long de la route transsaharienne, la signature de l’accord pour la mise en œuvre du mégaprojet de gazoduc Algérie-Nigeria et enfin les projets structurants à portée continentale favorisant une intégration effective dans le domaine des échanges.
Sur l’intégration des connaissances et du savoir, il a précisé que l’Algérie constitue une destination préférée des étudiants africains, en accueillant une moyenne de 5000 étudiants annuellement, toutes nationalités confondues. S’ajoute à cela des centaines de cadres formés annuellement au niveau des centres de formation spécialisée des institutions publiques (douane, police, protection civile) et ce, dans le cadre des efforts de l’Algérie pour contribuer à la formation de l’élite africaine.
Quant au rôle de la BAD, il a mis en évidence la dimension continentale de cette institution qui lui procure un avantage comparatif de taille pour, d’abord, mieux comprendre les défis de développement des pays africains et, ensuite, apporter les réponses appropriées à la réalité africaine pour permettre de faire face à ces défis.
Cette session a été une occasion pour partager les avis sur la vision engagée par la BAD en matière de renforcement de l’intégration régionale, sur les changements que la banque doit entreprendre pour renforcer son avantage comparatif en la matière et dans quelle mesure la BAD tire-t-elle efficacement parti de sa position unique de «partenaire de confiance» pour aider à accélérer l’intégration régionale en Afrique.
Par ailleurs, M. Loukal a participé aux travaux d’un événement consacré aux «Partenariats porteurs de transformation : résoudre le déficit énergétique de l’Afrique par le biais d’initiatives régionales». Cet événement a constitué une occasion pour aborder les défis et les opportunités d’une action collective dans le secteur de l’électricité aux niveaux régional et continental, la mobilisation de capitaux nationaux et internationaux pour des financements innovants dans le secteur de l’énergie en Afrique, le renforcement et l’harmonisation de la politique énergétique, de la réglementation et de la gouvernance sectorielle au-delà des frontières nationales et comment renforcer certaines nouvelles initiatives lancées par la BAD pour promouvoir la coopération dans le secteur de l’énergie.
R. E.
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