La preuve que les conspirateurs du «qui tue qui» ont infiltré les manifestations
Par Saïd N. – Plusieurs observateurs et médias nationaux et étrangers ont constaté que les manifestations de ce vendredi étaient émaillées, notamment dans la capitale, de slogans suspects et portant clairement l’empreinte des promoteurs de la vieille campagne politico-médiatique, orchestrée à partir de capitales occidentales, mettant en cause le rôle de l’ANP dans la lutte contre l’hydre terroriste durant les années 1990.
Ces slogans, scandés ou portés sur des pancartes largement répercutés sur les réseaux sociaux, se focalisent perfidement sur la personne de l’ancien ministre de la Défense nationale, le général Khaled Nezzar, avec des arguments aussi désuets que farfelus. En total déphasage avec le discours des manifestants qui, eux, continuent de réclamer un changement radical du système et l’instauration d’un Etat de droit, ces slogans infiltrés subrepticement au milieu des grandes foules trahissent la présence organisée et planifiée d’un ou plusieurs groupuscules dont le seul objectif était de tenter de greffer ce discours lugubre et usité du «qui tue qui» à cette belle et joyeuse épopée populaire qui, en dix-sept vendredis, ne s’en était jamais fait l’écho.
Ces intrus ont certainement espéré amplifier les attaques haineuses inspirées ou exécutées par les mêmes cercles traditionnellement hostiles à l’Algérie et à sa souveraineté et dont on a vu quelques spécimens ces dernières semaines. Il va sans dire que cet acharnement contre une figure emblématique de l’armée algérienne durant les années de braise accompagnait les premières incursions des résidus du FIS dissous dans les manifestations populaires, à Alger et dans d’autres villes du pays, pour tenter de récupérer le mouvement, en vain.
Cette cabale vient aussi à l’appui du redéploiement tous azimuts des anciens cadres du FIS, qui ont réussi, entre autres, à avoir une place durable au sein d’un important regroupement de l’opposition. En attendant, certainement, de réclamer leur réhabilitation.
S. N.
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