Ligue 1 Mobilis : trois points défalqués au CSC et à la JSK, les deux présidents de clubs suspendus deux ans
Les présidents du CS Constantine, Arama Tarek, et de la JS Kabylie, Mellal Cherif, ont écopé de deux ans de suspension ferme de toute fonction officielle et/ou activités en relation avec le football avec proposition de radiation à vie de toutes les compétitions ou activités sportives, a indiqué la Ligue de football professionnel (LFP) sur son site officiel.
La commission de discipline a décidé également de défalquer trois points aux deux équipes appliquée la saison prochaine suite aux déclarations aux médias des présidents du CS Constantine et de la JS Kabylie à l’issue de la dernière journée de la saison 2018-2019. Outre les trois points défalqués aux deux équipes, la commission de discipline a donné match perdu pour le CSC et la JSK de la 30e journée du championnat saison 2018-2019 sans attribuer les points à l’équipe adverse.
La JS Kabylie et le CS Constantine devront en outre s’acquitter d’une amende d’un million de dinars chacun. Tout a commencé à l’issue du match JS Kabylie-CABB Arréridj (2-0), disputé le 26 mai et comptant pour la 30e et dernière journée de Ligue 1 de football. Le président kabyle avait jeté un pavé dans la mare, en accusant le directeur général du CSC, Tarek Arama, de vouloir exiger la somme de 2,5 milliards de centimes pour battre l’USMA et offrir le titre à la JSK, chose que le dirigeant constantinois a niée en bloc.
La JSK comptait sur une défaite ou un match nul de l’USMA à Constantine pour remporter le titre, revenu finalement aux Algérois, vainqueurs (3-1). Quelques jours plus tard, Mellal a diffusé un enregistrement téléphonique avec Arama dans lequel ce dernier a accusé l’USMA de tentative de corruption, tout en incitant Mellal à verser aux joueurs constantinois une prime exceptionnelle pour les motiver à battre le club algérois.
Dans un communiqué publié récemment, l’USMA a rejeté toute tentative d’arranger le match : «Monsieur Arama devra répondre à la justice de notre pays pour ces graves accusations. La direction de l’USMA compte faire-valoir ses droits et poursuivre en justice toute partie qui a accusé le club sans apporter de preuves.»
R. S.
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