Huit poids lourds de la politique pour un dialogue avec l’institution militaire

Hamrouche dialogue
l'ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche. D. R.

Par Saïd N. – Les forces de l’opposition ont décidé de reporter la tenue de la conférence de dialogue national au 6 juillet prochain, après l’avoir programmée pour le 29 juin, et ce afin de finaliser les préparatifs techniques et, surtout, pour essayer d’obtenir un maximum d’adhésions.

Les organisateurs cherchent, en effet, à assurer une large participation des forces politiques et de la société civile, et se donnent un peu plus de temps pour convaincre les plus réticents, notamment les partis démocrates, comme le FFS et le RCD, même si ce dernier, selon des sources proches de l’opposition, a donné son accord pour y prendre part. Or, le FFS risque même de ne pas être invité, au motif que la conférence rejette d’emblée toute discussion sur l’idée d’une Assemblée constituante, ardemment défendue par le parti fondé par Hocine Aït Ahmed.

En sont aussi exclus tous les partis ou personnalités ayant «collaboré» avec le régime d’Abdelaziz Bouteflika. Cela dit, les organisateurs misent beaucoup sur la présence d’une belle brochette de personnalités de poids, telles qu’Ahmed-Taleb Ibrahimi, Youcef Khatib, Djamila Bouhired, les ex-chefs de gouvernement Mokdad Sifi, Sid-Ahmed Ghozali, Ahmed Benbitour et, probablement aussi, Mouloud Hamrouche, en plus de l’incontournable Abdelaziz Rahabi qui est déjà désigné comme coordinateur de cet événement.

Le choix de la date du 6 juillet pour la tenue de cette conférence semble dicté par le souci d’anticiper la fin du mandat du chef d’Etat intérimaire, Abdelkader Bensalah, qui interviendra le 9 juillet. Le Conseil constitutionnel avait décrété une prorogation de ce mandat jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle mais le mouvement populaire et l’ensemble de l’opposition ne cessent de réclamer le départ du chef d’Etat et du Premier ministre, Noureddine Bedoui, désigné en février dernier par l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, en posant cette revendication comme un préalable pour un vrai processus de changement. Leur maintien à leur poste est devenu la principale source du statu quo actuel qui est entretenu par le commandement de l’état-major de l’ANP.

Il faut donc s’attendre à ce que la conférence de dialogue interpelle solennellement le commandement de l’institution militaire et son chef pour l’amener à accepter un compromis salutaire.

S. N.

Comment (98)

    Zaatar
    26 juin 2019 - 18 h 07 min

    Les poids lourds déforment l’espace-temps. Ils le courbent fortement., et plus ils sont lourds plus la courbure s’accentue jusqu’à arrêter le temps…

    Vroum Vroum ????..
    26 juin 2019 - 15 h 52 min

    Alors que la Solution est simple , car quand tout est résolu on se dit pourquoi tans de tracas et perte de temps…on est au 4ème mois de Révolution et ça patauge , traîne, temps et contre Temps…Donc une partie , soit le Mouvement Populaire ou Gaid Sallah Chef d’État Major de ANP veut s’imposer et imposer  » sa » solution ..Logiquement c’est le Peuple dit Mouvement Populaire qui doit être écouté et le Pouvoir représenté par Gaid Sallah doit faire en sorte de satisfaire les revendications du Peuple qui demande la Bonne Gouvernance et neutraliser le Système qui a créé la Corruption et mauvaise Gouvernance …Cela paraît simple et légitime mais Le Pouvoir, tout le Pouvoir concentré sur un Homme Gaid Sallah voudrait imposer « sa solution  » ..car on parle de Bonne Gouvernance seulement , juste ce qui concerne le mouvement Populaire car la Politique Étrangère ou Défense nationale reviennent à ANP . .Donc dans ce Schéma ou est le problème ?…Bonne Gouvernance et Gestion Économique et au placard le Système Bouteflika . .Et pourtant ça dure depuis 4 mois ..Donc Mr Gaid Sallah est-il l’Homme de la situation ?..ou doit -il laisser sa Place à un Général Compétent dans ce domaine de résolution de crise intérieure ?.. Un fin Diplomate , Facilitateur , Garant de la réussite car il ne s’agit que de revendications de Politique intérieure , Gestion Économique , bonne Gouvernance , Justice , Projets développement..Qu’est ce qui gêne le Pouvoir Gaid Sallah pour expliquer 4 mois de Mouvement Populaire…Le Problème est là , la compétence de Gaid Sallah pour résoudre des Revendications légitimes sorties du Hirak . . Et pourquoi avoir mis en Prison le Général Candidat Ali Ghediri et son programme ??.. Est ce que Gaid Sallah ne se sert pas du Hirak pour régler ces comptes et imposer la solution et les Hommes , surtout les Hommes dans son seul intérêt ?.. Car à mon sens et de manière constructive et naturelle c’est la satisfaction du Peuple , Mouvement Populaire qui doit être le seul objectif à satisfaire . .Et pourtant cela fait 4 mois , on s’inquiète pour le Pays !!!..L’économie..la stabilité…Cela aurait dû être solutionné depuis longtemps , on disait du Général Toufic « Rab Al Djazair « ..Mais Gaid Sallah en est au même point , exactement le cas !!..Tout le Pouvoir concentré sur un Homme .

    Dz213
    26 juin 2019 - 14 h 08 min

    Je ne vois aucun homme ou femme capable de diriger le pays,el kdem sont aussi responsable du ko d’aujourd’hui,je dirai pas uniquement el issaba d’aujourd’hui,il y’avait d’autres issabates ,je crois pour mettre le pays dans le bon chemin il faut nous faut un système parlementaire avec uniquement un premier ministre,dissoudre tout ces partis politique qui pour moi sont faibles et incompetants et lès remplacé par dès parlementaires intellectuels diplome de doctorat and up.

      Vroum Vroum ????..
      27 juin 2019 - 9 h 40 min

      Oh DZ 213…Tu es le meilleur , le plus fort , le plus inteligeant , le plus raffiné….dis le directement que tu veux être Président !!!… Ne sous estime jamais autrui , la vantardise est un signe d’orgueil , et vanité .

    Salahdine
    26 juin 2019 - 12 h 30 min

    Il faut laisser la place aux jeunes, tous ceux qui ont servi l’Algérie doivent rester chez eux. Les poids lourds réels sont ceux qui ont servi et serviront toujours l’Algérie sans contrepartie. Toute la classe politique Algérienne est corrompue, il ne faut rein attendre d’un voleur. Un voleur, corrompu, mafieux…etc le reste toujours et ne change jamais. Les hommes honnêtes sont ceux qui ont claqué la porte par leur volonté, ceux qui ont refusé d’être candidat aux élections malgré l »insistance des partis politiques.
    Je lance un appel aux jeunes pour la prise en main de notre destin, Notre avenir, il ne faut pas laisser aux autres de planifier le notre et décider a notre place.

    Hchicha Talba Mi'icha حشيشة طالبة معيشة
    26 juin 2019 - 10 h 20 min

    Chers concitoyens,
    Je ne puis imposer mon opinion mais je crois qu’il faudrait faire un pas en arrière pour mieux discerner les choses et prendre de meilleures decisions et dans ce cas précis, ne pas commettre de betises.
    Si on refuse toute personnalité qui n’est pas concernée dans ces affaires de justice (parce qu’elles avaient eu un poste politique dans le passé) Pourquoi Lamamra n’est cite dans aucune affaire ? pourquoi Hamrouche…etc. parce qu’ils sont clean.
    Alors laissons faire les choses et au moment opportun on pourra donner notre avis.

    Croyez-vous que les différents partis fantoches vont defendre nos intérêts, j’en doute.

    Apache
    26 juin 2019 - 9 h 58 min

    Quelqu’un peut il nous dire où se trouve Abdelaziz Bouteflika après sa démission de la Présidence? Qui le prend en charge pour sa maladie?

      Anonyme
      26 juin 2019 - 13 h 47 min

      il est toujours dans sa résidence médicalisée de Zeralda, il ne peut être ailleurs de toutes les façons.

    B.M
    26 juin 2019 - 9 h 19 min

    El Jazaïr est un poids lourd laissé en héritage par les millions de morts contre l’occupation française, l’invasion le 14 juin 1830, et l’annexion en 1848. Vous pouvez le constater au niveau des « simples » cellules familiales, il y a des guerres sans merci dans ces histoires d’héritage parce qu’il n’y a pas eu de testament, qui départage les héritiers, le 5 juillet 1962 El Jazaïr était un Héritage, ses propriétaires exacts : Les Chouhadas, les vrais, pas ceux qu’on a introduits par corruption, et ces Chouhadas là nous ont légué le message : « Tahya El Jazaïr ». Tout, TOUT ce qui contribue à la mort est à exclure, condition numéro un pour identifier les bons candidats des mauvais. Ceux d’entre NOUS qui portent la vie d’El Jazaïr sont à l’intérieur ET à l’extérieur, les moyens modernes de communication leur offrent de se reconnaître et créer les conditions de leur union, bienvenue à tous les vrais « Tahya El Jazaïr », Une Mère qui exige un retour d’amour sans cinéma.Que celui qui n’aime pas Sa Mère prenne une autre nationalité, les nationalités des Maudits.

    Hchicha Talba Mi'icha حشيشة طالبة معيشة
    26 juin 2019 - 8 h 26 min

    Chers concitoyens,
    Soyons direct et franc. Pourquoi refuser toute personalité pouvant faire une certaine difference ? C’est des algériens après tout. Et il faut avoir une certaine experience pour ce genre de dialogue. Est-ce les responsables des parties fantoches qui pourraient actionner les leviers ? Faites un pas en arrière pour mieux sauter. Si on refuse toute proposition on n’avancera guère.

    A bonne entendeur ….

    Anonyme
    26 juin 2019 - 8 h 17 min

    il etait inutile de déterrer ces « poids lourds « () ils ne pèsent que que pour eux et le clan on s en passerait et surement qu il vont perdre en volume vu qu ils ne pourront croquer et peut être plus grignoter
    Ceci dit en passant c est la saison des Delphiniums

    Lyes Oukane
    26 juin 2019 - 4 h 13 min

    On veut des formules 1 pas des poids lourds . Barkaouna bel boukerche ou khouh . Du svelte ,de l’agile ,du véloce que diable . Basta les vieux bouc belliqueux ,vive les cabris virevoltants .

    Nasser
    25 juin 2019 - 22 h 41 min

    « l’incontournable Abdelaziz Rahabi » (?)

    Pourquoi lui seul « incontournable »?
    On peut faire concession pour ceux que vous citez, malgré qu’ils soient tous issus du même « système » depuis 1962!
    La période de Bouteflika – surtout depuis le 3 ème mandat (plus depuis sa maladie handicapante) – a exacerbé les choses par l’hypocrisie, l’abandon de l’autorité et par le discrédit des institutions. En fait c’est le même système depuis 62, mais pseudo-démocratisé! (Y compris les partis politiques qui en ont bien profité !!). Si l’on exclu tout le monde (Netnehaw ga3) ils ne restera personne!
    Ce « système » a produit le citoyen algérien et ses dirigeants; ces derniers ont re-produit ce « système » dans lequel ils s’y plaisaient!
    On fait donc avec ce que l’on a et que l’on considère comme « potable ».
    Ils peuvent être utiles, mais personne n’est incontournable!

    Anonyme
    25 juin 2019 - 22 h 36 min

    Poids lourds quel gros mot, on disait de l’ex président poids lourds de la diplomatie, regardez où est ce qu’il a mené le pays, à l’anomie tout simplement. En quoi S. A Ghozali est poids lourd, quelle a été sa contribution au bien être du peuple pour mériter un tel qualificatif. Avec toutes ces révélations connues de tout un peuple et divulguées que récemment, je pense que personne des hommes qui ont gouverné l’Algérie durant les trente dernières années ne mérite un tel qualificatif. Les professionnels de la politique on en veut plus, on sait où ils vont nous mener, on veut des hommes intègres dont le seul souci est l’édification d’un état de droit, où la séparation des pouvoirs est réelle, un pays où aucun élu ne sera élu pour plus de 02 mandats, ce qui sera pérenne seront les institutions solides, la compétence, l’honnêteté et intégrité doivent être les référents. On doit se sacrifier pour servir son pays.

    Observateur
    25 juin 2019 - 22 h 07 min

    Des poids lourds de la politique algériens…C’est là tout le problème. Tout ce beau monde c’est des anciens hauts fonctionnaires. Ils ont gravé les échelons au prix fort du lèche botte et autre bassesses…La corruption et la mauvaise gouvernance ne date pas d’hier. C’est vrai, la synergie du duo Toufik-Bouteflika la généralisé et amplifié à son extrêmement. Le résultat est devant nous flagrant, des très hauts responsables (premiers ministres, ministres, directeurs sont en prison). Une classe politique pourri.
    Il faut casser ce cycle perfide des nominations des hommes politiques au sommet de l’état. La meilleure et rapide façon, c’est aller au élection ouverte, transparente et libre. Le fruit de ce processus électorale, c’est des hommes politiques avec la légitimité populaire nécessaire pour gouverner le pays loin des ingérences externes et internes. C’est une question de sécurité nationale d’aller vers des élections transparentes. Les puissances occidentales utilisent le manque de démocratie et la légitimité des gouvernants comme un moyen d’ingérence dans les affaires internes des pays du tier monde riche en ressources…

    karimdz
    25 juin 2019 - 21 h 26 min

    Des poids lourds lol, laissez moi rire, des personnes sages sans aucun doute. Cela dit, toute action visant à créer le dialogue est bienvenue.

    Il faut mettre fin à la situation qui ralentit l’activité de l’Etat, il faut se mettre autour d’une table, nommer des représentants, et discuter avec l’armée pour proposer un plan visant à désamorcer la crise, et permettre la continuité du changement en Algérie.

    Je pense au delà des soucis des uns et des autres, qu’il y a un point d’achoppement, qui pourrait être résolu avec de la bonne volonté et de l intelligence. L’armée veut demeurer en réalité indépendante dans l Algérie de demain. Je peux comprendre cette volonté.

    Dans les pays démocratiques, c est le chef de l’Etat qui est le chef des armées et c est lui qui décide. Toutefois, ce n est pas forcément la solution idéale. Voyons ce qu’il se serait passé si le frère de l’ancien président qui tenait véritablement les renes du pouvoir, avait destitué le Général Gaid Salah, à coup sur, l’Algérie vivrait des moments terribles que Dieu nous en protège, amine. Voyez ce qui s est passé en France sous sarkozy. Je me souviens, d’une déclaration des services secrets francais qui mettaient en garde contre le danger de cet individu au service d isra hell, on connait la suite et je pourrai citer d autres exemples.

    Il faut discuter, et définir les contours des pouvoirs, civil, militaire. Le premier définit la politique de l état algérien, le second, la politique de défense du territoire, l’état bien entendu assurant les moyens à notre glorieuse ANP et Dieu sait qu elle en a besoin, pour assurer ses missions.

    Il restera à l institution militaire de définir les moyens de nomination et de renouvellement des états majors etc.

    abdeka
    25 juin 2019 - 21 h 12 min

    Leur poids est si lourd qu’il à crever le plancher aucun d’eux ne servira à quelque chose il faut des têtes nouvelles qui n’ont aucun lien avec le régime par exemple des prof d’universités, des économistes etc…

    Anonyme
    25 juin 2019 - 20 h 24 min

    Je souhaite ajouter ici que Mr. Hamrouche est \ mettre sur le compte de la bande de Toufik ET JE SAIS de quoi je parle.
    Cette veille generation doit juste rester a l’ecrat. Elle est responsable de tout les problemes sans AUCUNE exception.
    Ta brochette de la garde pour toi, il n’est plus le temps de beaute de branchettes mais de competances !
    Bande d’imcompetants

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