Mouvement dans le corps des magistrats : trente nouvelles nominations

justice magistrats
Slimane Brahmi, ministre de la Justice et garde des Sceaux. D. R.

Par Mounir Serraï Un nouveau mouvement dans le corps des magistrats a été opéré dans un contexte politique marqué par des arrestations d’hommes d’affaires mais aussi de militants et d’opposants politiques.

Selon un communiqué, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui s’est réuni ce mardi en session ordinaire, a validé trente décisions de nomination de magistrats. Ce Conseil, présidé par le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Slimane Brahmi, a précisé avoir également donné des mises en disponibilité à deux magistrats. Sept magistrats ont été mutés, tandis que deux autres ont été détachés. Le CSM a procédé, par ailleurs, à l’installation des membres du Conseil récemment renouvelés.

Ces changements interviennent après ceux opérés au début du mois de juin au niveau de la Cour d’Alger et la Cour suprême. Il s’agit notamment de la nomination de Belkacem Zeghmati comme nouveau procureur général de la Cour d’Alger mais aussi de celle de Abderrachid Tabi au poste de premier président de la Cour suprême.

M. S.

Comment (22)

    UMERI
    5 juillet 2019 - 23 h 22 min

    Apres avoir manifeste leur solidarite avec le peuple, certains magistrats se sont degonfle, de peur de prendre la direction d’ El Harach, s’ils n’appliquent pas les ordres du nouveau maitre autoproclame d’Alger, le G.G.Salah.Le chantage, la provocation, la menace, les tentatives de division, c’est la nouvelle strategie des autorites, pour perpetuer le regime Bouteflika.

    Djazaïri
    4 juillet 2019 - 9 h 48 min

    C’est bien ces nominations! Ça facilitera la tâche du prochain président qui se fera le plaisir de limoger tout ce beau monde nommé par la bande!!

    Nâadja Labssa Nindja
    3 juillet 2019 - 16 h 30 min

    De la poudre aux yeux. La tirelire fi lâab. La démocratie leur fait peur.
    Le 5 Juillet nous serons des millions d’enfants de Bouregâa à sillonner toutes les rues des villes et villages d’Algérie pour réclamer un véritable état de droits. Y’a bou gelb! Il ont exiger du fils Bouragâa à fournir un acte de naissance de son père, pour prouver que ce dernier s’appelle bien Bougreàa Lakhdar!!! 57 ans après avoir été une icône de la révolution, connu de tous,à commencer par ses compagnons de route, lui qui a connu la torture sous Massu et Bigeard.
    Même ma brebis s’est mise en tenue de combat pour de dresser contre ces injustices flagrantes.
    Et eux,sans leurs robes,ils sont qui au juste? Certainement pas les lions de d’Atlas!

    Mouloud
    3 juillet 2019 - 15 h 57 min

    Bensalah.prend des decisions du ressort d un president elu et premier magistrat du pays????????? Les des sont pipes!!! On doit bien se marrer chez les democraties….la justice qui se met au service des puissants..et des nantis..et vogue la galere!!
    Prochain episode..penurie de pois chiche et de loubia….!!!!

      Zaatar
      4 juillet 2019 - 12 h 33 min

      Sans rigoler, les premières pénuries sont pour la prochaine rentrée… il faudra s’y préparer à s’y méprendre.

    bizare
    3 juillet 2019 - 14 h 30 min

    bizarrerie de notre pays j’ai l’impression qu’on a plus de magistrat que d’avocat cherchez l’erreur , mais d’ou sorte tous ses magistrats dont la mission et le seul travail c’est de reprimer et de mettre en prison nos jeune s pour 3 fois rien et en inventant des causes comme «  »atteinte a l’unité de la nation » alors que nos jeunes n’ont jamais été autant combatif tous les vendredi pour cette unité auquel l’emble amazigh leur donne de l’uticaire a ses daltoniens , messieurs les magistrats aux ordres c’est vous le danger de l’unité et on vous jugera a votre tour

    algerien
    3 juillet 2019 - 14 h 09 min

    chaque nomination est accompagnée de la remise d’un telephone!…..

    Anonyme
    3 juillet 2019 - 13 h 50 min

    Ils renforcent les piliers des prochaines fraudes électoraux .

    Anonimaoui
    3 juillet 2019 - 13 h 16 min

    Les changements opérés par cette équipe  » interimaire » sont très profonds et très sensibles pour ne pas laisser penser que tout est fait pour se maintenir au pouvoir durant les 10 à 20 prochaines années. On fait comme si le mouvement populaire s’est complètement atténué alors que nous assistons chaque mardi et vendredi depuis le 22 février à des manifestations grandioses qui ne font que s’amplifier dans le temps et dans l’espace. Cet autisme politique émane t-il d’une stratégie d’épuisement mûrement réfléchie ou d’un simple instinct de conservation face à l’adversité perçue? L’avenir proche nous le dira.

    Anonyme
    3 juillet 2019 - 12 h 31 min

    Le roi est mort vive le roi ! Fakamatou1 est déchu ,vive fakhamatou2.

    UMERI
    3 juillet 2019 - 12 h 22 min

    Dans quel Etat de la planète, vous avez constaté, qu’un Président intérimaire, chargé exclusivement de l’organisation de l’élection présidentielles, se permet de « dégommer » et de nommer à des postes supérieurs dans l’armée; la magistrature, les entreprises économiques, les média, audio visuel, la presse, la diplomatie. En vérité, Mr Bensalah et son ministre de l’intérieur sont des dirigeants « alibi » des pantins, aux mains du vrai pouvoir, qui instaure un Coup d’ Etat déguisé, pour installer ses éléments à la tête des institutions souveraines du pays, en écartant tous les patriotes, qui ne réclament pourtant pas de vengeance, mais un Etat de droit, pour sauver le pays des dérives autoritaires et les conséquences désastreuses pour le peuple algérien

    Anonyme
    3 juillet 2019 - 12 h 01 min

    Et louhhh la gendarmerie enquête t elle sur lui ce n est pas avec des créatures comme vous qui ont collaboré à la destruction d un pays qui on applaudit a un mort vivant qu on va espere la democratie on dit e on redit YETNEHAW GAAA

    Vangelis
    3 juillet 2019 - 11 h 05 min

    Le ministre intérimaire préside le CSM. Hier, du temps de fakhamatouhoum et de par les statuts, taillés sur mesure par le concerné, c’était lui le président. Il nommait ceux qui adhèrent sans broncher à ses dérives et dégommait, ho ! si peu nombreux se comptant sur les doigts d’une seule main, ceux qui étaient contre.

    Ces désignations sont donc illégales et anti constitutionnelles. Encore une fois dirions-nous. Pourquoi un ministre ou un gouvernement appelé a expédier les affaires courantes, prend des engagements et autorise des nominations qui sont par définition contre nature puisque les algériens voient que la corporation concernée applique toujours les directives du régime.

    Ces magistrats, à ne pas en douter, tout comme ceux à la manœuvre actuellement, vont jouer le jeu du pouvoir en rémunération de leur nomination. Il y a encore un long chemin devant les algériens pour être libres.

    Bof
    3 juillet 2019 - 9 h 48 min

    Tant que c’est le gouvernement/présidence qui nomme les juges, les directeurs de banque, les walis, les chefs de daira, les secrétaires généraux des communes, les directeurs des forêts, les directeurs des sociétés, les généraux …. la corruption et le téléphone seront toujours là !
    On ne peut pas désobéir à celui qui vous a nommé !

    Zaatar
    3 juillet 2019 - 9 h 26 min

    5 juillet 2019. Nouvelle indépendance de l’Algérie et nouvelle militarisation et confiscation en vue du pays.

    Anonyme
    3 juillet 2019 - 9 h 05 min

    La mise sous tutelle par GS de la justice se poursuit. Pas de quoi se réjouir.

      Anonyme
      3 juillet 2019 - 17 h 42 min

      Quand une juste justice s’applique ,qu’importe qu’elle soit divine ,satanique ou gaidienne.

    57
    3 juillet 2019 - 8 h 27 min

    Normalement dans un pays de droit ces messieurs serait au sommet de la puissance dans le cadre de la justice ,Faite de l Algérie un pays de droit ,et que la justice fait loi
    Mais peut aussi modifié quelques article de loi qui favorisent ou/et indulgents avec ceux qui les ont décrétés
    Que le TOUT PUISSANT vienne en aide a notre si belle Algérie et effacé ses laideurs () faite par des vauriens sans foi ni loi

    La Viriti
    3 juillet 2019 - 8 h 22 min

    Comment se fait il que Louh, le natif du village marocain d’Ahfir, ne soit toujours pas en prison, lui et toute la … qui lui obéissait, dont de nombreux natifs de villes et villages marocains..
    La Justice algérienne est morte depuis Bouteflika qui l a exécuté froidement et avec jubilation…

    MELLO
    3 juillet 2019 - 7 h 37 min

    Un conseil supérieur a la magistrature présidé par le ministre de la justice , c’est le chat qui reunit les souris . Et on ose parler de l’indépendance de la justice , ne soyons pas ridicules. Nos gouvernants ont choisi le système judiciaire le plus bridé qu’est celui de la France. L’impact de l’exécutif sur le judiciaire est bien palpable et le téléphone fait bien son travail.
    Pour qu’il y ait séparation de ces deux pouvoirs, le haut conseil a la magistrature , dont le président est élu par ses pairs, doit être le sommet de la pyramide judiciaire , y compris au dessus du President de la République. La loi est au dessus de tous .
    Quant au troisieme pouvoir , qu’est le législatif élu par le peuple , sa position ne doit avoir aucun lien avec le gouvernement , si ce n’est que pour contrôler son programme et pas le programme du President de la République, celui ci ne doit s’occuper que de grandes orientations , mais pas des projets de mosquees ou de métro .

      Anonyme
      4 juillet 2019 - 2 h 29 min

      Mello,c plus grave: le csm est présidé par le president de la république,le vice president c le ministre de la justice,le 3 eme c le president APN,le 4 eme membre c le president du sénat….et ainsi de suite,tout bien verrouillé. Et ce csm a un conseil de discipline ..alors attention à celui qui n’obéit pas. Et la constitution parle de justice indépendante!! Toutes les libertés inscrites dans la constitution sont détruites par les lois dites organiques liberticides. Atteinte à ceci,atteinte à celà… des lois avec lesquelles n’importe qui peut être mis en prison pour une opinion,une déclaration..

    Anonyme
    3 juillet 2019 - 7 h 15 min

    On doit revoir de fond en comble cette justice, qui depuis une vingtaine d’années a pris une très mauvaise orientation, elle était aux ordres de Boutef qui l’a pervertie. Il est temps de faire une révolution dans ce secteur et arrêter avec le bricolage qui s’apparente plus à un mouvement de chaises musicales.
    La culture profonde de cette justice est le téléphone, c’est devenu un geste inné et ce n’est pas avec cette culture qu’on instaure un vrai état de droit.

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