Quarante-cinq minoteries fermées et un plan d’action pour combler le déficit

minoteries
Une vue de la réunion présidée par la ministre de l'Industrie. D. R.

Par Mounir Serraï – La ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, a réuni ce dimanche, le groupe public Agrodiv et ses filiales pour mettre en place un plan de travail qui vise à faire augmenter la production de la semoule sur le marché national. Cela, dans le but de combler le déficit induit par la fermeture de quarante-cinq minoteries. Une fermeture décidée par le gouvernement le 10 juillet dernier dans le cadre de la réorganisation et l’assainissement de la filière céréalière.

Le gouvernement mise sur le groupe public Agrodiv pour établir un plan d’action qui vise à pourvoir à ce déficit de l’offre et éviter ainsi toute probable rupture ou perturbation d’approvisionnement du marché.

«Lors de cette réunion, il a été procédé à l’examen et l’évaluation des capacités de production et de stockage des moulins relevant du groupe Agrodiv ainsi que le réseau de distribution des filiales. Cet état des lieux a permis de constater le potentiel dont dispose ces entités publiques», précise un communiqué du ministère de l’Industrie et des Mines.

Pour ce faire, la ministre a instruit les cadres du secteur de «mobiliser tous les moyens et de préparer la logistique nécessaire à l’effet de satisfaire la nouvelle demande du marché, notamment dans les régions concernées par la mesure de fermeture de minoteries». La problématique d’approvisionnement des moulins publics par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) en blé tendre a été abordée. «Dans ce cadre, la ministre a instruit ces cadres de définir les quotas nécessaires pour 100% des capacités de ces moulins auprès de l’OAIC afin de satisfaire la demande nationale», indique le ministère.

M. S.

Comment (17)

    Anonyme
    23 juillet 2019 - 21 h 20 min

    Encourager, réhabiliter, les fellahs, les domaines agricoles, par les moyens,
    Et les crédits bancaires, tout en controlant leur gestion, et leur utilisation , contre Les nombreux fraudeurs, et trafiquants intermédiaires
    Coopérations, et coordinations des domaines agricoles avec les minoteries
    Pour l’écoulement des produits de leur campagne, sans problèmes logistiques
    Et de stockages de leurs produits
    Investissements productifs de l’OAIC, et d’autres Offices dans la céréaliculture
    Et dans la mise en valeur de nouvelles terres agricoles algériennes

      Djamel BELAID
      24 juillet 2019 - 9 h 43 min

      A mon avis, nous ne donnons pas assez de responsabilités aux agriculteurs et notamment aux céréaliers et éleveurs. Dans les pays à agriculture développée, les agriculteurs gèrent des budgets et recrutent leurs techniciens. Rien de tout cela chez nous.
      Concernant les moulins privés, il faudrait les orienter vers la production locale en leur permettant de s’approvisionner chez les fellahs et à encourager la production locale en mettant en place des services d’appui technique comme le font certaines laiteries.

    Belaid Djamel
    22 juillet 2019 - 11 h 46 min

    Sans remettre en cause le monopole d’État sur le commerce des céréales, il s’agit d’envisager d’accorder des agréments aux moulins les plus professionnels afin qu’ils puissent collecter eux mêmes les récoltes des fellahs. En même temps il faut encour ager la création de coopératives paysannes de collecte et d’approvisionnement.

    Hachem
    21 juillet 2019 - 2 h 15 min

    Faut ouvrir des enquêtes sur les minoteries étatiques car le plus grand gaspillages se trouve au niveau de ces minoteries.

    EL KHOU
    17 juillet 2019 - 17 h 21 min

    J’aimerais bien connaître le CV de cette ministre aventureuse qui ne doit pas connaître le secteur pour prendre une telle décision.

    Rachid
    17 juillet 2019 - 15 h 24 min

    La ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, a réuni ce dimanche, le groupe public Agrodiv et ses filiales pour mettre en place un plan de travail qui vise à faire augmenter la production de la semoule sur le marché national. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Wow ! Ce que je voudrai dire à cette dame et est ce qu’elle a déjà mis ses pieds dans une minoterie ?
    Elle parle de plan de travail pour augmenter la production. Connait-elle les capacités de production de ces moulins ? A t-elle une idée du materiel qui y se trouve ?
    C’est comme si on est dans un conte de fée. une baguette, une. Pas de pain, je veux dire.
    Une baguette magique pour un pays d’illusions.

    Le lobby des importations
    17 juillet 2019 - 12 h 22 min

    Clairement,certains mafieux ont toujours milités contre les intérêts du pays afin de saboter la production locale au détriment des importations afin de profiter des subventions, de faire dans l’évasion fiscale et de sécuriser les producteurs français .Idem pour le lait et d’autres produits. Nous devons mettre ces thématiques dans les slogans du mouvement révolutionnaire et cibler clairement les secteurs spoliés comme par exemplele blé, l’orge, le lait, l’automobile,…. mais aussi demander de la qualité dans les boissons, les farines, pains, sauces diverses,… quand on voit le niveau des malades diabétiques, des cardio vasculaires, thyroïdes, cholestéroles, … on sait pourquoi! Les choses doivent changer aussi dans ce domaine de façon radicale en agissant sur les normes de qualités, la corruption (gain facile, …), en changeant les comportements mets et les habitudes (gaspillages du pain, de l’eau, essence, gas oil, électricité…) et en ayant aussi une politique écologique et environnementale volontaire, citoyenne et responsable.

    Digage!!
    16 juillet 2019 - 11 h 20 min

    Tant que notre économie dépendra des ministres et de leur bataillons de bureaucrates et pas de dirigeants d’entreprise qualifiés qui obéissent aux lois du marché et pas aux instructions , on peut dormir tranquille. Ça ne décollera jamais.

    elhadj
    16 juillet 2019 - 10 h 59 min

    aux minoteries il convient de s intéresser aux opérateurs des eaux minérales, des boissons ,des transformateurs de produits laitiers détournant impunément les produits subventionnes a des fins mercantiles et sans oublier les unités de grande arnaque qui sont les unités de transformation de produits agricoles notamment ma tomate dont certains préoccupés par le gain facile que de la sante des consommateurs importent facilement de chine du concentre tomate douteux tant sur le plan hygiène que sur la qualité ,mis en boite et commercialise sous le label produit algérien.

      Farid1
      16 juillet 2019 - 23 h 05 min

      Je voudrais bien connaitre le nom de ces importateurs de concentré de tomate douteux afin de ne plus les acheter..Merci

      Tout lemonde doit passer
      19 juillet 2019 - 19 h 05 min

      Ce qui interesse le gouvernement c’est le secteur des produits subventionnés, les autres secteurs viendront après cela se passe par étape.

    Mouloud
    16 juillet 2019 - 5 h 30 min

    Trafic sur la qualite des semoules..farine panifiable de tres mauvaise qualite..du mais destine a l elevage melange aux semoules..etc..etc..etc..des minoteries a gogo..des usines de sodas..en veux tu en voila..tout ce qui rapporte rapidos sans se casser les pieds..en attendant des dizaines de tonnes de pain sont jetes a la poubelle..du pain non conforme..plus blanc que neige plein de produits chimiques..et bonjour les cancers..ces minoteries doivent etre fermees..a quand les boulangeries?a quand des usines de fabrication de pain?a quand le controle strict des boulangeries?..en attendant on importe 10 millions de tonnes de ble…pour en jeter la moitie a la poubelle….ca c est le crime economique parfait! ….

    Farid1
    15 juillet 2019 - 22 h 59 min

    Quelq’un peut-il nous expliquer les raisons de fermetures de 45 minoteries en même temps….La seule raison valable c’est qu’on nous empoisonné….Et encore!!!

    EL KHOU
    15 juillet 2019 - 19 h 18 min

    Fermer 45 minoteries sans aucune évaluation est un acte d’une extrême gravité sur le plan économique et social.voire une décision suicidaire du gouvernement.

    Yes
    15 juillet 2019 - 18 h 33 min

    Entièrement d’accord avec anonimaoui. Des incompétents ou corrompus qui autorisent et encouragent même des dizaines de minoteries à ouvrir,puis d’autres qui viennent après les fermer on ne sait pourquoi. C toute l’incompétence de la bande bouteflika. La même chose va arriver aux « usines » de boulonnage auto. Et je prédis le même sort à c centaines d’hôtels ouverts dans tous les quartiers . Tout ce gâchis se produit à cause de la fermeture du champ médiatique qui interdit la libre expression,qui refuse le débat contradictoire. Car bien des experts avaient dénoncé c décisions anti économiques: les ferhat ait Ali,lalmas, goumiri et d’autres benbitour ont été traités d’alarmistes .
    Et un ministère qui ne connaît pas les capacités de trituration de ses minoteries,qui organise une réunion pour les évaluer!! C triste à voir. Si c capacités suffisaient,pourquoi avoir autorisé des dizaines de minoteries avec toutes les exonérations en plus?
    Et les cimenteries?? Kif kif,on se retrouve avec une surproduction qu’on s’entête à exporter bradée et exonérée,transport payé…etc..etc.. Tous les maux viennent du fait de la fermeture des médias aux débats. Avec des débats en direct tous c décideurs incompétents auraient été ridiculisés par les vraies compétences marginalisées. Comme Macron avait ridiculisé le pen au fameux face-à-face de 2017. Mais nos dirigeants savent bien qu’ils ne peuvent tenir tête à ferhat ait Ali and co.

    Anonimaoui
    15 juillet 2019 - 11 h 46 min

    Une simple recherche sur internet, me permet d’évaluer une suppression moyenne de 100 postes de travail par fermeture d’une seule minoterie. Donc la perte globale d’emplois résultant de cette décision serait d’environ 4000 à 4500 postes. Autant de nouvelles familles algériennes sans ressources, sans parler des impactes négatifs sur la disponibilité des semoules et farines dans les zones touchées par ces fermetures de minoteries. Mon intervention ne vise pas à dénigrer cette décision qui relève des compétences d’autrui mais seulement à attirer l’attention de nos décideurs sur les graves conséquences que peuvent avoir leurs actions de gestion sur la stabilité et la paix sociales, surtout en ces temps difficiles où toute perte d’emploi est vécue comme un drame par le citoyen.

    Anonimaoui
    15 juillet 2019 - 11 h 11 min

    Mais quel cirque ! On laisse faire pendant des décennies puis sur un coup de tête ou un coup de fil on ferme un nombre important de minoteries. C’est de la navigation à vue avec une boule de cristal comme seul outil d’aide à la prise de décision. Comme il s’agit d’un domaine sensible il fallait faire preuve d’anticipation et de perspicacité pour réduire les incidences de ces fermetures de minoteries sur le quotidien de l’algérien lambda sachant que le pain et les pâtes alimentaires constituent l’essentiel de sa nourriture. Sans parler des pertes d’emploi induites par cette décision de fermeture. De catastrophe en cataclysme, ainsi va l’économie nationale.

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