Finale de la CAN-2019 : une bataille du mouvement du 22 Février
Par Saïd Djafar – La prestation des Verts ne cesse d’impressionner à travers son parcours exemplaire durant cette CAN-2019, tant par ses talents techniques que son fair-play, dirigée par le génie et modeste entraîneur Djamel Belmadi.
Depuis ses succès, différentes voix s’élèvent pour entacher son parcours sous prétexte de débordements inexcusables de la part de quelques dégénérés, dont certains se sont avérés n’être même pas des Algériens. Ces mêmes voix qui se taisent indignement quand il s’agit de débordements causés par les hooligans ou comme ceux connus lors de l’Euro-2016, n’hésitent pas à stigmatiser tout un peuple et ses symboles quand il s’agit de pointer à l’index l’Algérien.
Le contraire serait étonnant quand on assiste aux différentes velléités d’ingérence dans le mouvement exemplaire du 22 Février pour barrer la route au parachèvement de l’indépendance de l’Algérie.
Avant même l’issue de cette finale, les supporteurs, à travers le territoire national et à l’étranger, avaient lancé un appel à fêter cet évènement à la manière du hirak. C’est le jus fourni par le mouvement du 22 Février à ses champions et l’osmose entre le combat politique et le combat sportif.
Le rapport dialectique entre le mouvement du 22 Février et la compétition qu’ont mené les Verts lors de cette CAN doit inspirer davantage les hommes politiques de tout bord, pour déceler ce qui constituera les caractéristiques du socle de la réussite de ce mouvement, dont deux principales : des joueurs dévoués à leur patrie et non des acteurs corrompus comme ceux qui défilent actuellement devant les tribunaux ; un entraîneur national qui ne snobe ni son peuple ni sa presse comme le fit Bouteflika pendant deux décennies.
S. D.
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