Plenel ouvre son site au «qui tue qui» : la bande à Gèze reprend du service
Par Karim B. – Les prosélytes du «qui tue qui» qui attribuent les massacres commis contre des citoyens algériens durant la décennie noire à l’armée et dédouanent les groupes terroristes reviennent à la charge.
Un de ces pourfendeurs de l’armée algérienne les plus acharnés a remis au goût du jour cette antienne répétée inlassablement depuis les années 1990. Et c’est chez Edwy Plenel que celui-ci a trouvé refuge pour déverser sa vile calomnie sur l’institution militaire, qui a combattu l’hydre terroriste et qui continue de la combattre avec le même engagement, à ce jour.
En fervent défenseur du FIS, Nesroulah Yous s’en prend à la fois à l’armée et à l’opposition qui, argue-t-il en reprenant à son compte le titre d’un manuscrit affabulatoire réécrit de bout en bout par le directeur de La Découverte, «refusent tout dialogue parce que les uns et les autres craignent qu’un vrai changement démocratique conduise à mettre en cause leur rôle dans la sale guerre des années 1990» (sic !).
L’auteur de l’article qui ressasse les mêmes idées éculées inventées par le père du «qui tue qui», François Gèze, se réfère au même collège composé de Habib Souaïdia, Mohamed Samraoui et Jean-Baptiste Rivoire. Un collège qui n’a pas réussi à s’élargir à de nouveaux fanfarons.
Rabâchant le même discours depuis plus de vingt ans, Nesroulah Yous tente une incursion dans le mouvement populaire en Algérie pour replacer cette thèse usée dans le contexte d’une forte opposition des citoyens au chef d’état-major actuel dont le départ est réclamé par le peuple au même titre que tous les symboles du régime Bouteflika. C’est le moment où jamais, pensent Gèze et sa bande, de provoquer une fission entre le peuple et l’ANP, en dressant un rétroviseur devant les Algériens pour les empêcher de regarder devant et d’envisager l’avenir de l’Algérie comme ils le souhaitent : démocratique et résolument tourné vers la modernité.
Le long pavé publié par Mediapart n’apporte rien de nouveau, tant son auteur et ses mentors n’ont rien de nouveau à apporter. Le discours auquel adhèrent des droits-de-l’hommistes foncièrement anti-algériens, à l’image de l’avocat Patrick Baudouin, est une agitation à répétition dont les rhétoriqueurs escomptent un impact sur l’opinion algérienne pour casser la symbiose dérangeante entre les millions de citoyens qui battent le pavé depuis le 22 février et son armée formée par les enfants du peuple.
Comme les précédents, ce nouvel épisode itératif, qui a dû valoir à ses feuilletonistes de longues heures de corvée, finira dans le ramas.
K. B.
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