Nicolas Beau commet une nouvelle diffamation : plainte pour harcèlement
Par Houari A. – Une nouvelle plainte sera déposée contre le directeur du site Mondafrique pour avoir récidivé en publiant des informations mensongères sur le général à la retraite Khaled Nezzar et le directeur général de SLC, Lotfi Nezzar. Nicolas Beau fait preuve, en effet, d’un acharnement qui prend la forme d’un harcèlement puni par la loi en tant que crime et non plus comme un simple délit, vu la gravité des faits dont il s’est rendu coupable, apprend-on.
Le site en question a publié dans une précédente édition une information farfelue selon laquelle le directeur général de SLC aurait transféré frauduleusement 200 millions de dollars. Une diffamation pour laquelle la justice française a été saisie, en raison du caractère diffamatoire de «cette allégation extrêmement grave», selon les avocats.
«Cette allégation porte bien évidemment atteinte à l’honneur et la considération de M. Lotfi Nezzar qui est comparé aux mafias qui ont sévi depuis plus d’un siècle à travers le monde, ce terme connoté très péjorativement par le renvoi à la mémoire collective de l’aspect non seulement criminel de ce type d’organisations qui détourneraient de l’argent mais qui n’hésiteraient pas à s’en prendre à la vie des personnes pour mener à bien leurs activités illicites», notent les avocats.
«Plus grave encore, soulignent les avocats, ces propos livrent à la vindicte populaire algérienne, dans un pays dont le climat de suspicion à l’égard notamment des industriels est tel que nombre d’entre eux ont été incarcérés (…), un homme dont le casier judiciaire est vierge et qui n’a jamais fait l’objet de condamnations ni de poursuites pénales en Algérie.»
Selon la loi française, «toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommé, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés».
Toujours selon la législation française, «la notion de diffamation publique est caractérisée dès lors que l’honneur d’une personne identifiable est publiquement atteint par la divulgation d’une allégation faite de mauvaise foi».
H. A.
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