Fermeture de SLC, sabotage du secteur des télécoms : Lotfi Nezzar s’exprime

SLC Nezzar
Lotfi Nezzar. D. R.

Nous reproduisons le texte intégral de l’entretien que le directeur général de SLC a accordé au journaliste Alsaid Bensedira.

Un média a affirmé que vous faisiez l’objet d’une ISTN. Qu’en est-il ?

En effet, j’ai appris incidemment que je fais l’objet d’une ISTN sans motif à mon encontre. D’ailleurs, au moment où je vous parle, je n’ai reçu ni notification officielle ni convocation d’une quelconque institution habilitée. Dans la situation actuelle que vit le pays, et surtout par rapport aux calomnies qui ont été colportées à mon encontre, j’ai pensé que c’était une mesure préventive que je pourrais comprendre, bien que je déplore le procédé.

Je tiens à préciser que les sociétés que je dirige, SLC et Divona, n’ont bénéficié d’aucun crédit bancaire de complaisance, d’aucune subvention, d’aucun terrain gratuit et d’aucun avantage particulier, ni de marchés publics. Bien au contraire, SLC et Divona ont participé à l’effort de développement du secteur à travers plusieurs initiatives sur lesquelles je reviendrai. De même que les revenus de ces sociétés réalisés en Algérie ou à l’export, en dinars ou en devises, sont intégralement déclarés, comptabilisés et rapatriés.

Je refuse que mon nom soit mêlé à cette opération «mains propres» car depuis la création de l’entreprise en 2000, je n’ai fait que subir des entraves et des blocages en tous genres qui n’ont jamais cessé à ce jour. Je ne peux, en effet, être assimilé d’une quelconque manière que ce soit à des pratiques illégales ou à un groupe d’individus que nous avons toujours combattus.

Il a aussi été question selon des médias de perquisitions qui auraient été menées au sein de vos entreprises…

En tout cas, au moment où je vous parle, ces perquisitions n’existent que dans l’imagination de ceux qui les ont inventées. Cela dit, au rythme où vont les choses, rien n’exclut une telle éventualité, l’arbitraire n’ayant pas de limites. Même de simples employés de SLC ont été intimidés. C’est vous dire…

Et qu’en est-il de la récupération de vos clients par Icosnet ?

Cette information n’est pas plausible de par la taille du réseau SLC qui est le plus grand réseau large bande sans fil du pays. Il faut savoir, en effet, qu’Icosnet et SLC ont toujours collaborés à l’effet de satisfaire les demandes des clients et que, par conséquent, un grand nombre de clients d’Icosnet sont connectés à la plateforme de ce dernier à travers le réseau de transmission SLC. Cela dit, je présente mes chaleureuses salutations à l’équipe d’Icosnet que j’ai eu le plaisir de côtoyer, tout en lui souhaitant une excellente réussite.

Que pourrait-on vous reprocher, selon vous ?

Je suis la cible d’une campagne de dénigrement orchestrée par l’ancien clan présidentiel qui répand des informations fallacieuses sur de prétendus indus avantages dont nous aurions bénéficié et de détournements de revenus émanant de notre activité de transfert de voix sur internet. Le but étant de nous assimiler à ce clan dont nous sommes, comme je vous l’ai dit, la première victime et contre lequel nous n’avons jamais cessé, et nous ne cesserons jamais, de résister.

Une simple analyse des trafics échangés entre la société que je dirige et les quatre opérateurs confirme que la totalité des revenus générés à l’international est entièrement rapatriée. Nous avons, à ce propos, attiré à maintes reprises l’attention du président de la République, du Premier ministre, du ministère de tutelle, de l’Autorité de régulation ainsi que d’autres institutions, sur le dysfonctionnement régulatoire lié à cette activité et ses conséquences sur l’économie et la sécurité nationales, si bien que nous avons même demandé l’ouverture d’enquêtes en mettant à disposition notre propre réseau pour détecter et estimer le trafic détourné.

Si c’est cela qu’on me reproche, alors je m’en réjouis.

Mais votre ISTN est postérieure à la chute de Bouteflika…

Détrompez-vous ! Le clan présidentiel est toujours actif ; il tire les ficelles derrière le rideau et continue de recevoir des ordres d’un de ses parrains, en l’occurrence Saïd Bouteflika. J’en veux pour preuve des menaces claires proférées par le frère du président déchu au téléphone suite à la déclaration de mon père sur son plan visant à attenter à la cohésion de notre armée. Ces menaces qu’il a proférées à mon encontre et à l’encontre de ma famille ont été mises à exécution par la ministre Houda-Imane Feraoun, son proche entourage ainsi que l’Autorité de régulation dont la majorité des dirigeants, faut-il le rappeler, a été désignée par Saïd Bouteflika, à ma connaissance, depuis 2008.

Quelles sont ces menaces ?

Saïd Bouteflika a dit clairement qu’il réagirait contre mon père en ouvrant le dossier des années 90 et en s’en prenant à son fils, c’est-à-dire à moi. Il a ajouté qu’il avait une stratégie pour ce faire.

Les a-t-il mises à exécution ?

Il est clair qu’une action de mise à mort des entreprises que je dirige est en cours d’exécution avec pour objectif de liquider SLC et Divona le plus vite possible, c’est-à-dire avant que ce gouvernement change.

D’ailleurs dans la précipitation, plusieurs institutions ont été instruites en vue de participer à la réalisation de cet objectif.

Même le Centre national du registre de commerce, pour la première fois dans l’histoire, nous a mis en demeure de procéder à la radiation de l’entreprise.

Qu’entendez-vous par «mise à mort» de vos entreprises ?

A vrai dire, ce plan a été savamment ourdi par les différentes personnes qui se sont succédé à la tête du ministère et de l’Autorité de régulation, par la mise en place d’une batterie de mesures administratives visant à restreindre leur champ économique. Ainsi, après avoir entrepris d’asphyxier financièrement les entreprises que je dirige, depuis 2008 et plus intensément ces quatre dernières années, en instrumentant l’administration et après avoir bloqué tous les projets que nous avons entrepris, l’Autorité de régulation et le ministère persistent dans leur action de musellement et ordonnent l’arrêt immédiat de toutes nos activités.

C’est, en effet, aussi en représailles à nos diverses tentatives, courriers et mémorandums pour alerter les pouvoir publics des décisions et pratiques illégales contraires à l’intérêt et à l’économie du pays et ayant conduit à la disparition des acteurs de télécommunications à capitaux nationaux que l’Autorité de régulation, désormais sous la coupe du ministère, a entrepris de fermer nos sociétés en s’appuyant sur des motifs fallacieux.

Pourquoi fallacieux ?

D’abord, parce que tous les arguments invoqués font l’objet de plaintes déposées antérieurement à cette décision auprès du Conseil d’Etat, du Tribunal administratif, parfois les deux en même temps, suite à l’absence de réponses de la part du ministère et de l’Autorité de régulation. D’ailleurs, il nous a même été donné de découvrir en lisant la presse que l’Autorité de régulation a manifestement trompé le gouvernement en lui présentant de fausses informations concernant l’entreprise que je dirige. A ce propos, nous avons déposé une plainte contre X à l’effet de découvrir qui a rendu public ledit document, tronqué et sorti de son contexte, et à quelle fin le Premier ministre a été induit en erreur.

Ce cas est loin d’être isolé. Plusieurs autres ont été découverts ces dernières années et portés à la connaissance de la justice, en vain.

Comment comptez-vous réagir et que va-t-il advenir de vos entreprises ?

Même si les entreprises que je dirige vont probablement cesser de fonctionner dans les jours qui suivent, nous allons poursuivre les actions judiciaires déjà entamées et nous en engagerons d’autres pour préserver l’outil qui a été créé depuis près de vingt ans, avec l’ensemble des sacrifices consentis par nos collaboratrices et collaborateurs auxquels je rends un vibrant hommage pour leur dévouement et leurs grandes qualités professionnelles qui honorent l’université et l’entreprise algériennes.

Outre ces actions prévues, je mettrai à la disposition de l’opinion publique, des experts et des médias l’ensemble des correspondances et documents qui attestent du bien-fondé de la cause que nous avons toujours défendue et de l’existence d’une véritable action de sabotage qui cible le secteur des télécommunications dans notre pays.

Quant au devenir des entreprises que je dirige, leur sort n’est plus entre mes mains mais entre celles de la justice en laquelle je demeure confiant. Je suis, par ailleurs, outré par la facilité avec laquelle nos administrations mettent fin à plusieurs centaines d’emplois sans tenir compte de l’expérience perdue, du devenir des familles ainsi que du préjudice à l’économie et à la souveraineté nationales.

Qu’entendez-vous par préjudice à la souveraineté nationale ?

La souveraineté d’un Etat s’évalue à l’aune de sa capacité de concevoir, de déployer ou de maintenir par ses propres moyens et en toute autonomie les systèmes permettant les fonctions minimum essentielles pendant une période de crise économique, sociale ou politique.

Je peux citer parmi ces fonctions sa sécurité alimentaire, sa défense, son énergie, ses transports et, bien entendu, ses télécommunications. Ces projets sont, par exemple, la fabrication d’armes, la gestion des oléoducs d’hydrocarbures, la distribution d’eau, le contrôle de l’espace aérien, les réseaux de télécommunications ainsi que les systèmes d’information.

Dans ce segment, l’industrie algérienne n’est pas riche en propositions nationales. De plus, nous assistons depuis quelques années à une exécution programmée par le ministère dirigé par Feraoun et l’ARPCE, ex-ARPT, de toutes les entreprises de droit et à capitaux algériens ayant des potentialités techniques avérées à concevoir et à opérer des réseaux de télécommunications complexes et surtout hydrides – c’est-à-dire utilisant plusieurs technologies et plusieurs fabricants à l’effet de minimiser la dépendance.

Nous constatons aussi que la majorité des services d’accès à internet du pays sont offerts par les opérateurs mobiles au détriment des opérateurs fixes nationaux qui peuvent offrir un internet utile. En outre, stratégiquement, bien que les opérateurs mobiles soient des opérateurs de droit algérien, nous estimons que plus de 83% de l’usage en matière de télécommunications reviennent aux opérateurs mobiles détenus majoritairement ou totalement par des capitaux internationaux appartenant à des pays controversés qui se positionnent contre la politique algérienne nationale et/ou internationale. De ce fait, et compte tenu des contextes national et international, il m’a toujours semblé important et utile d’alerter les pouvoirs publics sur les risques encourus par la politique gouvernementale en la matière qui m’a toujours semblé suspecte, voire orientée à l’effet de maintenir le pays en état de dépendance envers certaines puissances.

Pourriez-vous être plus clair ?

L’exemple de la construction et de l’opération des réseaux publics de télécommunications est un cas édifiant.

En matière d’opération de réseaux mobiles de télécommunications par des entreprises étrangères, nous assistons à des risques beaucoup plus importants, et notamment en matière de mapping et de positionnement des personnes ainsi que des liens entretenus entre personnes.

Plusieurs alertes et documents à l’appui faisant état de transferts massifs vers les maisons mères de certains opérateurs mobiles de CDR (Call Detail Record) comprenant les inputs suivants que les experts comprendront :

  1. Date and time (hourly or daily buckets assumed depending on BI requirements)
  2. Number of calls in bucket
  3. Duration (sum of all duration in bucket)
  4. A-number, in international format, truncated down to adequate number of digits (minimum digits = 7-8 or based on OGS NP as attached and should be regularly synchronized)
  5. B-number, in international format, truncated down to adequate number of digits (minimum digits = 7-8 or based on OGS NP as attached and should be regularly synchronized)
  6. Incoming Route
  7. Outgoing Route
  8. Incoming Switch Name
  9. Outgoing Switch Name (if the call only passed through one switch then this field will be the same as Incoming Switch Name)
  10. Product identification
  11. Destination name
  12. Time premium (time type, for time of day rating)
  13. Cost amount
  14. Cost currency
  15. Revenue amount
  16. Revenue currency

Compte tenu des détails recherchés, il est alors loisible de comprendre que les données transférées l’ont été à des fins d’analyses se rapprochant plus de l’espionnage que du marketing.

L’autre exemple concerne l’intégration des systèmes et réseaux (SI&NI ou System Integration & Network Integration).

Les systèmes de traitement des données (systèmes d’analyses de données, ERP, systèmes de facturation, systèmes de télécommunications à base de logiciels, etc.) ne peuvent être conçus que par une société de droit et à capitaux majoritairement nationaux. Il est pratiquement impossible de détecter l’insertion d’applications dormantes pouvant être déclenchées automatiquement ou sur commande. Ces applications peuvent envoyer, annihiler, maquiller ou modifier les signatures de façon temporaire ou permanente.

Or, nous assistons ces dernières années à une multiplication des atteintes aux entreprises de droit et capitaux algériens ayant des capacités dans ce type de travaux. Nous assistons aussi à de lourdes dépenses ainsi qu’à une homogénéisation (un seul fabriquant) de ces systèmes, alors que plusieurs autres pays se dirigent vers leur interdiction pure et simple ainsi que les fabricants.

Sur ce dossier aussi, je n’ai pas cessé d’alerter les pouvoirs publics sur les risques encourus sur notre souveraineté et notre sécurité.

Avez-vous les documents qui appuient vos affirmations ?

Certainement ! Outre le livre qui retrace le sabotage de l’économie numérique qui est en cours de finalisation, je mettrai l’ensemble de ces documents à disposition de l’opinion publique, des experts et des médias.

Si vous deviez vous adresser à la ministre et aux responsables de l’ARPCE, que leur diriez-vous ?

Je leur poserai juste quelques questions : combien d’opérateurs détenus par des capitaux algériens ont disparu à cause des décisions que votre conseil a confectionnées au profit de l’opérateur historique et des opérateurs de téléphonie mobile ? Combien d’opérateurs, et plus généralement d’acteurs du numérique avez-vous contribué à créer ? Combien d’emplois avez-vous créés ? Quelles sont les innovations que vous avez permises ? Quelle a été votre contribution pour alléger le budget de l’Etat ou celui des citoyens algériens en matière de communications électroniques ou de services liés ? Quels investissements nouveaux avez-vous pu attirer pour réduire la dépendance de notre économie et de nos industries stratégiques de l’étranger, ne serait-ce qu’en matière de service ?

L’histoire vous jugera.

Comment (43)

    Anonyme
    20 mai 2020 - 15 h 33 min

    Pauvre famille Nezzar , elle a tout donner pour l’Algérie et on la remercie comme ça.
    Après avoir monter un empire dans la télécommunication à partir de 0 à la sueur de leur front on leur reprend cela!
    Mais pourquoi maintenant que le clan bouteflika est en prison , les choses empire ?

    Mohamed El Maadi
    6 août 2019 - 18 h 55 min

    Bon maintenant sortez les dossiers et soyez sans pitié

    Vroum Vroum ????..
    2 août 2019 - 1 h 43 min

    Pourquoi tuer une entreprise qui marche bien , surtout cette Technologie , , Au lieu d’encourager ce genre d’entreprise , un Joyau , alors ceux qui veulent sa destruction auraient des idées noire derrière la Tête , détruire des emplois , sabotage.. déjà que l’économie et finances Algérie sont en pointillé , c’est pas assez , « On  » y rajoute Cinq mois de blocage au Hirak pour tuer l’Economie , et en plus celle en pointe de la Technologie , bon courage Mr Nezzar , ceux qui veulent tuer votre entreprise de pointe , vont sûrement aller chez Apple , ou Microsoft …dans la gueule du loup .

    SOYOUZ
    1 août 2019 - 21 h 32 min

    La justice du mendjel à Caid n’est pas un solution pour l’Algérie et ne répond pas aux attentes du peuple.
    Il aurait fallu d’abord sécuriser au mieux les emplois, les activités de l’entreprise et puis juger les responsables s’ils ont commis des délits avec une justice de la balance qui donnerait la présomption d’innocence avec des sanctions proportionnelles au délits mais pour cela il faut un état civil et de droit avec une justice de la balance libre et indépendante ou les juges ont une conscience et le sens de l’intérêt commun au peuple. Avec le mendjel à Caid c’est sabotage de l’entreprise licenciements la garde à vue l’incarcération et puis on te trouve un dossier. En fait, il ne faut pas être dans le collimateur du dictateur Caid, et c’est le cas avec la famille Nezzar, car quoi qu’on reproche au général Nezzar, il est l’un des rares généraux qui parles qui dialogue et qui assume ses responsabilités et mm disponible à rendre des comptes devant la justice . Il faut arrêter la chasse aux sorcières, les rafles, les vengeances , les excès de zèle, les lynchages et autres barbaries, ce n’est pas ce que demande le peuple qui veut un état civilisé fondé sur les valeurs des droits de l’homme.
    Un Algérien Kabyle et vive les deux drapeaux de l’Algérie qui me représente celui de ma Nation pour lequel mon père s’est sacrifié et celui de ma culture pour faire face à l’hégémonie et prédations des Emirats et Saouds et de toute autre culture qu’on veut m’imposer.

    عفاف
    1 août 2019 - 13 h 56 min

    Sincèrement en lisant cette interview, je suis restée sans voix…

      Algérienne
      1 août 2019 - 17 h 57 min

      Hier tu nous conseillais d’ouvrir les frontières à ton maghrab united…aujourd’hui tu es sans voix.

      Nous n’avons pas besoin de ton avis.
      Dégage chez toi.
      Va retrouver ta voix chez ton moumou le drogué.

      Anonyme
      1 août 2019 - 17 h 59 min

      marroukia

      tu es restée sans voix de joie.
      Je ne crois pas que tu sois une fan de NOTRE AP et ses lecteurs Algériens.

    Anonyme
    1 août 2019 - 7 h 57 min

    C’est leur façon de récompenser ceux qui défendent l’Algérie.

    Anonyme
    1 août 2019 - 7 h 21 min

    Ça me rappelle les  » usines  » de montage de véhicules !

      Patriote de tizi
      1 août 2019 - 23 h 09 min

      L’état depuis des années et des années subventionne des entreprises, des projets et autres à coup de milliard sans aucun résultats et quand Une entreprise réussi sans aucun privilège dans un domaine on la bloque au niveau de foncier, bancaire et autre (Par exemple Baic qui reçu aucun privilège à un taux d’intégration de 24 % des le lancement de l’usine, alors que cima ou Sovac non que 20% en 3 ans déjà, ou Medit Pol qui a une usine de bus avec un taux d’intégration de 65% n’a toujours pas d’agrément, Cevital qui a ouvert une usine en France car l’état algérien lui a refusé en Algérie et j’en passe !) Il faut savoir qu’en Algérie 5000 société de plus de 10 employé attende un terrain pour construire leurs usine depuis au moin 5 ans c’est juste hallucinant quand on sait qu’on importe encore des cloue et vis !
      Je me demande vraiment si nos pseudo dirigeant aime vraiment l’Algérie et les algériens car ce qui arrive à cet entreprise nous laisse pensé l’inverse.

    Salim
    1 août 2019 - 6 h 41 min

    Ce témoignage est d’utilité public, ce brave homme a donné énormément informations tres importantes, a la justice d’enquêter et de faire valoir le droit.
    Il faut continué a témoigner et ecrire, ce pouvour occulte en a peur.
    L histoire les jugera
    Vive l Algerie

    Anonyme
    1 août 2019 - 5 h 04 min

    espérons qu’une compagnie Qatari ne va s’accaparer du marché. Il s’agit des données sensible.

    Anonyme
    1 août 2019 - 2 h 19 min

     »Quelles sont ces menaces ? »
     »Saïd Bouteflika a dit clairement qu’il réagirait contre mon père en ouvrant le dossier des années 90 et en s’en prenant à son fils, c’est-à-dire à moi. Il a ajouté qu’il avait une stratégie pour ce faire. »

    Ya les Algériens, avez vous compris la même chose que moi.
    La fameuse menace de  » qui tue qui », le Said Bouteflika est -il complice de cette campagne menée contre l’ANP.

    Selecto
    31 juillet 2019 - 22 h 14 min

    Houda Feraoun quand elle était étudiante en France tout son entourage était constitué de Marocains et depuis qu’elle ministre même avant elle se rendait souvent au Maroc, méfiance car elle pourrait être une boite aux lettres ambulante comme Cheb Khaled !

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 20 h 30 min

    Le fait qu’au lendemain du départ de Bouteflika une liste de personnes a été établie de manière occulte sans que l’on sache qui l’avait rédigé et sur instruction montre bien que la soit-disant libération de la justice est une chimère sous laquelle se cache en réalité des rendements de compte personnel.. et devinez de qui il s’agit ? ce qui me tracasse est pourquoi le jeune Nezar n’a pas fait allusion à ce type.

    Citoyen DZ
    31 juillet 2019 - 20 h 20 min

    C’est du chantage pur et simple.
    C’est la méthode qui a laissé le clan Bouteflika régner sur nos tête depuis 20 ans.
    Ça c’est Bouteflika…
    Said est l’élève de son Frère.

    Kahina-DZ
    31 juillet 2019 - 20 h 14 min

    Vous avez confirmé ce que tout le monde pense. Le Bouteflikisme gère encore sous la table.
    Peut-être qu’il faut demander à l’ex président de désactiver tous les réseaux des araignées, pour le bien de l’Algérie.
    Juste un avis:
    Je crois que les messages ( avertissements) de Gaid Salah sont adressés aux résidus de la gang.

    bozscags
    31 juillet 2019 - 19 h 45 min

    il faut intervenir au plus vite et arrêter tous ces traîtres qui sont à la manœuvre et ce said bouteflika qu’est-ce que l’on attend pour le juger …

    baba Sidou
    31 juillet 2019 - 19 h 05 min

    Si tout ce que dit lotfi Nezzar est vrai , où est la justice ? et que font ceux qui disent vouloir éradiquer El3ssaba ? vraiment c’est grave tous ces propos .Comment se fait-il que cette Ferouna est toujours en poste ? bizzare ?

    istn !
    31 juillet 2019 - 19 h 04 min

    avec ou sans istn : ce pays est une grande prison à ciel ouvert depuis boumedienne…nous sommes juste en liberté provisoire pour ceux qui ne l’ont pas compris…

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 18 h 41 min

    Effectivement….les cdr contiennent des information spécifique aux appels avec origine et destination ainsi que tout les switches traverser. Ces records …cdr… sont generalement verser sur une base de donnée spécifique au cdr. Sur cette base de données des outils de BI ..business intelligence..sont utiliser .. au fait on parle de data mining de nos jours mais pas juste de reporting etc. Le plus important l interconnect verse des données sur cette base de données ..comme ça on peut déterminer le vrai coût d un appel et combien doit on payer chaque provider de service local et étranger. Ces donner doivent être 100% protéger et ne doivent jamais sortir de l enceinte du service provider…mais le laisser aller donne l opportunité aux étranger de savoir qui parle à qui et quand etc… la sécurité national est entre les mains d’autrui. Enfin beaucoups de choses à écrire …mais le NEZZAR a , a mon avis, de l expérience… et je lui tire chapeau…ce genre de personne doit être encourager et pousser vers l avant..notre pays à besoin de lui et ses semblable. Arrêter de tuer notre pays en castrant nos vrais hommes…bon courage ya nezzar… oui on se connaît pas ..mais j ai un flair de reconnaître les capacités d un homme..à travers vos réponses en haut…bravo..continue le combat…l Algérie à besoin de toi…

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 18 h 13 min

    C’est un coup de Mimi6, du Maroc et complicité d’Israel 😉

    Anonimaoui
    31 juillet 2019 - 18 h 08 min

    Concernant ces ISTN leur distribution à tout va laisse supposer que l’Algérie est en voie de redevenir une grande prison à ciel ouvert comme du temps de l’inqualifiable autorisation de sortie de triste mémoire. Seulement l’autorisation de sortie on l’offrait aux alliés du pouvoir de l’époque. Drôle de situation ubuesque où le pays avance vers son passé de dictature absolue.

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 17 h 58 min

    C’est un coup RÉBRAB BIS.
    Tous les algériens qui font du business en sauvegardant les intérêts nationaux ont été la cibles d’attaques féroces et sabotages du clan bouteflika et aujourd’hui les résidus de ce clan continuent à les harceler.
    On se demande si gaid ne contrôle pas la situation ou si il a un rôle conscient ou inconscient à jouer dans toutes ces affaires et les attaques contre le hirak.
    Comme l’a dit BENBITOUR il faut même envisager que des rapports faux arrive chez les décideurs puisque à la base c’est toujours les hommes et les pratiques de bouteflika qui sont en vigueur.

      Anonyme
      31 juillet 2019 - 20 h 46 min

      C’est pour cette raison que le peuple doit aider l’armée à en finir avec les résidus de ces voyous du clan Bouteflika.

    syno
    31 juillet 2019 - 17 h 53 min

    Le contrôle du trafic des données numériques dans notre pays est convoité par les entreprises et les puissances étrangères pour des raisons évidentes. Reste à savoir si le pouvoir en place s’intéresse à la souverainté nationale sur ce trafic, ou veut juste rester en place. Mon avis, c’est que ce pouvoir a vendu l’algérie, ses richesses et son peuple à la mafia financière internationale depuis belle lurette.

    JAROD
    31 juillet 2019 - 17 h 51 min

    Bonjour,
    il est temps qu la justice s’occupe de ce qui se passe dans la maison arpt depuis 2008
    j’ai eu le plaisir avec une équipe d’audite slc et bravo pour l’accueil la disponibilité et la mise a notre disposition de tous les documents nécessaires a notre travail conclusion rien a reproche a slc , contrairement a d’autres dont les documents sont reste au fond des tiroirs de l’ex arpt.

    Karim
    31 juillet 2019 - 17 h 47 min

    Les riches se sont toujours enrichis sur le dos 99% et par la bénédiction des systèmes politiques.
    En démocratie et en monarchie, les jeux sont clairs puisque les systèmes sont stables dans leur dépouillement.
    En autocratie, le dépouillement se fait de la même manière, seul les commanditaires changent en fonction du bon vouloir du chikour du moment!
    Rebrab du temps de Toufik et le chaos,
    Khalifa du temps de A. Bouteflika,
    Haddad & co du temps de S. Bouteflika,
    Pour ne citer que les plus visibles,
    On verra qui émergera de la nouvelle troupe!

    Cheikh
    31 juillet 2019 - 17 h 06 min

    On a pas fini avec les intégristes des deux bords. Bouteflika n’avait pas uniquement ceux qui l’entouraient, il avait semé la vermine partout.

    Nacer
    31 juillet 2019 - 16 h 40 min

    Quand les CHAROGNARDS ne trouvent rien à se mettre sous la dent, ils commencent à s’entretuer pour survivre….. Pauvre Algérie t’es entre les « DENTS » de vrais charognards. Qu’ALLAH te protège djazairouna

    SaidZ
    31 juillet 2019 - 16 h 38 min

    Je ne connais pas ce monsieur mis à part de nom, mais à travers ses dires il est clair qu’il ne rentre pas dans le moule des décideurs actuels d’où sa peau est réclamée et ils veulent lui faire le même coup que Rebrab!

    elhadj
    31 juillet 2019 - 16 h 27 min

    les allégations de cet opérateur qui paraissent pour le citoyen lambada d une extrême gravite avec les menaces qu encourt la sécurité du pays et de ses institutions impliquent et méritent qu elles soient exploitées pour déterminer si effectivement il n y aurait comme celui l avance un détournement non seulement de données confidentielles mais également l utilisation abusive et frauduleuse des moyens du réseau national a d autres fins leur permettant d engranger des bénéfices camoufles a l étranger. la mise en cause de 2 institutions étatiques gérant le secteur des telecommunications et de la ministre concernée devrait donner lieu a des investigations poussées par les services spécialisés dans ce domaine pour préserver la sécurité nationale du pays. des lors que le réclamant victime serait précisé t il dispose a produire tous les documents justifiant le bien fonde de ses assertions.

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 15 h 00 min

    et moi qui veut comprendre pourquoi le chiffon Ennahar est toujours là. Ses parrains sont encore là.

    Antisioniste
    31 juillet 2019 - 14 h 53 min

    Depuis le 22 février 2019 j’ai constaté le jet de nombreux pavés, une grenade à fragmentation qui finit par mettre said bouteflika (entre autre) au trou, mais ce que viens de déclarer ici monsieur Lotfi Nezzar est d’une gravité telle que les services de sécurité et la justice devrait immédiatement lancer une enquête et procéder à des interrogatoires sans délai.

    Mouloud
    31 juillet 2019 - 14 h 51 min

    Apres toutes les attaqhes contre khaked nezzar on s en prend a son fils..surtout apres la derniere sortie du general contre gaid salah…qu en deduire? Que ..d abord gaid salah n est pas dans le clan boutef..rien n est moins sur…ensuite la grande majorite de la clique est toujours en liberte..comprenez..je te tiens..tu me tiens..par la barbichette..de toutes les manieres des que le general nezzar commencera a deballer..ca va etre mortel de mortel pour le pouvoir..quand a parler de nezzar des annees fis..s il n etait nous serions tous en gandoura..dans le harem des emirs..ah..la reconnaissance de la nation! Avec le fils nezzar la partie s annonce difficile..et s il est dans le vrai nous allons vers une hogra deliberee..et le dynamitage d un groupe important..c est rien pour le clan..ils ont bien pille l algerie

    Nadjma
    31 juillet 2019 - 14 h 49 min

    C’est une lutte sans fin et sans merci, ils sont encore là à tirer les ficelles du sabotage de l’Algérie. Ca va être compliqué car beaucoup d’intérêts des prédateurs étrangers sont en jeu ils comptent sur les traitres de l’intérieur pour leur sauver la mise à tous, apparemment c’est une question de vie ou de mort. Si leurs collaborateurs de l’intérieur ne sont plus au gouvernement et aux postes clés pour leur sauver la mise, certains pays comme la france vont se retrouver dans une grande misère, l’Algérie leur apporte beaucoup et ils ne peuvent pas se permettre de baisser les bras, ils vont jouer tous leurs atouts, ils vont faire feu de tous bois, tout utiliser pour garder la manne algérienne et ils sont capables de tout. Que dieu soit du côté du peuple algérien.

    Algérienne-DZ
    31 juillet 2019 - 14 h 23 min

    Merci M. Lotfi N. pour toutes ses informations.
    On comprend maintenant qui veut revoir le criminel Chouchène en Algérie. C’est celui qui continue à tirer les ficelles sous la table. Ssi Said.

    Tinhinane-DZ
    31 juillet 2019 - 14 h 17 min

    L’ombre du clan Bouteflika tire encore les ficelles. Il ne faut pas être Einstein pour le comprendre.
    Ils continuent à détruire tout ce qui permet l’indépendance économique de l’Algérie

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 14 h 14 min

    Said Bouteflika a le soutien du roi marocain, de la France et des émiratis.

    Ali El Vérité
    31 juillet 2019 - 14 h 10 min

    Y’a des vrais dans les déclarations de Mr Lottfi Nezzar;surtout sur Mme Houda Pharaon,elle a vraiment de poids au pays des Pharaons d’Oujda,d’ou vient-elle cette puissante dame qui fait peur a tout le monde;et pourquoi autant d’influence d’une simple dame Algérienne;aussi pourquoi ne pas poursuivre et emprisonné des personnes qui ont détruit le pays;c’est du meme clan que Mme Pharaon ou juste une coincidence

    MELLO
    31 juillet 2019 - 13 h 53 min

    Oui , l’histoire jugera toute personne portant atteinte a l’épanouissement de l’Algérien . Le clan Bouteflika , toujours présent , car uni par la prédation , allié a une tentacule internationale , notamment celle des pays du golfe , cherche le musèlement de toutes les énergies montantes hors du cercle fermé par ce fameux rideau . Le clan Bouteflika n’a pas encore terminé sa mission de bradage des richesses nationales et cette forfaiture a besoin de silence. Un silence ne peut venir que lorsqu’on ferme tous les réseaux d’information interconnectés.
    Mr Lotfi , c’est une nouvelle Algérie qui se dessine , mais sur la table a dessin de ce clan , c’est une Algérie en gestation , une Algérie soumise a des intérêts puissants , une Algérie sans passé ni avenir.
    Votre combat sera celui de millions d’Algériens.

      ARNAQUE TOTALE
      31 juillet 2019 - 14 h 55 min

      « Allié des pays du golfe » ….c’est d’ailleurs pour ça que nous sommes engagés comme le makhnzi contre le Yémen, contre le Polisario, contre la Palestine, contre la Syrie …oui à la Ligue Arabe nous avons toujours voté pour une ingérence étrangère et militer pour tous ces conflits armés sionistes avec participation active envoi de troupes et financement des terroristes !!
      Imposteur que vous êtes.

      Précision
      1 août 2019 - 0 h 56 min

      Le clan de Bouteflika et ceux qui cachent dans leur région des Marocains originaires du Rif agents des services Marocains ont le même objectif a savoir faire imploser l’Algérie au profit du Maroc et de la France.

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