La malédiction
Par Rabah Toubal – Bouteflika a toujours porté malheur à ceux et celles qui l’ont approché de près, en qualité de chefs ou de subordonnés.
Sinon, comment expliquer que plus de cinq mois après sa démission forcée, certains de ses anciens subordonnés, devenus les dirigeants suprêmes du pays, n’arrivent pas –parce qu’ils restent prisonniers de ses fourberies grossières et plans diaboliques de destruction de notre pays pour se venger du peuple algérien qui l’a toujours rejeté – à tourner définitivement cette page noire de l’histoire contemporaine de notre pays ?
En vertu de l’approche du crabe, privilégiée par le système algérien depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, c’est-à-dire latérale et non pas frontale des problèmes, ils éludent les solutions logiques et radicales des problèmes du pays et s’empêtrent dans des calculs politiciens et des considérations alambiquées stériles.
En vertu de ce principe machiavélique, quand ils ont des problèmes avec les communistes, ils négocient avec les islamistes. Quand ils ont des problèmes avec les Kabyles, ils négocient avec les Chaouis. Quand ils ont des problèmes avec les démocrates, ils négocient avec les baâthistes. Quand ils ont des problèmes avec le hirak, ils négocient le panel sorti de leur chapeau. Quand les petits fonctionnaires revendiquent une augmentation de salaires, ils doublent ceux des cadres.
Mais jamais ils ne discutent avec les concernés qu’ils ignorent et méprisent outrageusement. C’est pour cela que leurs initiatives et demi-solutions font long feu.
R. T.
Comment (24)