Caucus africain : promouvoir les facteurs-clés de la productivité du capital humain
Le ministre des Finances, Mohamed Loukal, a mis l’accent sur l’importance pour le continent africain de déployer plus d’efforts pour la promotion des facteurs-clés de la productivité du capital humain, rapporte l’agence de presse officielle APS.
Intervenant lors de sa participation aux travaux de la réunion du Groupe des gouverneurs africains auprès de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (caucus africain), tenue du 31 juillet au 2 août à Accra (Ghana), M. Loukal a insisté sur la promotion des facteurs clés de la productivité du capital humain, notamment dans le domaine de l’amélioration de la qualité de l’éducation, de la santé et de la sécurité sociale.
M. Loukal qui a pris part aux différents panels organisés lors de cette réunion sur le thème «L’Afrique au-delà de l’aide : renforcer les capacités institutionnelles et les financements innovants pour une croissance durable», a rappelé les réalisations de l’Algérie notamment en matière de renforcement du capital humain ainsi que les efforts fournis par les autorités publiques pour la mobilisation des ressources domestiques et des outils de diversification de l’économie.
Pour sa part, le président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo, qui a présidé les travaux de cette réunion, a rappelé dans son allocution les défis auxquels fait face le continent africain en matière de développement ainsi que les efforts communs déployés en la matière sur le plan continental, à travers l’agenda de développement 2063 de l’Union africaine. Il a, à ce titre, invité le groupe de la BM et le FMI à accompagner ces efforts de développement, en s’appuyant sur le cadre stratégique qu’offre cet agenda de l’Union africaine.
Cette réunion s’est conclu avec l’adoption du Mémorandum 2019 du caucus africain, reprenant des messages et préoccupations des gouverneurs, et ce, dans la perspective de les adresser aux dirigeants du FMI et de la BM lors de leurs prochaines assemblées annuelles prévues en octobre 2019.
Les deux institutions de Bretton Woods sont invitées à appuyer les efforts du continent dans l’amélioration de la gouvernance institutionnelle, pour un meilleur développement du secteur privé et une gestion plus efficace des investissements publics, ainsi que dans l’amélioration des marchés de capitaux en Afrique à travers, notamment, le renforcement des capacités des secteurs financiers nationaux.
Par ailleurs, les gouverneurs africains ont insisté sur la nécessité pour les pays de la région de déployer plus d’efforts dans l’investissement dans leur capital humain dans le but d’améliorer la productivité et par conséquent, accroître le développement en Afrique.
R. E.
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