Ali Laskri : «Le pouvoir veut opérer une alternance clanique sur les vestiges de l’ancien régime»

FFS Laskri
Ali Laskri. PPAgency

Par Houari A. – Ali Laskri a dénoncé «les simulacres de dialogue initiés par les tenants du pouvoir réel contre la volonté populaire, contre les attentes réelles et légitimes du mouvement révolutionnaire pacifique et contre toute éthique politique de dialogue, inclusif, sincère et sans préalables».

S’exprimant lors d’une rencontre avec les militants du FFS à Oran, le coordinateur de l’instance présidentielle du plus vieux parti de l’opposition a pointé du doigt les «décideurs de ce pays» qui «s’affairent à exécuter leur propre feuille de route». «D’apparence, a dit Laskri, elle s’articule sur l’impératif de se conformer à un ordre constitutionnel obsolète et dépassé mais, au fond, elle s’ingénie à perpétuer un autre coup de force électoral et à opérer une alternance clanique sur les vestiges de l’ancien régime».

«Le régime qui met en garde contre toute démarche politique pouvant sortir le pays de la crise qu’il vit en dehors de la Constitution s’attèle lui-même à la violer à chaque fois que le besoin de renforcer son hégémonie se ressent», a expliqué le membre de la direction du FFS, qui met en avant «la gravité et la complicité de la situation du pays». Ali Laskri a affirmé que son parti «rejette toute tentative d’imposer une élection présidentielle qui vise à sauver le régime en place», réitérant son appel pour une période de transition qui donnera le «temps nécessaire» pour «mettre en place cet environnement institutionnel sans lequel toute idée de rupture avec le système sera vaine».

Fustigeant une «justice encore aux ordres», le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS a dénoncé le rejet de la demande de liberté provisoire au profit du moudjahid Lakhdar Bouregaâ en dépit de son état de santé fragile et exigé, au nom du parti, l’ouverture des champs politique et médiatique, la levée des restrictions abusives qu’entravent les libertés de manifester.

H. A.

Comment (15)

    analyses, conseils et tutti quanti !
    4 août 2019 - 12 h 20 min

    Bonjours chers patriotes !

    Les analyses, les incantations, les conseils, c’est bien pourquoi pas ! Mais pourquoi donc fait-on semblant de d’entendre le hirak et de vouloir le protéger comme les prunelles de ces yeux sans jamais répondre à ses cris depuis 24 mois, pour l’encadrer afin de concrétiser ces revendications.

    Il est évident que la désobéissance civile est un danger, mais il ne faut laisser croire au pouvoir sourd et têtu que le hirak ne fera que des marches pacifiques. Il faut montrer qu’il est capable d’aller au delà de ses marches et qu’il ne va pas se laisser faire ! On a vite constaté que des voix, des intellectuels etc.. etc. ont vite réagit, très rapidement comme un seul homme pour dire au hirak de ne pas choisir cette forme de combat, mais pour se lever comme un seul homme pour concrétiser et satisfaire les revendications du hirak, eh bien là non, on prend son temps, on laisse du temps au temps. Je n’ai pas encore vu cet élan spontané pour condamner la désobéissance civile, se faire aussi pour l’appel à l’union des forces du vrai changement.

    Pour moi, les marches pacifiques qui perdurent dans le temps comme unique et seul moyen de lutte sont aussi dangereuses que la désobéissance civile, çà va faire rire, mais je le dis ! Dangereuse dans la mesure où on constate que çà ne dérangent pas du tout le pouvoir et l’Etat Major (çà dure depuis 24 semaines) et qu’avec le temps on se rendra compte qu’on n’a finalement fait que pisser dans un océan ! Si le hirak ne fait que des marches, il va mourir progressivement de sa belle mort et on n’aura plus l’opportunité de profiter de sa vigueur actuelle pour faire pression sur le pouvoir et imposer le changement de système et l’avènement d’un Etat de droit. Si on ne se décide pas très vite entre nous pour écrire une feuille de route à imposer au pouvoir, si on ne monte pas en grade dans la contestation et la révolution, on risque de perdre la bataille voire la guerre à terme. C’est le moment cruciale car si çà tarde il faut savoir que le hirak ne sera pas toujours là à nos côtés pour faire la révolution. Ce n’est pas très sûr qu’on retrouvera un tel hirak ! Pour certains, c’est irréversible, le hirak ne reculera jamais, il sera toujours là et on va gagner ! C’est bien d’être optimiste, çà conserve !

    Donc moi je dis, ok, c’est bien de précipiter pour donner des bons conseils et préserver le hirak de choix dangereux, mais le hirak a besoin aussi de bonnes nouvelles pour lui apprendre qu’enfin on s’est entendu entre nous forces du changement et que des décisions concrètes et consensuelles sont prises, qu’une feuille de route est enfin rédigée pour concrétiser ces revendications et toutes les aspirations de millions d’algériens ! A bon entendeur salut !

    MELLO
    4 août 2019 - 11 h 56 min

    Aujourd’hui , Ce qui est sacré , ce n’est pas , seulement , le sang deja versé pars des milliers d’Algeriens , c’est, en urgence, la construction d’un système politique qui rende sacrée la preservation du sang de ces Algériens .
    Il serait léger de croire qu’il suffisait de dissoudre des institutions et des partis pour que sortent de leurs décombres d’autres institutions et d’autres partis tout près pour un usage démocratique. Nous sommes convaincus que les contradictions se gèrent par la construction d’un rapport de force politique , basé sur des discussions , sur des négociations pacifiques , sur un arbitrage et non réductible par la manipulation , la ruse et la violence. Il manque pourtant a toutes ces resistances , a cette violence et a l’oppression un ancrage sociale plus large, tellement les divisions sociales sont profondes.

    Anonyme
    4 août 2019 - 1 h 15 min

    participez à la preparation des elections pour les credibiliser et faites confiance au hirak dont vous vous faites les portes paroles pour elire votre candidat. pourqoui cette peur. ?

    SIDI-BALWA
    3 août 2019 - 19 h 26 min

    YA SI ALI ARRÊTEZ DE NOUS BASSINER AVEC VOS ANALYSES VIELLES COMME LE MONDE. CELA FAIT PLUS DE SOIXANTE ANS QUE LE PEUPLE A COMPRIS CELA. TROUVEZ AUTRE CHOSE ET AGISSEZ, DITES NOUS CE QU’IL FAUT FAIRE POUR SORTIR L’ALGÉRIE DE CETTE IMPASSE. METTEZ VOUS AUSSI DANS LA TÊTE QUE NOUS AVONS PERDU BEAUCOUP DE TEMPS AU MOMENT OU LES AUTRES PAYS CHERCHENT ET TROUVENT DES SOLUTIONS À LEURS PROBLÈMES. L’EXEMPLES DE NOS FRÈRES SOUDANAIS EST ÉDIFIANT À PLUS D’UN TITRE. AUSSI, N’OUBLIEZ PAS DE BALAYER OU DE FAIRE BALAYER LA MAISON FFS CAR ELLE DOIT ÊTRE INFECTÉE DE HNOUCHA KACHIRISTES À LA SOLDE DU SYSTÈME. À PART ÇA TOUT VA TRÈS BIEN MADAME LA MARQUISE!!!

    HLM
    3 août 2019 - 13 h 32 min

    Une période transitoire pour la mise en place d un environement institutionnel sans lequel etc…
    Je me permets de vous dire mr Laskri que vous êtes soi naïf soi que vous cachez nos intentions
    Sachez mr qu après la chute d un pouvoir aussi personnel et pervers que celui de bouteflika le pays se retrouve à un rien de troubles catastrophiques parceque les tenants du régime déchu vendrons cheres leurs places perdues et il n’y a que la violence à opposer à leurs desseins.L’anp semble être conciente de l’enjeu et a adopté une attitude prudente,ferme et vigilente. On ne peut que lui rendre grâce et à toutes les forces de securite de continuer à préserver la paix et à protéger les personnes et les bien

    Imaginer le a la tête de l'Etat?
    3 août 2019 - 13 h 08 min

    Moi, il me suffit d’imaginer cet homme a la tête de notre État. La je me dis impossible, le costume est vraiment trop grand pour lui. Il a déjà du mal a Federer le millier de militant alors imaginer 40 millions d’Algeriens diverses et variés et de plus frondeurs ! Bonjour les dégâts. Poser vous la même question pour Tabou, Belabbas, Hanoune, Sadi, Mokri, Djabballah, Djemai, Benyounes, Ghoul, Bouchachi, Ait Mikrane.. .Toutes ces têtes de gondoles sont hors jeu et hors sol. Pauvre Algérie, Bouteflika a fait dans la terre brûlée, il devrait être jugé pour cette catastrophe et trahison nationale.

      MELLO
      3 août 2019 - 19 h 28 min

      Monika Borgmann, ça vous dit quelque chose ?
      Et bien , en Décembre 1993 , elle ecrivait « les confessions » de Said Mekbel qui sont bouleversantes car prémonitoires. Said lui avait avoué qu’on tue les témoins du savoir . On veut tuer ceux qui détiennent l’heritage de la civilisation universelle, c’est ce qu’on veut tuer. Si vous prenez tous ceux qu’on a assassiné , de Lyabes a Flici , en passant par tous les autres , ce sont des personnes qui ont , toujours , cherché a transmettre quelque chose a la jeunesse. … Si on me tue , je sais tres bien qui va me tuer. Ce ne sont pas des intégristes , ce ne sont pas des islamistes , c’est une partie de ceux qui sont dans le pouvoir et qui y sont toujours …
      A méditer.

    Vroum Vroum ????..
    3 août 2019 - 12 h 15 min

    Je soutiendrai toujours notre ANP et Services Sécurité car sans Eux on est plus rien . .Moi je suis ANP et mourerais ANP . .Pour etre tres clair . . Maintenant je dis que notre Pays dans cette situation a besoin d’ Architecte adapté à cette situation , un Architecte qui gere une situation de crise , Hirak Mouvement Populaire , reprogrammer le Logiciel Système en l’adoptant à la nouvelle réalité du Pays , Un Gestionnaire de Crise car quand on arrive à bientôt 6 mois de crise Politique , Sociétale c’est que le pretendu représentant du Pouvoir Mr Gaid Sallah n’a pas réussi et repondu au attentes du Peuple Hirak .. A chacun son métier , Mr Gaid Sallah est un Militaire bon dans son Domaine mais inadapté à la Gestion de Crise , institutions , Économique , Sociétale qui demandent un savoir faire , Moi je ne parle pas de Politique Étrangère ou Alliance international ou Défense Nationale qui sont du domaine de L’ANP car elle est en premier lieu Concerné , car cela touche notre Indépendance et Souveraineté nationale . .Moi je parle Gestion Interne du Pays en crise et Mr Gaid Sallah Chef d’État Major n’est pas habilité par manque de maîtrise dans ce domaine gestionnaire multiforme.. J’ai donné l’exemple du Général Benyles qui lui a un bagage intellectuel , Étatique, Gestionnaire bien plus riche et adapté à cette situation actuelle que le Général Gaid Sallah sans pour autant lui manquer de respect . . Donc un Architecte comme le Général Benyles ou Une Elite Universitaire Mr Chems Edine Chitour qui est Polytechnicien, Doctorats..Donc un Civil , ..ect..pour l’exemple , seront bien plus Compétant et adapté à cette situation actuelle que vit l’Algérie . . Ce n’est pas une question de Personne mais de Savoir , le Professeur Universitaire de renommée Mr Chems Dîne Chitour lui n’aura pas besoin de conseillers et sa résolution du problème sera adapté , visionnaire , projeté sur le long terme…De Même pour le Général Benyles à titres d’exemples… Avec Mr Gaid Sallah on va aux complications à moins que des paramètres extérieurs dangereux entrent en comptes que je ne connais pas et obligé Mr Gaid Sallah à être ferme et imposer sa solution ????… ce qui reste à prouver !.. Toujours est-il que Mr Gaid Sallah fort dans le domaine Militaire mais inadapté à la Gestion de Crise intérieure.. Un autre Général ou Universitaires , bons Architectes , Gestionnaire de crises , corresponderaient mieux aux attentes du Mouvement populaire . .Ce n’est pas une question de Personne mais de Savoir … Militaire ou Civil , seul le résultat compte .

    MELLO
    3 août 2019 - 10 h 44 min

    Le pouvoir , un genre impersonnel , une personne morale qui reste indéchiffrable, tellement des orientations viennent de partout et de nulle part. On parle souvent d’un pouvoir mis aux ordres de la France , ou encore plus récemment, venant des pays du golfe.
    Ce pourquoi le peuple Algérien est sorti en force depuis ce 22 Février, c’est cette indépendance gouvernementale qui est recherchée. Partant de la , on peut dire sans hésiter que ni Gaid , ni Bensalah ou encore moins Bedoui ne tiennent les rênes du pays. L’histoire nous a appris qu’aucune dictature et meme la pire des dictature ne peut tenir devant un tsunami populaire .
    Les peuple ont toujours eu le dernier mot. Cet entêtement de ces gouvernants ne fait que repousser l’échancre finale .
    Les propositions faites par Gaid ne font que reveler cette vérité recherchée , soit une alternance clanique. Pourquoi clanique ? Car il se révèle que les orientations de Gaid vont a contre sens de celles de Bensalah qui a accepté les préalables du soit disant dialogue.
    Mais le dialogue , tel qu’il est projeté ne mènera a rien de nouveau , puisque son seul principe : l’election présidentielle.
    Or l’organisation d’une élection présidentielle nécessite , un climat national et social apaisée pour permettre aux candidats de faire leur campagne electoral , un fichier electoral assaini et un peuple voulant cette élection , est ce le cas ?

      Anonyme
      3 août 2019 - 17 h 15 min

      Pas du tout et ce n’est pas le cas . On est dans une impasse que seuls les plus avertis peuvent nous en sortir. Gaid salah n’a pas de choix que d’accepter les règles du hirak.

      MELLO
      4 août 2019 - 16 h 00 min

      Youpiiii ! Bientôt je vais battre le record des pouces vers le bas. Pourtant je transmet des idées progressistes , sauf si…le hirak me stoppe.

    Arrêtez la langue de bois !
    3 août 2019 - 8 h 40 min

    Vous pouvez mettre des noms derrière le système, le pouvoir ? Une bonne partir est en prison qui sont le reste? Soyez claire et nommez les. Je ne comprend pas cette langue de bois et/ou ce manque de courage. Bon, je subodore qu’il y a AGS, Bensallah, Bedoui et le reste qui sont ils? Ils ne peuvent pas faire la pluie et le beau temps a 3!

    Yacine
    3 août 2019 - 7 h 03 min

    @ Houbib. Les temps ont changé. Mais quelque chose me dit que votre intervention est vénale.

      Anonyme
      3 août 2019 - 8 h 07 min

      @Yacine
      3 août 2019 – 7 h 03 min

      et toi sectaire et autres Dalton vos interventions c’est du beurre?

    Houbib
    3 août 2019 - 5 h 36 min

    Je comprend que le peuple algeriens ne veuillent pas de regime militaire mais c’est le seule institue qui est structurer et indivisible car le pouvoir au peuple serait a cette periode une erreur rappeler vous les annees 90 voila un exemple de democratie que le peuple algeriens a choisis ils ont changer la peste contre le colera et nous avons vecut une gerrr de 10ans et je me rappelle le soulagement de la population a l’epoque quant l’armee a sauves l’algerie d’une catastrophe que voulais ceux qui vous disent aujourd’huis pas de regime militaire.

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