Mauritanie : les engagements du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani

Ghazouani
Le nouveau président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani. D. R.

Le nouveau président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani s’est engagé, jeudi à Nouakchott, à servir son pays et réaliser les aspirations de son peuple à travers son programme électoral qui vise à bâtir «un avenir prometteur» pour la Mauritanie et préserver la paix et la sécurité.

Dans son discours d’investiture en tant que nouveau président en remplacement de Mohamed Ould Abdelaziz, en présence du Premier ministre, Noureddine Bedoui, M. Ghazouani a indiqué que «le peuple mauritanien a confirmé la solidité de son système politique durant la dernière élection présidentielle à travers une alternance pacifique au pouvoir entre deux Présidents élus».

Le nouveau président mauritanien s’est engagé à être «le président de tous les Mauritaniens» et «à être au service la patrie en veillant à la réalisation des aspirations de son peuple» à travers son programme électoral qui vise à bâtir «un avenir prometteur» pour la Mauritanie.

Se félicitant des réalisations accomplis par son pays sous le règne du président sortant, Ould Abdelaziz, M. Ghazouani s’est engagé à «demeurer ouvert à tous les courants politiques» du pays et à assoir une diplomatie «œuvrant à préserver la paix et la sécurité et faire la promotion des capacités de la Mauritanie et les potentialités qu’elle recèle».

Pour sa part, M. Ould Abdelaziz a estimé que cette investiture constituait pour son pays «une occasion historique», précisant que deux mandats présidentiels «ont permis de remettre le pays sur les rails du développement et d’instaurer la paix et la sécurité, l’Etat de droit et le réseau de développement».

Il s’est réjouit, à cette occasion, de la compétence du nouveau président et de son programme électoral «ambitieux», ajoutant que «la Mauritanie restera entre de bonnes mains en vue de concrétiser la démocratie et de relever les défis».

Après avoir prêté serment, le président Ghazouani a reçu la médaille du mérite national mauritanien.

Pour rappel, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, 62 ans, a été élu le 22 juin avec un taux de 52% des voix exprimées, en remplacement du président sortant Mohamed Ould Abdelaziz.

La Constitution mauritanienne prévoit un maximum de deux mandats de cinq ans.

 

Comment (4)

    Medjber
    8 août 2019 - 12 h 39 min

    Le problème du monde arabe et le tiers monde ce n’est pas la démocratie c est les militaires qui gouvernent par procuration

    Anonyme
    3 août 2019 - 14 h 31 min

    La démocratie est devenue une marque de marketing.
    les européens avaient besoin des siècles pour comprendre c’est quoi la démocratie.
    Mais de nos jours la démocratie se fait à la vitesse de la lumière.
    La démocratie est aussi synonyme d’un état de droit et la construction d’une société équilibrée et non pas juste un terme qu’on parachute à chaque élection.

    Anonyme
    3 août 2019 - 13 h 30 min

    L’ancien président sortant s’est retiré à la fin de son mandat sans triturer la constitution mauritanienne pour devenir un fakhamatou. La Mauritanie un pays pauvre économiquement mais riche politiquement .Nos dirigeants politiques devraient en prendre de la graine de ce pays.

      Anonyme
      4 août 2019 - 8 h 28 min

      La Mauritanie, pays exemplaire pour nos dirigeants ! Ou tu fais de l’humour ou bien tu ne connais rien à ce pays. « Démocratie » est un mot que chaque nation affiche dans sa dénomination pour faire bien et être fréquentable. Mais derrière ce mot se cache pas mal d’injustices et autres malheurs… Il en est ainsi de ce pays dont tu vantes les qualités du président.
      La Mauritanie est un des rares pays où se pratique l’esclavage qui touche plus d’1% de la population. Et naturellement ce sont les noirs mauritaniens qui en sont les victimes. Cette population noire qui na pas accès aux postes de responsabilités, même pas être un simple instituteur!
      L’avenir prometteur dont on parle ici ne concerne que les mauritaniens blancs. Pour les autres, les haratnines l’esclavage continue, comme il continue depuis des siècles. Tout cela dans un pays musulman !
      Alors s’il nous faut prendre des exemples de gouvernance cherchons ailleurs. Et d’ailleurs pourquoi ne définirions pas un système de gouvernement, nous-mêmes? En tenant compte des aspirations de la partie jeune et dynamique de la population?

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