Déconstruire l’Etat patrimonial qui a fait émerger une république de copains
Par L’hadi – Le patriotisme républicain de la majorité de nos concitoyens se fonde sur l’intérêt général et l’intérêt national qui priment sur tout autre intérêt ; ce patriotisme qui s’identifie à l’autorité souveraine que la Constitution nous octroie et dont nous sommes toujours prompts et attentifs à affirmer sa prééminence nous interpelle afin de ne pas reculer face à tous les «ismes» qui soufflent sur la braise pour éparpiller les cendres de la division.
La détermination de la majorité du peuple algérien est de déconstruire l’Etat patrimonial qui a permis l’émergence d’une République de copains et de coquins mais, aussi, de préserver la cohésion nationale, la souveraineté du pays, son indépendance, sa place dans l’histoire et son rayonnement dans le monde.
Le devoir de la majorité silencieuse est aussi de veiller à ce que l’élection présidentielle soit démocratique, libre et transparente. A cet égard, il importe qu’une commission indépendante d’organisation de l’élection à la magistrature suprême voie le jour sans plus tarder.
La situation politique, économique et sociale du pays est catastrophique. La majorité silencieuse, dont la raison est bien plus ancienne que celle de Descartes, est bien consciente de ces maux inhérents à la mal gouvernance.
L’article 102 étant appliqué à juste raison, les bons citoyens algériens veulent, comme le stipulent les articles 7 et 8 de la Loi fondamentale de la République, faire leur devoir de citoyens pour élire la personne capable de donner force à une gouvernance qui incarne l’Algérie dans toute sa diversité et rassemble le peuple algérien dans son entier ; une gouvernance démocratique porteuse d’un espoir et d’une volonté de changement ; une gouvernance qui assure la permanence des valeurs, des principes et des traditions qui ont forgé l’identité de notre peuple et restent les meilleurs garants de son unité.
J’ai l’intime conviction que toute posture républicaine apaiserait les tensions, les haines, les divisions et, de facto, offrirait au pays une chance durable d’équilibre et de stabilité dont l’Algérie semble au jour d’aujourd’hui orpheline.
L. H.
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