Fatiha Benabbou : «Le pouvoir ne doit pas être entre les mains d’un individu»

22 fev Benabbou
La constitutionnaliste Fatiha Benabbou. D. R.

Par Karim B. – La constitutionnaliste Fatiha Benabbou s’était exprimée la veille de l’annonce du cinquième mandat et de la démission de Bouteflika qui s’en était suivie. La juriste, qui fait aujourd’hui partie du panel contesté par le Mouvement populaire, avait affirmé que «lorsqu’on fait un pacte politique, parce qu’il le faut lorsque nous sommes dans une période à constitutionnaliser, il faudrait qu’il y ait un consensus entre les forces vives, parce qu’il n’y a plus de droit, il a été balayé, ou que la Constitution est mise entre parenthèses».

Au moment de cette déclaration, fin 2018 début 2019, l’Algérie était à la croisée des chemins et le débat battait son plein sur les choix qui s’offraient alors à l’ex-président Bouteflika, dans un contexte qui était marqué par un flou total et qui augurait de la situation explosive actuelle.

Fatiha Benabbou évoquait déjà une nécessaire «négociation» et ne parlait pas de dialogue. Une négociation qui doit aboutir à un «contrat», un «pacte politique», en estimant que les questions identitaires et religieuses ne devraient pas être abordées, mais que cela ne voulait pas dire que les uns et les autres devraient inviter leurs interlocuteurs à «se débarrasser» de leurs convictions, car «c’est le patrimoine commun de tous les Algériens».

Ce membre du panel controversé présidé par Karim Younès confiait que «nous sommes dans un pays où les institutions sont très faibles». «Le pouvoir reste encore au début de sa construction», avait-elle ajouté, en précisant que l’Algérie «a deux faiblesses qu’il ne faut jamais oublier». «Nous avons un Etat faible – le pouvoir ne doit pas être entre les mains d’un clan, d’un homme, d’un individu – et nous n’avons pas encore une communauté politique.» «Or, avait-elle explicité, l’Etat moderne se construit sur une nation consciente de son parcours historique et qui n’est pas divisée. C’est le peuple conscient de son unité politique. Je dis bien unité politique, je ne dis pas unité linguistique, religieuse ou ethnique. Peu importe celui qui est à côté de moi. Qu’il soit chrétien, qu’il parle arabe ou berbère, cela m’importe peu, même si moi je suis musulmane, sunnite, cela ne m’intéresse pas, je mets tout cela dans la sphère privée.»

Pour Fatiha Benabbou, «le peuple souverain n’apparaît que lorsqu’il y a une révolution où lorsque nous sommes dans une situation d’un Etat nouveau. Le peuple est là en tant que formation souveraine pour poser le droit et pour mettre en place ses institutions». «Ce peuple, avait-elle insisté, c’est lui la caution de la légitimité. C’est lui qui va accepter de légitimer tous les pouvoirs.»

La juriste contestait la légitimité de la Constitution en vigueur, en affirmant que la révision de 2016 a été faite par le Parlement réuni en ses deux chambres sur la base de l’ancien article 176. «Cela signifie que nous n’avons pas une Constitution nouvelle puisque c’est un pouvoir constitué par la Constitution», en ajoutant que cela a été prémédité «pour qu’il y ait confusion», avait relevé Mme Fatiha Benabbou qui promettait de toujours être du côté du peuple et de «ne jamais brosser dans le sens du poil».

En acceptant de faire partie du panel rejeté par le peuple qu’elle dit côtoyer tous les jours, Mme Benabbou se contredit-elle ou a-t-elle changé son fusil d’épaule ?

K. B.

Comment (31)

    M.S
    15 août 2019 - 20 h 27 min

    @Lhadi.La constitution Algérienne est caduque car elle a été conçue sous un président illégitime et un parlement illégitime.Nous avons droit comme toutes les nations démocratiques à une constitution conçue par un pouvoir légitime et non par le pouvoir représenté par Bensalah qui viole la constitution depuis le 9 juillet car la constitution lui interdit d’être président au delà de cette date.En outre la constitution lui interdit formellement de nommer ou de démettre un ministre.Mais Gaid Salah qui s’est autoproclamé président de la république ne trouve rien à dire par rapport aux entorses à la constitution par Bensalah mais d’une autre part il ne veut pas sortir du cadre constitutionnel pour nous imposer un président de force.Ne trouvez- vous pas ça ubuesque de la part du SIssi Algérien Gaid Salah????

    lhadi
    15 août 2019 - 19 h 06 min

    La constitution algérienne est la règle la plus élevée de l’ordre juridique du pays. Elle est la loi suprême de l’Etat et à laquelle nous devons jurer loyalisme, fidélité et respect.

    L’Art 102 appliqué, à juste raison, l’élection présidentielle doit se tenir sans plus tarder.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Zaatar
      15 août 2019 - 22 h 39 min

      Je pense qu’il doit te manquer quelques boulons dans la tête. Il y a plus élevé que la constitution dans une république, il y a le peuple. Et le peuple remet en cause l’application de cette constitution , application tordue du moment que seul l’article 102 a été appliqué alors que le peuple réclame l’application des 7 et 8, ceci d’une, de deux notre constitution est en fait une prostituée vu le nombre de fois qu’elle a été violée…vous mettez une prostituée au rang le plus élevé dans l’ordre juridique du pays?

    Anonyme
    15 août 2019 - 15 h 39 min

    Madame, fallait ėlever la voix au moment où le nain triturait, escamotait, piėtinait la Constitution, ca aurait rehaussė l’estime et le respect des autres à votre ėgard. Le faire maintenant que le mal est fait, et le mouvement citoyen en plein branle n’apporte rien au moulin, mais ne peut que vous accuser de complicitė passive!
    Insipide!

    Felfel Har
    15 août 2019 - 14 h 51 min

    Maître, le concept de séparation des pouvoirs dans une démocratie est de Montesquieu (De l’Esprit Des Lois-1748), autrement dit, il est vieux comme le monde, il ne date pas d’hier. Certains pays l’ont mis en oeuvre et leurs citoyens jouissent de liberté, de justice, de stabilité et de prospérité. Inutile de vous dire que je suis chagriné par le fait que vous ne l’ayez pas souligné dans votre intervention pour « rendre à César ce qui appartient à César ».
    Par ailleurs, l’exercice auquel vous vous êtes adonnée (déclaration à la presse) aurait dû être adressé aux généraux usurpateurs de tous les pouvoirs qu’aux citoyens avides d’émancipation et de démocratie. J’espère que vous vous employez à leur faire cette leçon au sein du panel que vous êtes supposée éclairer de votre lumière.
    Citez-leur Rabelais (« Sapience n’entre point en âme malivole, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme. ») pour leur faire comprendre que la sagesse n’existe pas dans des cerveaux malades et que les sciences ne s’embarrassent pas d’approximations ou de manipulations défiant l’intelligence, la logique, la rationalité ou mieux, le bon sens paysan!

    Anonyme
    15 août 2019 - 11 h 29 min

    La constitution actuelle confère à un seul homme ( le président) plus de pouvoir que l’ensemble de toutes les institutions : armée, justice, police, ministres du gouvernement, sénateurs ( machin à dissoudre), députés (représentants du peuple en principe), ainsi que tout le peuple ( source de tout pouvoir en vertu du soit disant ‘article 7 ).
    Cette constitution confectionnée sur mesure à Bouteflika qui se rêvait en roi qui léguerait sa couronne à son petit frangin, qui à son tour la transmettrait de plein droit à ses rejetons, si elle reste en l’état pourrait faire du prochain président un véritable tyran.
    On doit l’amender le plus tôt possible ( les Anglais avaient dès 1689 réduit considérablement le pouvoir du roi ) avant de parler d’une quelque élection que ce soit.
    Aller à des élections présidentielles avec cette constitution, cette administration et ce gouvernement serait purement et simplement un suicide.

    Vroum Vroum ????..
    14 août 2019 - 21 h 42 min

    J’arrive toujours pas à comprendre qu’une situation simple à résoudre au début , se transforme 6 à 7 mois plus en situation très délicate , simple à résoudre en réunissant autour de la même table , le Président par intérim , Chef d’état-major , Candidat Ali Ghediri , Général Benyles , Général Nezzar , Ait Larbi , des Membres du Hirak , Juristes et Économistes de renommée , Général Toufic , Mr Benbitour , Sociologue , Mr Zeroual..ect , une Table ronde implicant toutes ces personnes afin d’en sortir une feuille de route , aulieu de celà Mr Gaid Sallah en à mis la moitié de cette table en Prison , ou écarter certains et être seul aux commandes , tous les Pouvoirs concentré sur Mr Gaid Sallah et quelques Courtisans et maintenant il commencerait a regretter son aveuglement , car se qui semblait réalisable au début , toutes les portes ouvertes , se termine en Impasse…Un noeud inextricable , pourtant suivant les interlocuteurs que j’ai pu lires ou entendre sur vidéos tel le Général Benyles ou Gal Ali Ghediri , ou Gal Nezzar ou Mr Benbitour ou d’autres Analystes , Débat sur Radio M , ils ont tous mis en garde contre ce qui arrive maintenant , une impasse , mais Ni Mr Gaid Sallah ni son entourage proche n’ont daignés y prêter attention , même Mr Bensallah était pour le Panel sortie de crise , et le lendemain Mr Gaid Sallah rejette le Panel et parallèlement égratigne et Contredit Mr Bensallah !!!.. Ce qui aurait pu être Résolu en un mois maximum , on se retrouve à 6 ou 7 mois et c’est pas fini !!!.. Mr Gaid Sallah et ses Courtisans ont mené le Pays vers l’inconnu , si ce n’est la Maturité et intelligence du Peuple Algérien Mouvement Populaire Hirak qui sauve l’Algérie de cet inconnu , je dirai que même si le Hirak Mouvement Populaire a été incapable de produire des Représentants , le Pouvoir Gaid Sallah Chef d’État Major aurait du être l’oreille attentive , réceptive , et mettre en pratique les revendications légitime du Hirak , qui ne demande que la Gestion intérieure du Pays par des Dirigeants honnête et capables de développer le Pays , avoir un Projet , un Vision sur le moyen et long terme , un Objectif à atteindre !!.. Le Mouvement Populaire n’a jamais demandé la Politique Étrangère et Alliance international ou Défense Nationale !!..jamais !.. Donc où était le problème pour arriver à 6 ou 7 mois et toujours l’impasse !!. Donc le Pouvoir Gaid Sallah veux continuer le Cinquième Mandat de manière déguisée , non !.. Garder le Pouvoir ?… Le Mouvement Populaire veut juste la Gestion intérieure du Pays , et rien d’autre !! Ou est le problème ?.. Pourquoi Gaid Sallah Chef d’État Major à Court Circuité le Président Bensallah lors de la mise en place du Panel sortie de crise !!? , Pourquoi Gaid Sallah fait des discours toutes le semaines en place du Président Bensallah ?.. Que veut Gaid Sallah ??.. en voulant neutraliser ces Adversaires Politiques , dont certains en Prison comme le Général Ali Ghediri Candidat , et le Commandant de la Wilaya 4 ALN , Mandat d’arrêt contre l’ex Chef d’État Major Mr Nezzar … mettre en Prison le Chef du DRS Mr Medienne , avec pour tous ces Personnes des faux prétextes.. alors qu’ils auraient pu contribuer à la résolution de la situation !!… Mr Gaid Sallah se retrouve maintenant dans la colle , une situation qu’il a créé par mauvais calculs et très mal entouré .. oui par de très mauvais calculs qui se retournent contre lui . . La Solution est de respecter le Mouvement Populaire et avoir une oreille réceptive et constructive envers les revendications légitime du Hirak… Le Mouvement Populaire veut juste la Gestion intérieure du Pays , c’est à dire un vrais Président capable et Élu librement par le Peuple et un Gouvernement d’élites honnêtes qui travaillent pour élever l’Algérie et non confondre intérêts personnels et intérêts général…Voilà ce que veux le Mouvement Populaire populaire , un confort de vie , tu Travail , Honnêteté , de tres bons Dirigeants !!.. Est-ce trop demander !!.. On est à bientôt 7 mois de crise !!.. Voilà où nous a mené Mr Gaid Sallah et ces Quelques Courtisans , dans le mur !.. C’est mon avis et Analyse personnel , et libre de l’exprimer , merci AP , je déteste l’échec alors qu’il était possible en un mois maximum de résoudre la Crise , devenue un Sacré Noeud au bout de Sept mois bientôt !!.. Faut voir ce qui ne vas pas et le Changer .

    Ferid Chikhi
    14 août 2019 - 21 h 41 min

    Pour une constitutionnaliste : Amnésie de l’histoire
    Faut-il lui rappeler qu’au début des années  »50 » les révolutionnaires de novembre 1954 avait déclaré le Zaïmisme un frein à l’évolution et à la révolution … de là est né le conseil de la révolution …

    Le pouvoir, (faut appeler un chat un chat !), "l'armée" ...
    14 août 2019 - 18 h 37 min

    …cherche à compromettre tous les membres représentatifs de la société civile en leur faisant transgresser tout ce qui reste de valide de la constitution algérienne déjà plus-que triturée. Et après, plus on est de fous plus on rigolera ! Ou plutôt, ils rigoleront !
    Beaucoup de gens font semblant de jouer le jeu pour éviter soit disant un raidissement de l’armée. C’est peine perdue ! Il vaut mieux faire face à une vérité qui fait mal qu’à des mensonges lénifiants. Ils ne lâcheront pas le pouvoir, comme pour faire une omelette, sans casser les oeufs !

    Zaatar
    14 août 2019 - 17 h 35 min

    Encore des pamphlet qui ne servent à rien. Si Fatiha Benabou pense que c’est la constitution qui résoudra la crise c’est qu’elle n’a rien compris au pays, a la 3issaba, au hirak, à la distribution de la rente…etc. et puis on écrit pour rien…et rien ne nous sortira de la m….

    Soldat Schweik
    14 août 2019 - 17 h 34 min

    une constitutionnaliste qui se range du coté d’un pouvoir assassin, predateur, voleur, anticonstitutionnel et illegitime.. c’est le comble !!!!

    Le hirak n'est pas le centre du monde.
    14 août 2019 - 17 h 03 min

    LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME, confirme ce que cette dame pleine de sagesse dit.

    Article 21

    1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.
    2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.
    3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

    Article 20

    1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
    2. Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.

    A QUAND NOTRE INDÉPENDANCE ?
    14 août 2019 - 15 h 12 min

    Bouteflika n’est que l’arbre qui cache une immence forêt sauvage !

    Abou Stroff
    14 août 2019 - 14 h 50 min

    dans un système dont la reconduction (sans accroc) repose sur la distribution de la rente et sur la prédation, celui ou ceux qui contrôlent la distribution de la rente contrôle et l’algérie et les algériens.
    nous aurons beau hurler sur tous les toits que cette situation ne devrait pas exister et que « si flen » n’a pas le droit de prendre l’algérie et les algériens pour sa propriété privée, nous ne ferons pas avancer le schmilblick d’un iota.
    en termes simples, la crise en algérie doit être appréhendée comme une lutte (à mort?) entre un monde ancien (le système rentier) qui ne veut pas mourir et le monde nouveau (le monde qui repose sur le travail en tant que valeur essentielle autour de laquelle graviteront toutes les relations sociales) qui ne parvient pas encore à naître.
    ce qui revient à dire que la constitution actuelle est, dans les faits un facteur de blocage certain et doit être rejetée par tous ceux qui aspire au changement.
    en effet, cette constitution a été taillée sur mesure pour un petit dictateur, avec la complicité d’un large panoplie de prédateurs (y compris certains qui se sont métamorphosés en républicains impénitents) et a pour objectif premier de pérenniser le système rentier qui nous avilit et nous réduit à des « moins que rien »
    moralité de l’histoire: penser à élire un nouveau président dans le cadre de la constitution actuelle revient à garantir la pérennité du système rentier et la domination sans partage d’un nouveau fakhamatouhou (démiurge) dont le profil se dessine déjà dans la figure du démiurge stagiaire du moment.

    Anonyme
    14 août 2019 - 14 h 38 min

    La Jordanie qui vit avec de l’aide humanitaire a de meilleurs hôpitaux que nous.
    Le bilan de Bouteflika est encore plus sombre que l’on imagine.
    LA HONNNNNNNNNNNNNNTE

    Que pense Mme Fatiha de cette catastrophe.

    Algérienne-DZ
    14 août 2019 - 13 h 59 min

    Mme,

    L’Algérie vit une impasse dangereuse. Au moment où l’Algérie a besoin de toutes ses compétences, pour sortir de cette crise sans fin, Bedoui est en train de pondre de nouveaux partis politiques. Des partis politique qui vont lever le doigt pour Bedoui.
    Il y’a une malhonnêteté politique. Ce n’est pas comme ça qu’on va sortir de l’impasse.

    Kahina-DZ
    14 août 2019 - 12 h 58 min

    Où va l’Algérie avec ses bricolages ???

    Apparemment l’Algérie opte pour des contrats de collaborations ( soins et formation) …dans le domaine de la santé… avec les hôpitaux Turcs et ceux de la Jordanie ???
    Baissez le niveau un peu plus, pour mieux reculer…On n’est pas encore sortis de la politique des bricoleurs.
    Au lieu d’opter pour la construction des hôpitaux ultra-modernes et former le personnel où la science pousse, on recule vers les pays de la ROQIA.

    RIEN N’A CHANGÉ.

      Anonyme
      14 août 2019 - 13 h 39 min

      Chez nous, on tabasse nos médecins.
      Avant d’être ministre, il faut être patriote qui aime l’Algérie.

      Anonyme
      14 août 2019 - 13 h 49 min

      Au moins si c’était de la varie roqia.

        Algerian
        14 août 2019 - 17 h 01 min

        Elle est l’illustration de la faillite de l’elite algerienne corrompue …

    Ali 2
    14 août 2019 - 12 h 00 min

    Madame c’est facile a dire,mais très compliqué à réalisé;Tous les memes au début ils nous promettent monde et merveille juste un mandat ou deux et puis sa devient une dictature;vu l’histoire du peuple Algérien; on devrait faire comme les Suisses;c’est au peuple de dirigé le pays;et à chaque loi on organise un référendum,mais comme nos gènes ne permettent pas,alors continuons a subir et a souffrir

    ABOU NOUASS
    14 août 2019 - 11 h 57 min

    Dans la conjoncture actuelle, c’est elle-même qui est caressée dans le sens du poil par Gaïd salah pour
    l’enfoncer fortement dans cette démarche sans issue , sachant qu’elle ne pourra plus faire de déclaration dans le cas où ça irait en vrille.
    Dont acte !

    Tous ces constitutionnalistes aguerris sont pour moitié , piègés par le système par leur appétence à vouloir trop être bavards.

    Don acte !!

    Salim Samai
    14 août 2019 - 11 h 43 min

    « Checks & Balances » que les Anglo-Saxons n´ont pas inventé mais juste mis en valeur avec Montesquieu!
    Dieu aussi CONTROLAIT ses emissares. Voir Sourat El Jinn, Ayat 26 & 27.

    Quant á K.Gehrig, PDG du Groupe Schwarz (Lidl & Kaufland), il disait sur Handelsblatt du 12/08/19:
    « La performance personnelle est certes importante mais le SYSTEME est DECISIF/entscheidend ».

    Donc Moussa, Aissa, MOI ou vous; SI « la machine » n´est pas structuree c´est encore REBELOTE dans 20 ans, les memes commerages de Hadha contre Hadha et la meme « Justice du Sultan, Ali Baba et la Cour des Miracles ». Entretemps les INTELLIGENTS ont ajusté & AVANCÈ!

    Karamazov
    14 août 2019 - 11 h 41 min

    Avec tout le respect que je dois à cette immense érudite , Madame Benabbou est aussi utile aujourd’hui au Hirak et au pouvoir qu’un pansement sur une jambe de bois. S’il ne s’agissait que de rédiger une constitution il y a des dizaines d’exemples dans le monde de la meilleure à la pire , il suffit de s’en inspirer.

    De plus l’urgence n’est pas la constitution aujourd’hui . Mais la présidentielle , pardi ! Si elle se sert de sa qualité de constitutionnaliste pour nous faire croire qu’elle est utile pour le règlement de la crise et si le pouvoir s’en sert également pour se vanter de sa prise, ce n’est pas ça qui nous sortira de la m… !

    Et qu’on ne me dise pas qu’elle n’en est pas consciente !

    C'est bien qu'elle ne brosse pas...
    14 août 2019 - 11 h 25 min

    …dans le sens du poil, mais on a besoin de le savoir de façon plus franche, notamment après sa participation
    au panel du dialogue. Elle représente une référence qui ne doit rien céder sur les principes de justice et de légitimité populaire.

    M.S
    14 août 2019 - 10 h 38 min

    En prenant part au panel elle n’est plus crédible car elle voulait dialoguer avec un pouvoir anticonstitutionnel ce qui n’est pas tout à son honneur.Elle sera vite jetée à la poubelle de l’histoire en se conduisant de la sorte.Qu’elle aprenne déjà à bien faire son métier de constitutionnaliste comme les constitutionalistes dans les pays qui se respectent!!!!

    Anonyme
    14 août 2019 - 10 h 30 min

    Abdelaziz Bouteflika, le président malgré nous, dès son parachutage à la tête de l’état a tout de suite déclaré :  » elle ne me plait pas beaucoup cette constitution » , « je ne veux pas être un trois quart de président »,  » en quittant le pouvoir (1979) j’ai laissé le pouvoir de Franco, en revenant je trouve le pouvoir de la reine Elizabeth ».
    En clair il demandait qu’on lui taille une constitution qui lui confère le pouvoir d’un pharaon, un pouvoir absolu, sans partage, despotique.
    Ceux qui l’ont ramené auraient du à ce moment mettre un point d’arrêt à sa mégalomanie en le priant d’aller se rhabiller et d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Ils ne l’ont pas fait et il leur en a fait payer le prix et nous avec.
    Ses zélés laudateurs qui lui ont taillé cette constitution sur mesure, n’ont à aucun moment cru à l’article 7 et 8 qui font du peuple la source de tout pouvoir.
    Vivement la refondation de l’état avec une nouvelle constitution équilibrée consacrant la séparation des 3 pouvoirs ( exécutif, législatif, judiciaire) et de vrais élus ( APC, APW, députés, sénateurs, président). Vivement la fin des faux élus incultes, incompétents et corrompus qui achètent leur siège à coups de milliards, n’est ce pas M. Djamel Ould Abbes ?

    57
    14 août 2019 - 9 h 31 min

    NI AUX MAINS DE PLUSIEURS INDIVIDUS (comme le clan de boutef) MAIS AU PEUPLE PAR LE BIAIS DE RÉFÉRENDUM

    Ont ne peux plus clair
    14 août 2019 - 9 h 11 min

    ELLE A ENTIÈREMENT RAISON.

    Antisioniste
    14 août 2019 - 8 h 44 min

    Excellente question qu’il faudrait la lui posé, il me semble.

    Elle a raison
    14 août 2019 - 8 h 28 min

    Elle est pragmatique et une vrai patriote Républicaine. La constitution devrait reconnaître que des citoyens avec des droits mais aussi des devoirs rien d’autres. Les contre-pouvoirs devraient être existants, forts et s’enclencher en cas de dérive a la  » Bouteflika, »

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