Scandale : les Al-Saoud veulent faire des Lieux Saints un second Las Vegas
Par Kamel M. – Scandaleux ! Dans sa politique d’ouverture sur le monde, depuis l’avènement officieux du fils du roi Salmane au pouvoir, le régime wahhabite s’est lancé dans des projets pour le moins controversés. Le dernier en date étant la construction d’un gigantesque complexe de jeux dans le pays dont les promoteurs escomptent qu’il rivalise avec la ville américaine de Las Vegas.
Le projet en question est prévu à Qiddiya qui «affiche l’ambition de devenir la capitale du divertissement en Arabie Saoudite», rapporte le journal français Le Figaro, qui précise que le complexe de plus de 330 km2 doit ouvrir ses portes en 2022.
«Ce nouveau Las Vegas (…) est en construction à seulement 45 kilomètres au sud de Riyad, la capitale du pays. Les plans du chantier pharaonique comprennent de nombreuses attractions dont cinémas, safaris, hôtels de luxe, installations de patinage, pistes de ski, terrains de golf et circuit de course automobile de Formule 1», indique le quotidien français, qui souligne que «plus de 330 km2 [seront] consacrés à l’amusement».
Le Figaro confirme que le jeune prince héritier Mohammed Ben Salmane est derrière ce projet à travers lequel il veut «faire rayonner son pays» et «se créer une image de bâtisseur des temps modernes». Ainsi, les Al-Saoud espèrent transformer les Lieux saints de l’islam en «royaume du divertissement».
Au moment où le régime de Riyad dépense l’argent du pétrole et du hadj dans le divertissement, il a, en parallèle, engagé une guerre sanglante contre le peuple yéménite, faisant des milliers de morts et de blessés et affamant des populations entières. Les médias occidentaux, qui louent «l’ouverture de l’Arabie Saoudite» sur la «modernité», occultent les massacres commis au Yémen où des enfants meurent de faim chaque jour et où des bombardements aveugles font des dizaines de victimes parmi les civils sans que la communauté internationale réagisse pour y mettre fin et sanctionner le régime criminel des Al-Saoud.
K. M.
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