La loi ne vaut que si elle est au service du peuple
Par Nasser Chali – La première phase de la transition a été réalisée avec succès et sans heurts. Continuons ! Cependant, nous nous retrouvons face à une contradiction de taille ou une équation à plusieurs inconnues.
Faut-il s’entêter à appliquer une loi quand des millions de gens crient le contraire ? L’avenir des enfants d’Algérie est plus important que tous les textes produits depuis l’Indépendance. Il ne faut pas qu’on se trompe d’époque maintenant quand on a trompé le peuple pendant plus d’un demi-siècle.
On doit agir au plus vite pour protéger le peuple algérien et ses institutions. Il y va de notre crédibilité. Soyons donc pragmatiques et cessons de questionner les textes qui pourraient ralentir l’avènement de la deuxième République. Vivement la constituante !
La force de la sagesse doit primer sur la rigidité des textes qui sont, eux aussi, arrivés à échéance car ne répondant plus aux aspirations d’aujourd’hui.
Il est vrai que nous vivons une période trouble qui pourrait nous être fatale si on ne réagit pas avec le bon sens que le peuple réclame tous les vendredis. Et ne croyons surtout pas que nos ennemis nous laisseraient en paix. Ils se délectent à chaque fausse information et échafaudent des scénarios d’apocalypse.
L’union de tous les Algériens et Algériennes doit être sacrée pour que, dans la paix, le calme et la fermeté, nous sortions de la transition grandis et surtout servions de modèle unique à travers le monde comme l’a été notre glorieuse Révolution.
La loi ne vaut que si elle est au service du peuple, sinon, elle devient un texte inutile qu’il faudra vite changer conformément à la volonté générale.
Gloire à nos martyrs !
N. C.
(Toronto)
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