Le FFS avertit : «Les tenants du pouvoir poussent à la violence et au désordre !»
Par Mohamed K. – Le Front des forces socialistes (FFS) observe que «les tenants du pouvoir actuel, autoproclamés comme décideurs exclusifs du moment, font tout pour maintenir le statu quo politique meurtrier».
«De manœuvre en combine, de fausses promesses au mirage d’un dialogue soliloque et trafiqué, alternant aussi entre une répression aveugle et méthodique et l’utilisation d’une propagande médiatique irresponsable et mercenaire dans l’unique objectif de fermer la parenthèse révolutionnaire et de réinstaller violemment une emprise tyrannique et hégémonique», le pouvoir «joue avec l’avenir du pays», a affirmé Hakim Belahcel, premier secrétaire national du parti.
«L’insistance du peuple algérien, les appels récurrents et renouvelés de certains partis politiques issus de l’opposition, dont notre parti, et de certaines organisations sociales et autres personnalités respectables du pays sont restés lettre morte», regrette-t-il, soulignant que «malheureusement, les décideurs à travers leurs façades civile et militaire s’obstinent outrageusement à foncer tête baissée pour imposer aux Algériennes et aux Algériens une élection présidentielle avant la fin de cette année».
Pour le FFS, «c’est une véritable course pour planter le décor d’une autre forfaiture et un autre traquenard électoraliste». «Dans le même temps, a rappelé Hakim Belahcel, nous constatons avec beaucoup de consternation et de colère la multiplication des arrestations et des interpellations policières qui ciblent des acteurs politiques, des journalistes, des militants, des femmes, des vieux et de jeunes étudiants». «Pire encore, a-t-il rappelé, le vice-ministre de la Défense a même pris la décision de fermer l’accès à la capitale algérienne aux citoyennes et citoyens issus d’autres régions du pays afin de les empêcher d’y manifester librement», estimant que «le pouvoir a choisi la confrontation à défaut de pouvoir convaincre un peuple résolu à se défaire de la fatalité liberticide».
Le FFS, qui dénonce «ces menées totalitaires et violentes qui aspirent à reconstruire le mur de la peur et à pousser le peuple algérien à la résignation et à accepter le fait accompli», craint que le pouvoir veuille «pousser à la violence et au désordre pour sceller définitivement le sort de sa révolte».
M. K.
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