La Coordination des universitaires algériens rejette la présidentielle

hirak Coordination
Le Mouvement populaire a le soutien indéfectible des universités. D. R.

Par Mounir Serraï – La Coordination des universitaires algériens apporte son soutien au mouvement populaire pacifique. Dans une déclaration sanctionnant sa réunion ce mercredi à Sétif, des universitaires d’Annaba, Constantine, Sétif, Béjaïa, Alger et Oum El-Bouaghi  considèrent que «les élections initiées par le pouvoir et programmées pour le 12 décembre 2019 constituent un danger pour le pays».

Pour ces universitaires, de telles élections dans un contexte politique aussi explosif et délétère ne visent que «la reconduction du système» et risquent de nuire à sa stabilité et son unité. «A cet effet, nous renouvelons notre rejet de ces élections et appelons à une transition pour démanteler le système et jeter les bases d’une nouvelle Algérie libre et démocratique», précisent ces universitaires qui déclarent leur total engagement pour le Hirak.

Dans leur déclaration, ils appellent également «l’ensemble des universitaires à ne pas cautionner ce processus et à soutenir le mouvement populaire pour la rupture avec le système». Comme ils disent «appeler le pouvoir à libérer les détenus d’opinion et à s’astreindre au respect effectif du principe de l’indépendance de la justice». «A cet effet, nous refusons une justice expéditive et de règlement de comptes», affirment-ils.

Parmi ces universitaires, il y a Mohamed Zaaf du collectif NUR, Université Badji-Mokhtar d’Annaba, Nabil Ouaza de l’Ecole nationale polytechnique de Constantine, Dalila Haddadi de l’Université d’Alger, Lakhdar Amrani de l’Université de Setif 1, Abdelkader Nouiri de l’Université d’Oum El-Bouaghi, Mabrouk Laouadj de l’Université de Béjaïa

Ils invitent le pouvoir à «respecter le droit au libre débat et d’ouvrir les médias audiovisuels aux opinions contradictoires». «Nous appelons les universitaires à se réapproprier leurs espaces et faire de l’université un creuset de la production des idées pour contribuer à dépasser la crise de ce système et proposer à la société des pistes qui lui permettront d’atteindre les objectifs du mouvement populaire, initié le 22 février pour une Algérie nouvelle, libre, démocratique, consacrant l’Etat de droit et la justice sociale».

M. S.

Comment (4)

    Que fou le DRS ??????
    3 octobre 2019 - 13 h 28 min

    Quelle pays nous envoient des jeunes étudiants pour nous manipuler et nous subventionner dans une discrétion certainement des plus plus vicieux ? Tel est la question !!! La présidence doit ce faire rapidement avant que nos ennemis s’en empare !!

    Anonyme
    3 octobre 2019 - 7 h 30 min

    Malheureusement ce n’est pas les universitaires qui gouvernent mais les 4ème année primaire!!!

    Momo
    3 octobre 2019 - 0 h 09 min

    Un grand bravo aux étudiants qui ont pris la mesure des enjeux auxquels le pays fait face, Jeunesse et intelligence, c’est le cocktail qui fait la marque de fabrique du Hiraq. En face, nous avons un mélange de vieillesse et d’inculture crasse. Je sais pour ma part qui va gagner Insha Allah!

    Vroum Vroum ????..
    2 octobre 2019 - 20 h 26 min

    Gaid Sallah est Fini…sans l’hombre d’un doute . .Je pense que c’est le Conclave , pour lui succéder , il va être lâcher car lui rester proche compromettra la carrière , je pense que ça doit se « positionner » pour la suite , le vide va se.faire autour de Gaid Sallah , Tliba aura aumoins servi à quelque chose , mettre Gaid Sallah dans une situation très délicate et rester en Algérie sera très chaud pour lui , on peut dire que le Commandant ALN Mr Bouregaa 85 ans qui est emprisonné à cause de Gaid Sallah est vengé car Gaid Sallah 83ans environ est dans situation bien pire , celle du condamné qui attend sa sentence . . Mes respects au Vieil homme de 86 ans Mr Bouragaa que Gaid Sallah a mis en Prison . .La Roue tourne .

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