Les Forces de l’alternative démocratique appuient le «rejet populaire du simulacre de scrutin présidentiel»
«Encore une fois, et de manière sans précédent, une répression féroce s’est abattue sur la manifestation des étudiants du 8 octobre 2019 à Alger», dénoncent les Forces de l’alternative démocratique, qui rappellent que «des centaines de manifestants étudiants (es), journalistes, etc. ont été pris à partie par des membres des services de sécurité qui ont usé de la violence pour empêcher la manifestation estudiantine pacifique hebdomadaire».
«Au lieu de se rendre à l’évidence et se plier à la volonté de la majorité du peuple qui réclame, sans discontinuité depuis bientôt huit mois, le départ du système/régime, le pouvoir de fait accentue la répression tous azimuts contre tous ceux qui ont un point de vue différent», dénonce cette alliance démocratique, en relevant qu’à Constantine un jeune manifestant avec l’emblème amazigh vient d’être condamné à un an de prison ferme et un citoyen de Djelfa vient d’écoper de la même peine pour avoir protesté contre l’installation de la pseudo-commission de wilaya de contrôle des élections».
Les Forces de l’alternative démocratique expriment, dans un communiqué rendu public ce mercredi, leur solidarité «indéfectible» avec les victimes de la répression, condamnent l’encerclement des universités d’Alger par les services de sécurité pour empêcher la communauté universitaire d’exprimer sa solidarité avec les détenus et appuient le rejet populaire du «simulacre de scrutin présidentiel», prévu pour le mois de décembre prochain, tout en faisant part de leurs «vives préoccupations sur des conséquences fâcheuses suite à ces développements gravissimes» et en exigeant l’arrêt immédiat de toutes les mesures répressives.
Les Forces de l’alternative démocratique ont, par ailleurs, salué «l’attitude courageuse des journalistes de la Radio nationale qui refusent la censure et la tutelle policière exercée sur leur noble mission de service public» et réitéré leur appel aux magistrats «afin de se libérer de l’emprise du pouvoir de fait sur l’appareil judiciaire».
H. A.
Comment (3)