L’Alternative démocratique dénonce l’entêtement du pouvoir à organiser la présidentielle
Par Mounir Serraï – Les Forces de l’alternative démocratique dénoncent «avec la plus grande vigueur l’arrestation arbitraire du président du RAJ ainsi que la multiplication des interpellations et d’emprisonnements systématiques de dizaines de citoyens pour leur opinion et leur engagement dans la révolution dans l’objectif de créer un climat de terreur pour imposer l’agenda du régime».
Les Forces de l’alternative démocratique affirment que «le pouvoir de fait continue de s’entêter à vouloir organiser l’élection présidentielle, pourtant rejetée sans cesse par des millions d’Algériennes et d’Algériens depuis plusieurs mois». «Il poursuit les préparatifs d’une mascarade électorale qu’il entend imposer par une politique répressive, sans précédent, hypothéquant l’avenir du pays en adoptant des lois déterminantes pour les générations futures», ajoute ce bloc politique composé de plusieurs partis de l’opposition.
Les Forces de l’alternative démocratique saluent «la mobilisation d’hier, dans les quatre coins du pays, contre le bradage des hydrocarbures, la loi de finances et les lois scélérates pour tenter d’obtenir la caution internationale à la mascarade du scrutin présidentiel du 12 décembre prochain».
Les forces du pacte de l’alternative démocratique, qui affirment s’être déjà exprimées sur ces textes de lois, réitèrent leur rejet. Elles réitèrent «leur rejet de la présidentielle du 12 décembre 2019 et réaffirment leur attachement à la seule solution qui puisse permettre au peuple algérien de prendre son destin en main, à savoir une période de transition démocratique à travers la mise en œuvre d’un processus constituant souverain».
M. S.
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