Un lanceur d’alerte révèle la corruption chez Houda Feraoun et accuse la justice
Par Houari A. – Le lanceur d’alerte Sofiane Fattni a révélé de lourds dossiers de corruption et de compromission avec l’entité sioniste à travers une société spécialisée dans la pose de câbles ayant pignon sur rue en Israël avec laquelle le secteur a passé un contrat sous l’autorité de la ministre Houda-Imane Feraoun. Ce membre d’une organisation indépendante de lutte contre le banditisme économique a affirmé que pas moins de cinquante plaintes ont été déposées auprès de la justice algérienne et que celle-ci, au lieu d’instruire les dossiers en sa possession qu’elle a complètement ignorés a, au contraire, adressé une convocation à l’auteur des plaintes en question pour «diffamation». Sofiane Fattni assure que l’ONG au sein de laquelle il milite et qui a des représentations en Espagne et en Grande-Bretagne ne reculera devant rien pour dénoncer la mafia qui dirige le secteur des télécommunications et ses acolytes dans l’administration et les médias.
Des dossiers volumineux ont été montrés par ce citoyen qui a pris sur lui de dénoncer la prévarication et la collusion entre les hommes politiques et les hommes d’affaires véreux, citant de nombreux noms, dont certains sont en prison et d’autres toujours en liberté car, a-t-il dit, «ils sont couverts par le pouvoir». Sofiane Fattni a, par ailleurs, relevé que Houda-Imane Feraoun a été parmi les défenseurs les plus zélés de la loi sur les hydrocarbures lors du dernier Conseil des ministres, en s’interrogeant : «Comment cette ministre impliquée jusqu’au cou dans des affaires qui portent atteinte à l’économie et à la sécurité nationales peut-elle signer une loi sur une question aussi stratégique ?»
Les dossiers dont le lanceur d’alerte s’est engagé à en révéler le contenu au fur et à mesure a dit regretter de devoir agir ainsi après que la justice eut fait preuve de complaisance à l’égard des responsables incriminés «avec preuves et dossiers à l’appui». Les révélations fracassantes de Sofiane Fattni et l’absence de toute réaction officielle confirment la partialité de la justice et sa dépendance totale des détenteurs du pouvoir politique desquels elle reçoit ses ordres, en violation des lois de la République qu’elle est censée défendre et protéger.
Plusieurs lanceurs d’alerte dénoncent les affaires de corruption, de détournement, de trafic d’influence et d’abus de pouvoir impliquant de hauts responsables toujours en liberté pour certains et encore en poste pour d’autres, dont la ministre de la Poste et des Télécommunications, désignée par Saïd Bouteflika pour saboter le secteur et maintenir l’Algérie dans une dépendance permanente vis-à-vis de l’étranger qui constitue une sérieuse menace pour sa sécurité. La fermeture abusive de SLC, une société à la pointe de la technologie et à 100% algérienne, participe de ce complot qui finira par être révélé au grand jour.
H. A.
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