Le MSP impute la responsabilité de la situation politique actuelle au pouvoir
Par Mounir Saraï – Le bureau exécutif du Mouvement de la société pour la paix (MSP) considère que le pouvoir est responsable de la situation d’impasse politique actuelle. Le MSP tient les hautes autorités du pays pour «responsables du blocage du processus de transition démocratique préconisé par le Mouvement populaire et du non-respect de la promesse de satisfaire toutes les demandes populaires requises par les articles 7 et 8 de la Constitution».
Il estime que l’atmosphère de tension, de méfiance, d’incertitude, d’imposition de la politique du fait accompli et de la domination de l’administration qui caractérise le déroulement de l’élection présidentielle du 12 décembre empêche la préparation de l’Algérie à «faire face aux défis internes et externes à venir». Le MSP poursuit en affirmant que «les autorités qui ont manqué aux occasions de dialogue sérieux et de consensus national sont responsables des déceptions qui ont affecté de larges couches de la population».
Le parti d’Abderrezak Mokri condamne «les arrestations de militants dans diverses wilayas pour des raisons politiques, appelle à leur libération, souligne la nécessité de faire preuve de solidarité avec elles de la part de diverses forces politiques et sociales nationales et condamne les politiques d’assujettissement, de harcèlement et d’extorsion contre la presse écrite, électronique et télévisuelle».
Le MSP assure qu’il «poursuivra la voie de la résistance politique pacifique, quelles que soient les difficultés et trouvera le peuple algérien au bon endroit pour servir le pays afin de parvenir à la stabilité, au développement et à la démocratie tôt ou tard».
Il rappelle dans ce sillage ses précédentes positions et ses efforts politiques pour contrer les politiques excessives, hypothéquant la souveraineté de l’Algérie sur les ressources énergétiques nationales et exposant l’environnement et les ressources en eau du Sud à de gros risques de pollution.
Le MSP précise que le gouvernement actuel, chargé d’expédier les affaires courantes, et le Parlement en manque de légitimité ne sont pas éligibles pour «étudier une loi importante relative à la souveraineté nationale».
Le MSP met en garde les hautes autorités du pays contre «l’exploitation de la situation politique difficile actuelle et de la faiblesse des institutions étatiques pour faire passer une politique sur le secteur des hydrocarbures que les pouvoirs précédents n’ont pas pu faire».
M. S.
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