La police tunisienne neutralise «le terroriste algérien le plus sanguinaire»
Par Saïd N. – Le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé, lundi, que le «terroriste» abattu dimanche était un Algérien et qu’il était considéré comme l’un des «chefs les plus dangereux et les plus sanguinaires» de l’organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Il s’agit, selon le communiqué du ministère de l’Intérieur tunisien, du dénommé Mourad Benhammadi Chaïb, connu sous le nom d’Aouf Abou Mouhajir, frère du terroriste Lokmane Abou Sakhr, abattu en 2015. Mourad Benhammadi aurait participé à de nombreux attentats visant l’armée et d’autres services de sécurité tunisiens entre 2013, 2016, 2018 et 2019. Il se trouve que les autorités tunisiennes avaient déjà annoncé l’élimination de Mourad Chaïb en 2017, alors qu’il s’agissait de son frère connu sous le pseudonyme Lokmane Abou Sakhr, qui était le chef de la katiba Okba-Ibn-Nafi’ affiliée à l’Aqmi.
La présence de terroristes algériens sur le territoire tunisien sera une nouvelle fois dévoilée et mise à l’index en janvier 2018, à l’annonce de l’élimination de Bilal El-Koubi, présenté comme le bras droit d’Abdelmalek Droudkel, alias Abou Mossaeb Abdelwadoud, chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Bilal El-Koubi était chargé, notamment, de restructurer la katiba Okba-Ibn-Nafi’ en Tunisie mais, aussi, de coordonner entre les dirigeants d’Al-Qaïda et ses deux filiales tunisienne et libyenne. Cette katiba avait été démantelée dans le sillage de l’offensive menée par l’armée tunisienne contre les cellules terroristes et leurs réseaux de soutien, suite aux attentats de juin 2015 à Sousse et au Musée Bardot, qui avaient fait, pour rappel, des dizaines de morts.
S. N.
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