L’intelligentsia algérienne au régime : «Nous rentrerons quand vous partirez !»

Montréal intellectuels algériens
Des Algériens participant au Hirak à partir de Montréal. D. R.

Par Houari A. – De nombreux intellectuels algériens formés par les universités algériennes et qui font les beaux jours des grandes entreprises et des centres hospitaliers de par le monde ont lancé ce slogan : «Nous attendons que vous dégagiez pour que nous puissions rentrer au pays !» Ces médecins, ingénieurs, enseignants universitaires, écrivains et philosophes ont rallié le Mouvement de contestation populaire depuis le début et n’ont pas hésité à exprimer leur soutien à ce sursaut populaire salutaire à travers leurs messages sur les réseaux sociaux et leur participation effective et régulière aux manifestations, qui se tiennent tous les dimanches dans les pays occidentaux où ils sont les nobles ambassadeurs du peuple algérien.

L’Algérie compte des dizaines de milliers de cerveaux qui ont fui le pays en raison de leur marginalisation par un système réfractaire à l’intelligence et au progrès. Une ancienne ministre chargée de la communauté algérienne à l’étranger révélait dans un cercle restreint, lors du premier mandat de Bouteflika, avoir rencontré de nombreuses sommités algériennes à travers plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord qui lui ont expliqué avoir quitté le pays après avoir désespéré de voir les choses changer. Parmi les personnes rencontrées, de hauts dirigeants au sein de géants de l’industrie aéronautique, des architectes, des chefs de services dans de grands centres hospitaliers de grande renommée et des enseignants universitaires de réputation mondiale.

Quelques années plus tard, le régime de Bouteflika a décidé d’éloigner cette frange de la société algérienne encore plus, en instituant un article dans la Constitution qui empêche les binationaux et les nationaux qui ont quitté le pays depuis plus de dix ans de toute participation à la vie politique et leur interdit l’accès aux postes de responsabilité. Des associations et des intellectuels établis à l’étranger, soutenus en Algérie, avaient dénoncé l’article 51 considéré comme une injustice. Cet aliéna ajouté à la Loi fondamentale en 2016 stipule que «la nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques».

H. A.

Comment (32)

    Karamazov
    11 novembre 2019 - 14 h 37 min

    Très chers Farida et Momo,

    Je vous avoue qu’au pays j’étais plutôt une mauvaise herbe et un paria et pas un brin nationaliste comme vous. Le genre de maladie dont je suppose votre patrimoine génétique vous a prémuni.

    Vous me saviez très peu pédagogue et que ce n’est pas sur moua qu’il faut compter pour vous désillusionner. Moua je ne fustige ni ce qui partent ni ceux qui restent ni ceux qui fantasment. Mai je persiste et signe pour ne pas totalement vous désespérer : Le Mahdi viendra avant le retour de vos enfants prodigues .

    Moua ,Monsieuret Madème, je ne suis pas une lumière , Si on avait compté sur moi l’eau tiède et le
    fil à coupe le beurre n’auraient jamais existés. Mais j’ai, à force de labeur et d’efforts, réussi toutes mes études universitaires et j’ai fait toute ma carrière en Europe sans la moindre anicroche avec toute la compétence requise pour exercer mon métier. Sans plus, ni moins, comme 99,99% de mes confrères ici.

    Mais les « surdoués » et les enfants prodigues dont tu parles n’auraient jamais acquis les compétences dont tu les pares en Algérie.
    Mon neveu qui a fait ses études universitaire en Algéries a fait l’équivalent du Doctorat Français en Allemagne , Promotion, si ma mémoire est bonne. Il m’a dit: Tonton quand je suis rentré dans le laboratoire allemand , il y avait des appareils dont je ne connaissais pas l’usage ni même imaginé leur existence en Algérie. J’ai dû tout réapprendre et même parfois désapprendre ce que j’ai acquis au pays.

    Vous arrivez à suivre ou vous voulez que je vous fasse une digression sur notre formidable culture Zzzarabo-islamique et sur notre société ?

      Madhi
      11 novembre 2019 - 16 h 53 min

      Ya karamazov ne te tracasse pas la tête , Une fois j ai tapé sur Momo sur un sujet dont je ne partageais pas l avis donc il ne a pas continuer avc moi et qui est venue à sa est rescousse pr me répondre Farida donc je vs suspecte Momo et Farida de faire qu un .
      La prochaine utilisez qu un pseudo . Je vais vous aider FATIMO vs ira bien moitié Mohamed moitié Fatima.sinon vs pouvez tjrs attendre il a raison camarade PoPov l élu de dieu arrivera avt eux en Algérie.

      Momo
      11 novembre 2019 - 21 h 49 min

      @Karamazov, pour bien te situer, mon cœur balance entre entre Ivan et Dimitri mais laissons de côté pour un instant le grand Dostoevski. Il en avait trop à faire avec ses 3 illustres personnages, on ne va quand même pas lui demander de faire le portrait de la société algérienne à travers 2 algériens qui ne sont pas frères du tout.
      L’un exprime l’espoir d’un renouveau algérien et l’autre pendant que les jeux sont faits et que ce pays est irrémédiablement condamné.
      Le comble du scepticisme, c’est quand tu affirmes que Le Mahdi reviendrait sur terre avec que le retour des enfants prodigues soit envisagé.
      Je me demande à quel jeu tu joues?
      Tu es là, avec ta gouaille caractérisée, pour railler les gens. Tu ne proposes rien. Tu n’es pas pour le hirak. Tu n’es pas pour Gaid Salah. Tu es là juste pour faire du ‘parasitage. C’est ton droit absolu tu me dirais et je le concède mais c’est aussi mon droit de te remettre à ta place quand ça me plait. Tu as accepté de publier des posts, alors assumes-en les conséquences. Moi j’assume les miennes. D’ailleurs, un petit
      idiot, venant à ta rescousse, n’a rien trouvé d’intelligent à dire sauf me confondre avec Farida. Je respecte les femmes mais je suis un homme et si je dois utiliser un doublon autant prendre celui d’un homme. Qu’a cela ne tienne…
      Quant à ces enfants prodigues, contrairement à ce que tu dis, ils ont tous été formés dans l’université algérienne.
      Personnellement, j’ai 3 amis, tous PhD et tous sont tous sortis de l’université algérienne avant de faire Houston et Hopkins.
      Elias zerhouni Himself a quitté l’Algérie en 75 avec femme et enfants. Il était diplômé en études médicales , sa femme également, avant de rejoindre Hopkins. Il avait alors 300 $ en poche. Zerhouni est devenu le chef de la génomique proteomique des États Unis avant de devenir conseiller des présidents Bush et Obama. Aujourd’hui il est président de la grande pharmaceutique Sanofi.
      Récemment, j’ai lu que l’un des grands de l’intelligence artificielle au Japon est un algérien qui a fait l’université algérienne. Malheureusement je ne me rappelle plus de son nom.
      Il y en a des milliers comme ça, de par le monde. On aimerait se reconnaître en eux et eux en
      nous.
      Ce pays a besoin d’espoir car nous nous faisons du mouron pour l’avenir de nos enfants.
      Et même si vous, vous avez rompu avec l’Algerie, visiblement car vous lisez AP, alors songez aux moins aux vôtres ( cousins) qui n’ont pas eu la chance de partir. Et si vous ne pouvez pas dire un mot gentil, alors il vaut mieux vous taire.
      Nous acceptons l’avis des adversaires mais ceux qui n’ont que leur morgue a proposer. Ya akhi, nous ne sommes pas preneurs.
      Ps: je ne voulais pas être blessant en parlant de votre âge. Vous m’avez ouvert la porte en disant que cela faisait ‘sakata’ que vous étiez en France, alors j’en ai déduit que vous n’étiez pas si jeune car ce dont nous avions besoin c’est de jeunes qui peuvent porter ce fardeau Algérie. Mes excuses si je vous ai donc offensé pour votre âge. Pour le reste, je ne retire rien.

    Karamazov
    11 novembre 2019 - 11 h 06 min

    @Momo
    Vous êtes lamentable! Vous n’avez rien trouvé de plus mesquin que mon âge pour me tacler.

    Ce qui m’a fait réagir ce sont les titres du sujet: « Grand » meeting à Paris pour briser le blocus sur le Hirak. et celui de cet article. « L’intelligentsia » … Ne trouvez- vous pas qu’au regard des effets annoncés cela aurait au moins mérité un compte-rendu au moins dans les médias d’Algérie ? C’est contre cela que vous auriez dû vous offusquer si vous étiez un tantinet conséquent. Alors le ton ironique n’était-il pas mérité?

    Il y a une quarantaine d’années un de mes professeurs m’a dit: Karamazov, vous les Algériens , individuellement vous pouvez être brillants et même exceptionnels: le problème c’est votre société. Ces hommes brillants n’auraient jamais rien réussi chez nous car notre société les aurait castrés et le pays n’aurait jamais mis les moyens technologiques scientifiques et documentaires que les pays d’accueil où ils se sont établis ont mis à leur disposition.

    Je n’ai parlé à ce propos que dans l’absolu et je n’ai cité personne. Car individuellement tous ceux qui étaient là ont réussi. Votre illusion est de croire que ce qu’ils ont fait pour eux même ils pourraient le faire pour L’Algérie.

    Ceci dit, je peux vous assurer il n’y avait pas un seul de ceux dont tu parles dans la salle et la plupart avaient mon âge, et n’ont été amené là que par la nostalgie. Tu ferais mieux d’attendre le Mahdi ou Godot au lieu de croire que celui qui travaille pour la Nasa ou dans les nanotechnologies, sur les ordinateurs cantiques viendrait fabriquer des wintahtah ou du rahmet-rebbi en Algérie. La stature de ces hommes est surdimensionnée à la mesure de vos lubies et vos fantasmes d’aujourd’hui.

    Mais mon sujet c’était l’opportunité et l’utilité de cette rencontre mondaine et non la fuite ou le retour des cerveaux.
    La preuve de tout ce que j’avance c’est que cette rencontre qui était censée casser des briques et l’omerta n’a suscité le moindre égard de ceux dont elle voulait attiré l’attention. Voila ce dont je parle.

    Anonyme
    11 novembre 2019 - 9 h 09 min

    Un état d’esprit, dual… toujours
    contre… jamais avec…

    Une caractéristique bien ancrée.
    Le oui… mais…

    A force de mettre la barre de
    l’objectif trop haute…on finit
    par ne plus
    voir la réalité, qui se trouve
    sous la plante de nos pieds…

    Anonyme
    11 novembre 2019 - 3 h 27 min

    L’échelle des valeurs est inversée en Algérie, il faut bien la rétablir un jour et chacun trouvera la place qu’il mérite, dans ce valeureux pays qui est le notre.
    A bon entendeur salut!!

    Anonyme
    10 novembre 2019 - 22 h 32 min

    Je me rappel un imminent chirurgien en Algérie à Alger lors d une manifestation contre les attentats G I A et les violences contre son peuple et son pays l Algérie ; il a montré quelques sollicitations des meilleures universités occidentales à Londres et USA mais disait qu’ il préférait soigner les siens chez lui car si tous on s en aller qui va soigner les blessures de mon peuple meurtri à l époque de la décennie donc je le préfère milles fois a cette diaspora intelligentsia qui préfèrent les centres commerciaux et les bienfaits du capitalisme dont l auteur fait l éloge et ayant épousé d autres nationalités et que l Algérie est devenue le dernier de leurs soucis ils y viennent même pas en vces, ca les intéresses pas à tort ou a raison à part la diaspora Franco algérienne et que pdt les vces et je suis gentil ils sont peu les intellos c est plutôt la classe ouvrière et encor plutôt des nveaux arrivants en France ; c’était peut être le moment de se joindre à son peuple dans les marches et organisé et mettre en places des dispositifs et des outils pour contrecarré ce pouvoir et mettre un terme a ce système et ne pas nous laisser avec les cinq du système qui se sont présenter pour le 12 déc bref ces trop facile de parler comme ca et avec la bouche on peut tt faire , ou sont vos actes depuis pour l Algérie qd on aime son peuple et son pays on fait d abord pour eux pas pour le pouvoir et n importe lequel même si une démocratie s installe en Algérie vs vivrez encor en Europe ou USA mais rassurez vous l Algérie a ses hommes et femmes et demande que de s épanouir et d avancer le pays ds la modernité ; c est le système qui doit partir et la je vous rejoins mais venez aider les algériens vos compatriotes dans leur combat dans ce cas ou vs ne vs sentez pas concernés par ce qu il s y passe en ce moment , qu’ attendez vous pour l Algérie et son peuple avant tout . donc pas d excuses svp.. je suis pas sorti de Stt Cyr mais vs me la faites pas vous aussi l intelligentsia ter kerch hacha pas tous mais une majorité .

    lhadi
    10 novembre 2019 - 14 h 50 min

    Sommes nous tentés de voir Oedipe dans chaque fils et Antigone en chaque insoumise. Qu’une mère infanticide fasse la une des journaux, et c’est Médée qu’on convoque aussitôt

    Pourquoi ? Peut-être, comme le pensait Freud, parce qu’on incarne les pulsions les plus primitives de l’homme. Pouvoir, haine, soif de vengeance : passions dévorantes qui parlent à chacun.

    La mythologie grec nous a légué des histoires inoubliables des « dieux et des héros » qui peuvent nous aider à penser notre société sinon le monde. Parmi les héros inépuisables, Héraclès et ses douzes travaux, Thésée le séducteur véritable fondateur de la démocratie ou le drame de Sisyphe, dont Albert Camus fit l’emblème de la philosophie de l’absurde.

    La société algérienne est scandée par des moments où le divin se matérialise et réclame son dû. Les dieux animent l’espace de la cité et le temps des cultes. Au coeur même du politique, le rituel fait en sorte qu’ils soient présents. Les cités ne cessent de reconnaitre les puissances, bienveillantes et dangereuses, auxquelles il faut demander un avis oraculaire, prodiguer des offrandes ou immoler des victimes bien en chair.

    Que nous le voulions ou non, nous ne cessons de raconter ces histoires qui nous aident à nous souvenir de ce qui nous a façonnés tel que nous sommes, et à comprendre ce que nous pourrions devenir. Que nous soyons prêts à affronter ou non les conséquences d’un tel savoir, c’est bien sur une tout autre question.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Anonyme
      10 novembre 2019 - 16 h 20 min

      @Lhadi il faudrait d’urgence lancer un concours pour tenter de déchiffrer les commentaires d’El Hadi. On ne peut pas rester sans le comprendre quand même!!!

      Momo
      10 novembre 2019 - 17 h 18 min

      Tu cherches dans l’Iliade des images que tu ne vois pas dans le hirak. Alger n’est pas Troie, Gaid n’est pas Poseidon et toi tu n’es pas Homere.
      Je t’imagine assis sur un vieux fauteuil, la soixantaine consommée , quelques dents en moins, une calvitie prononcée, des lunettes tachées de gras surplombant un nez aquilin, une main lente cherchant ses touches sur un clavier de fortune.
      En face de toi, un vaisselier de fortune dans lequel traînassent quelques livres empruntés il y a fort longtemps d’amis étudiants jamais rendus.
      L’image veule d’un lâche qui nargue une jeunesse qui porte en elle un projet d’avenir. Voilà ce que tu renvoies.

      Rachid
      11 novembre 2019 - 12 h 11 min

      Tes histoires a dormir debout, vas les raconter a gaid salah car il ne sait plus quoi faire ni comment se distraire.

    MohDu12
    10 novembre 2019 - 14 h 42 min

    L’intelligentsia algérienne a tout sauf l’essentiel ….un pays digne de ce nom. Un pays où la liberté est le seul credo. Un pays où les lois sont respectées, Un pays qui valorise le travail. Un pays où la hoggra est bannie…Et j’en passe. Avoir moins chez soi que beaucoup chez les autres.

      harissa
      11 novembre 2019 - 10 h 14 min

       » L’intelligentsia algérienne a tout sauf l’essentiel …un pays digne de ce nom  » OK .Mais un pays ,un Etat de droit , cela ne se construit pas à distance !Pour établir une démocratie il faut participer ,conseiller ,s’investir ,c’est une mission de tous les jours ,avec le peuple ,on ne télécommande pas le progrès social ,les libertés fondamentales de loin .Emile Zola , Victor Hugo auteurs respectés et à l’abri des soucis financiers ont choisi leur camp celui du Peuple ,ils auraient pu jouir de leur notoriété et tenir le bâton par le milieu . Si demain un état laïc et républicain ou tout le monde à ses chances se met en place ,seule une infime partie de la diaspora reviendra ,ils ont un travail ,leurs enfants poursuivent leurs études dans de bonnes conditions ,ils bénéficient des avantages de sociétés socialement avancées ( bien sûr tout est perfectible ,tout n’est pas parfait ,mais la société est à l’image de ceux qui l’édifient ,les hommes et ceux – ci ne sont pas parfaits ,les hommes ne sont pas clonés ).C’est un départ sans retour pour la grande majorité ,on ne lâche pas la proie pour l’ombre .

        Amin99
        11 novembre 2019 - 12 h 05 min

        @Harissa
        C’est précisément ce que j’explique plus bas, il y’a différentes manières d’aider le pays, personne ne demande le retour de tous nos compatriotes au pays.

        Il est tout à fait possible d’aider à distance en créant des associations caritatives qui travaillent avec l’Algérie: promotion de notre culture et nos produits, échanges scientifiques, aide aux démunis, aide aux malades..etc
        On peut aussi créer des structures commerciales pour dynamiser les échanges commerciaux, créer des établissements financiers pour les transferts de fonds, monter des projets d’investissements, faire de la politique à distance…etc

        Bref, les idées ne manquent pas, chacun pourra contribuer selon ses moyens, le seul frein aujourd’hui, c’est ce pouvoir prédicateur qui n’a que mépris pour ses citoyens et surtout de l’intelligencia dont il a le plus peur.

    Amin99
    10 novembre 2019 - 13 h 25 min

    l »Algerie est le seul pays au monde qui nargue sa diaspora, pourtant l’une des plus grandes et plus importante au monde.
    Celle-ci peut davantage contribuer au développement du pays dans tous les secteurs d’activité, il suffit qu’il y’ait une volonté politique pour créer des liens avec la communauté, dresser des ponts avec les pays d’accueil, monter des associations, des partenariats, encourager le retour ..etc.
    Bref, il y’a mille et une manières d’aider le pays, chacun y va avec ses idées et ses moyens, c’est ouvert pour tous le monde, il suffit de s’inspirer des autres communautés qui sont mieux valorisées par leurs pays d’origine et mieux organisées.
    Les Algériens ont bon espoir que ceci se mettra naturellement en place une fois El issaba disparaîtra du paysage politique.
    Vivement la 2e république, nous avons tous le devoir de veiller sur l’avenir des générations futures.

    Karamazov
    10 novembre 2019 - 12 h 37 min

    Hahaha!!! « Nous rentrerons quand vous partirez ». Isk safidir : nous ne pouvons pas rentrer parce que nous sommes retenus ? ou nous ne rentrerons pas parce qu’on est bien où ont est ?

    En nous annonçant cette riyignou avec tambours et trompettes on a voulu laisser croire qu’ils vont casser la baraque, ces illustres zimigris. Pas un mot, même dans la rubrique chiens écrasés , dans les médias français.

    J’avais rédigé ce commentaire avant qu’elle ne se tienne mais je ne l’ai pas envoyé pour ne pas leur plomber l’ambiance, mais surtout parce que j’avais épuisé tout mon poil à gratter sur Y.B

    « Iben moua qui ait roulé ma carcasse à travers le monde je peux témoigner que tout ce Gotha n’ira à cette riyignou que pour apporter quelques atomes de leur science infuse et tâter du gros orteil l’ambiance qui y régnera sans prendre le risque de se mal faire voir par le Pouvoir. Il y aura byensour quelques grandes gueules pour pimenter le débat, et tout le monde sortira avec la conviction d’avoir fait bouger les lignes et le sentiment du devoir accompli.

    La presse française pour enfoncer le clou leur consacrera quelques lignes compassionnelles pour se les rappeler à ses souvenirs et pour qu’ils ne se sentent pas totalement abandonnés tout en laissant entendre que ce n’est pas que les tangos qu’ils ont du mal à assimiler . Je vois d’ici les titres du genre : »chassez le naturel » , « Thoughalithend » …. Certains auront l’occasion de montrer leur qamum à la télévision alors que tous les autres n’en auront même pas pour leur frais.

    Ya3ni ontarnous, ontarnous kane , isk c’est le moment de montrer qu’ils ne sont pas tout à fait assimilés et qu’ils ont encore du zbel de leur piyi dans les souliers ? On a déjà du mal à leur faire croire que l’islam en France c’est pas exotique et que Fafa est la fille cadette de la mosquée. Et si c’était le cas est-ce vraiment le moment de faire de l’ombre à tous nos tangos qui vont manifester ce dimanche contre l’islamophobie  ? La pôvre Fafa qui n’a pas réussi à chopper la chtouille islamiste pendant çantranta chinou, se voit l’attraper at home. »

    Finalement pas une ligne dans la presse française sur cette riyignou, il en a eu que pour celle des tangos d’aujourd’hui. C’est dire le poids de notre Zélite de Zimmigris. Ça leur apprendra à protester contre le black-out sur le Hirak.

    Mais rassurer-vous quand ils -les médias- auront besoin d’un idiot utile ou d’un singe savant ils feront appel à l’un d’entre eux. En attendant c’est la ruée sur la manif des tangos , la seule qui nous va au teint.

      Rabah
      10 novembre 2019 - 14 h 00 min

      Je sens un complexe d’inferiorite. Wallah on ne lachera plus les khoubathas.

        Karamazov
        10 novembre 2019 - 14 h 41 min

        j’y étais et je peux te dire que katarvinkinz pourça de ces gea-là n’ont pas mon nivou et sont des parvenus de la dernière vague , alors que moua safi byento sakata que je vis en Europe .

        Moua tellement je suis modeste je n’aurais jamais dit :
        «Nous rentrerons quand vous partirez !»

        Alors cheddou bien et serrez !

          Momo
          11 novembre 2019 - 1 h 03 min

          Tu dis que cela fait 50 ans que tu vis en Europe e,t visiblement, aujourd’hui tu vis en France puisque tu as assisté à une réunion qui ne te concernais pas. à
          Je note, au passage, qu’avec 50 ans de Ghorba et disons 20 ans avant de prendre la mer, cela te fait au bas mot 70 piges et peut être plus. .
          Vois-tu, tu n’es pas le type d’émigrés que nous recherchons. Les gens de ton acabit, nous préférons les laisser à Fafa qui pourra s’occuper de leur arthrose.
          Ce que nous cherchons, ce sont des entrepreneurs, des professionnels et des chercheurs de haut niveau comme Ilyes Zerhouni et d’autres encore. Ils sont des centaines de milliers, de par le monde, à faire le bonheur des nations développées, y compris dans des pays dont la culture est si peu proche de nous, à l’instar du japon et de la Corée du Sud. Ce sont eux qui nous intéressent car ils ont le savoir, l’argent, les idées et la jeunesse. Ils ont aussi en commun d’avoir été poussés par le système en dehors de l’Algérie. Système qui, je vous le rappelle, valorise plus un képi cachant mal la gélatine que la matière grise.

          Farida
          11 novembre 2019 - 12 h 09 min

          Tu n’es pas le seul algérien qui vit en europe. Il y a 5 millions a travers le monde et parmi eux il y a aussi ceux qui vivent partout – des USA au Japan – et sont bourrés de Ph.D. Ton probleme est que tu penses que tu vis sur les nuages comme salah el-gaid. Mais on tombe facilement pour devenir rien.

    Far West Rep
    10 novembre 2019 - 11 h 56 min

    Comme notre pays est dirigé par des incapables corrompus, nous n’avons pas besoin de génies pour dirigé un pays en voie disparition, pour les soins nous allons chez nos frères Tunisiens, pour s’habiller chez nos arrière cousins Turcs, pour placer nôtre argent on va chez nôtre patron Français, et pour nôtre politique chez notre fournisseur d’incapables dirigeants le Maroc, c’est une malédiction de ne pas respecter le serment faite à nos glorieux Chahid

    BISKRA
    10 novembre 2019 - 9 h 55 min

    …soyons sérieux, ce n’estqu’un slogan parmi d’autres. Si des intellectuels attendent que le nouveau pouvoir les aides, il faudrait attendre que les poules auront des dents. Si un chercheur ou un intellectuel veux aider l’Algérie il suffirait d’aider les jeunes qui sont sur place par des Fablab, l’éveil citoyens pour réfléchir plus loins que le bout de notre nez. En occident les États ne sont pas paternaliste comme en Algérie.

      Un vieux zmigri
      10 novembre 2019 - 12 h 40 min

      @Biskra: les expatriés algériens ne demandent aucune aide de l’état. Attendre une « prise en charge » de la part de l’état est une mentalité inconnue dans les pays où se sont exilés ces algériens. Tout ce qu’ils demandent est la liberté de travailler et la tranquilité. Des lois claires, raisonnables et appliquables à tout le monde, la fin de la bureaucratie ridicule et du pouvoir arbitraire.

    Anonyme
    10 novembre 2019 - 8 h 56 min

    les gens qui vont rentrer c’est pour créer des entreprises … et non servir de bouffon watani watani

    Anonyme
    10 novembre 2019 - 8 h 48 min

    L’intelligentsia ? Laquelle ?

      Anonyme
      10 novembre 2019 - 13 h 40 min

      Celle qui a été à l’école, la vraie. Cette frange de la société que vous méprisez et ignorez s’est imposée dans des pays développés par le TRAVAIL, et non pas par le copinage, les subventions et …le pétrole. Elle porte l’Algérie dans son cœur plus que vous!! Monsieur, ou Madame, à un moment, il faut bien se décider à sortir de sa tanière pour voir la lumière du jour, car tout va très très vite. Le seul moyen pour suivre le rythme est de s’accrocher à sa locomotive, justement…son intelligentsia!!!

      Anonyme
      10 novembre 2019 - 15 h 12 min

      @Anonyme 8h48 si tu avais été à l’école tu l’aurais su…

        harissa
        11 novembre 2019 - 13 h 08 min

        Si tu étais allé à l’école tu l’aurais su …. Avoir été un enfant ,avoir été naïf .L’ auxiliaire être ce n’est pas le verbe aller .Ce n’est pas j’ai été sur la place mais je suis allé sur la place .L’arroseur arrosé !

    WATANI WATANI
    10 novembre 2019 - 8 h 10 min

    Comment voulez-vous qu’un dirigeant chez bombardier ou Boeing, ou un chirurgien en Amérique du Nord qui gagnent plus de 200 milles dollars par année, reviennent en Algerie pour un salaire de moins de 35 millions de centimes alors qu’un joueur de football qui ne sait même pas utiliser un ordinateur gagne plus de 250 millions par mois sans les primes de matchs?

      Watani ghali thamani
      10 novembre 2019 - 9 h 57 min

      Watani Watani ton argument est juste, en comparant « les têtes avec les pieds ». Cependant, si les choses aillent mieux, dans le sens où nous l’entendons bien évidemment, l’argent n’aura aucune valeur devant l’amour que nous portons à notre chère patrie, bien que nous soyons déjà auprès d’elle, chacun de nous, à sa manière. Ce n’est pas de gaîté de coeur, de vouloir s’expatrier, les raisons sont connues et la Méditerranée en est témoin (Allah Yarhamhoum). « Chkoun Essaba ou chkoun Eloum » dirait la chanson. Nos aînés l’ont bien prouvés, (Mekhloufi, feu Bentifour, pour ne citer que ceux-là, l’amour de notre très chère Algérie est sans commune mesure avec l’argent que gagnent nos « Cerveaux » et faisant le bonheur des autres pays. Vive le Hirak… Nous ne lâcherons rien…

      Anonyme
      10 novembre 2019 - 12 h 11 min

      La chine ,pour faire décoller son économie ,a fait appel à son intelligentsia et pour attirer ses ressortissants elle leur donnait le même salaire en devises que ce qu ils gagnaient à l étranger.
      Mais attention!!! Il n y avait ni piston ni passe droit c était vraiment la compétence et le savoir qui prévalaient….
      L Algérie pourrait le faire dans un premier temps comme la Chine….car certains de nos compatriotes valent de l or et ont besoin de travailler dans de bonnes conditions.

        WATANI WATANI
        11 novembre 2019 - 2 h 06 min

        La diabolisation de la diaspora, notamment ceux que l’auteur appelle l’intelligentsia a connu son paroxysme par l’article 51 de la constitution. Comment accepter qu’un Chakib khellil ( et il n’est pas le seul) qui a épousé une étrangère soit à la tête de la plus importante entreprise nationale, le poumon même de l’Algérie et refuser que les ingénieurs recyclés à l’étranger, les chirurgiens, les algériens dirigeants, chercheurs dans d’importantes universités, grands hôpitaux de renommée mondiale, grandes entreprises d’énergie renouvelable à s’impliquer dans la politique afin d’apporter un plus dans plusieurs domaines. Quand on réalise qu’on a été sous la responsabilité de secrétaires généraux de communes, de dairas ou de wilayas , de militaires retraités qui ont pris les commandes d’entreprises nationales alors que ce sont nous qui faisaient le plus important du travail en tant qu’ingénieurs, médecins, on est traumatisés pour revenir aussi vite tant que la loi du plus méritant n’est pas installée. Trouvez-vous normal qu’un chauffeur de taxi ( avec tout mon respect pour cette fonction) devenu député en achetant des voix et des hauts placés pour accéder à un salaire et un passeport diplomatique en plus de l’immunité parlementaire, puisse être mieux payé que l’ingénieur ou le technicien qui pompe le pétrole ou qui est sous le derrick de forage sous une température d’enfer? Si on veut avancer dans le bon sens afin de sauvegarder notre patrie et notre économie, comparons-nous aux meilleurs pour s’en rapprocher. Cela ne sert à rien d’être le meilleur en Afrique ou monde arabe SI ON EST CLASSÉ PARMI LES DERNIERS AU MONDE en matière d’éducation, santé, droits de l’homme, électrification, taux de personnes connectés à l’internet haut débit, pouvoir d’achat…etc.

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