FFS : «Nul ne peut arrêter un peuple dans sa marche vers la liberté»
Par Mounir Serraï –Le FFS considère que la forte mobilisation des Algériens durant ce 40e vendredi de marche prouve que le pouvoir est totalement isolé et que «nul ne peut arrêter la marche du peuple vers la liberté».
«Le rejet massif de la mascarade électorale sur l’ensemble du territoire national confirme l’aspiration du peuple algérien à un changement du système et non à un changement dans le système, tel que voulu par le pouvoir réel, appuyé dans sa démarche par ses relais politiques et médiatiques», souligne ce plus vieux parti de l’opposition qui décrit un régime «pris de panique», qui «ne trouve de réponse à la mobilisation pacifique et unitaire que la répression et l’arbitraire ».
Pour le FFS, «l’arrestation de nombreux militants et manifestants, la traduction de beaucoup d’entre eux devant une justice aux ordres confirment encore une fois la nature autoritaire et totalitaire du pouvoir».
«La répression touche toutes les couches de la société, des cyber-activistes, des enseignants, alors que des journalistes sont censurés et d’autres sanctionnés pour avoir exercé leur mission d’assurer une information juste et objective», souligne le FFS qui s’interroge : « A qui profite de cette dictature ?»
Le FFS affirme qu’il reste mobilisé et réaffirme son engagement à poursuivre son combat aux côtés des citoyens qui se battent, qui luttent, qui militent pour une Algérie libre et démocratique. Il réitère son exigence de la libération de tous les détenus politiques. Il dénonce toutes les formes de violence, d’arbitraire, d’autoritarisme et de répression qui doivent cesser à jamais. Comme il se solidarise avec les journalistes qui refusent de se plier au diktat et à la loi de l’omerta.
«Seule une véritable transition démocratique permettra au pays de sortir de l’impasse, à travers un processus constituant souverain et l’avènement de la deuxième République», conclut le parti du défunt Hocine Aït Ahmed.
M. S.
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