Réponse à l’appel ambigu de Lahouari Addi et Djamel Zenati

LA Lahouari Addi
Lahouari Addi. D. R.

Par Youcef Benzatat – Lahouari Addi et Djamel Zenati ont cosigné, ce mardi 26 novembre, un appel aux consciences «pour construire les convergences nécessaires à l’élaboration d’une alternative démocratique à un chaos programmé». Cependant, ils ne précisent ni les contours de cette alternative démocratique, ni la nature de ce chaos programmé, ni les parties qui en seraient les belligérants. Ils précisent néanmoins que «rien ne pourra désormais arrêter les citoyennes et les citoyens dans leur marche pour la liberté et le progrès». Là non plus sans donner d’indications sur l’étendue de cette liberté, ni la portée de ce progrès. Cette ambigüité assumée s’éclaircit peu à peu lorsque les auteurs de cet appel tentent d’esquisser la nature de ce qu’ils entendent par conscience collective : «La mobilisation unitaire a réussi à faire émerger une nouvelle conscience collective […] qui a constitué un rempart solide contre toutes tentatives de division» et dont «l’évolution qualitative survenue dans l’opinion est porteuse d’une ambition nationale».

Certes, une mobilisation unitaire produit inéluctablement une conscience collective porteuse d’une ambition nationale. Or, dans notre cas, ni la mobilisation n’est unitaire ni la conscience collective n’est singulière, et encore moins porteuse d’une ambition nationale. Le régionalisme, le clivage ethniciste, le clivage théocratique-laïc, la misogynie sont des facteurs qui témoignent d’une mobilisation unitaire précaire et très vulnérable, dont la seule convergence est l’exigence de la fin de la domination militaire. Dans ce cas, l’alternative démocratique souhaitée dans cet appel apparaît d’emblée comme une chimère, et le chaos dont il est fait allusion serait plutôt inscrit dans les structures mentales patriarcales prédominant dans la société et l’imaginaire mythologique religieux dans lequel elle est en majorité aliénée plutôt que d’être programmée par la conjoncture.

Pour qu’une alternative démocratique portée par une conscience collective puisse réellement consacrer la liberté et le progrès dans un projet national, il serait inévitable qu’elle soit compatible avec un Etat souverain, désaliéné de l’intrusion du religieux et de l’identitaire. Pour son aliénation par l’intrusion du militaire, cette condition est déjà considérée comme acquise avec l’aboutissement de l’exigence principale du Hirak d’un Etat civil.

Dans ce cas, pour pouvoir réaliser une transition vers la liberté, le progrès et la démocratie, il faudra au préalable opérer une révolution ayant pour objectif ces trois souverainetés. A ce propos, la Guerre de libération nationale, qui avait permis l’émergence d’une conscience collective ayant amené la société à s’émanciper de l’emprise coloniale, ne peut être considérée comme une révolution car l’ordre traditionnel qui lui a permis de s’émanciper de la domination coloniale a été reconduit intégralement après l’indépendance, en maintenant, voire en aggravant, par endroits les structures mentales patriarcales et l’imaginaire mythologique religieux et en exacerbant, par ailleurs, les clivages identitaires.

D’un côté, la revendication de l’identité amazighe a été pervertie en nationalisme ethnique au détriment de l’Etat nation, du métissage de sa population et de l’aspect transculturel de sa culture et, de l’autre, la revendication religieuse musulmane est devenue un projet théocratique pour la société dans sa totalité et en s’inscrivant dans une idéologie transnationale. Le choix de la langue arabe à l’école, qui s’est opéré sans le souci de traduction du patrimoine culturel universel, a précipité le reflux vers l’imaginaire mythologique religieux. De ce fait, ni l’un ni l’autre de ces clivages ne sont compatibles avec un Etat démocratique.

Tout appel aux consciences pour la construction d’une convergence vers une quelconque alternative démocratique pour un projet national ne pourra faire l’économie de la consécration d’un Etat souverain désaliéné de tous ces clivages qui hypothèquent par leur incongruité la qualité de citoyenneté à tout Algérien et à toute Algérienne. Seule alternative sérieuse pour faire barrage à toute potentialité de chaos programmé ou structurel.

Y. B.

Comment (36)

    Kaladouni chaf l'hogra
    28 novembre 2019 - 7 h 01 min

    Voilà, Kaladouni meskine est malmené par les untels actuels poncifs ou pensifs et pansus pitètre; il court derrière une croûte de garantita pour tromper sa faim, il se fait traiter de tube digestif ambulant. Pourta, il n’a rien demandé à parsonne, ni rente, ni vente, ni tente, il veut la paix, surtout pas celle des braves, pisk il n’a gagné à ce jour aucune madaille di bravour. Il eut la paix des zawaliya qui, lorsqu’ils se présentent à l’hôpital espérant des soins élémentaires, ils se font tasser dans des mouroirs en attendant le passeur du Styx. Kaladouni cherche à préserver sa dignité en occupant un emploi honorable qui lui permette de subvenir aux besoins de sa famille, afin que ses enfants puissent étudier et ne point finir en tubes digestifs ambulants. Il ne demande pas l’aumône, ni sadaqa, ni zakate, non, non, il veut travailler et être utile à sa communauté. Plus jeune, il se démerdait en vendant à la porte du cinéma un Blek le Roc, Zembla,, Akim, Zagor, Buck John ou Nevada pour se payer le dernier Marlon Brando, Yul Brynner, Charles Branson ou Steve Mc Queen à l’affiche. Hélas, Kaladouni a vu tous les cinémas de sa jeunesse fermer l’un après l’autre, pour cause de vétusté, de manque d’entretien et de délabrement, quand ils ne sont pas détournés de leur vocation et aussi dicté par l’avènement de la rigueur hautement moraliste imposée par la chape bigote mâtiné d’obscurantisme morbide. Le cinéma étant déclaré  »la yadjouz » par les demi-sels hirsutes, comme toutes les formes d’arts libérateurs, l’auditoire cinéphile étant détourné dorénavant vers les canaux de transes collectives pour des séances de gourourisme intenses allant de tarawettes en taramboles et viens que j’ti raconte l’Histoire de Babil et de Taymiyya, l’Aristote des Halaqates. Plus vieux, il a assisté impuissant, à la réclusion des héros de la guerre de libération, à l’assassinat de certains d’entre eux, la légitimité historique a été alpagué par un gang planqué aux frontières durant la guerre, qui a mué en Conseil de la Révolution qui a pondu ensuite la Famille révolutionnaire, pour ne pas dire la Canaille révolutionnaire. De celle-ci a émergé la Marabounta qui a tant fait de dégâts à ce pays. C’est cette canaille révolutionnaire qui fait gerber les zawaliya et qui leur fait battre le pavé. Pi on s’en fout de quelle couleur ils se revendiquent, n’en déplaise aux untels actuels. Nous savons bien que M. Benzatat a de la difficulté avec le concept de l’identité historique de ce pays, il se la ramène toujours avec sa lubie anti amazigh, comme si c’était des coyotes du Hedjaz qui ont combattu les Phéniciens, les Romains, les Vandales, les Byzantins etc. pour préserver ce pays. Alors il tente le dribble inconvenant du mélange des genres, du brassage des peuples suite aux invasions successives. On aimerait bien qu’il nous disent combien d’algériens se sont  »brassés » ou mélangés ou hybridés avec les français coloniaux, c’est quoi leur pourcentage dans la population actuelle, si tant le brassage a mélangé les genres ?
    Dégoûté, lui aussi, Kaladouni dit Yetnahaw Ga3 ! Parce qu’il veut faire partie d’un pays productif et non peuplé de tubes digestifs. Mais le chemin est ardu et la marche longue. On y arrivera avec abnégation assurément.

    mokrane
    27 novembre 2019 - 21 h 10 min

    A youcef benzatat
    Assa azeka thamazighth thela thela biidnillah.
    Pour commencer, sacher que ce n’ est pas en s’ attaquant à la religion et à l’ identité des Algériens que vous solutionnerais la problématique hors contexte. Vous faites fausse route volontairement ou pas même si l’ on sait que les deux vous sont insupportables, c’ est ce que vous en laissez paraître après avoir très bien compris votre article. Certains détestent le roquefort et le pélardon, on va pas en faire un fromage. Sauf tout votre respect, vous faites dans le psittacisme patenté. Loin de vouloir vous heurter, un intellectuel même si je ne vous ai probablement jamais entendu le revendiquer, est réfléchi et pragmatique, il sait que la résolution d’ un problème commence par l’ analyse de la cause et non de l’ effet. La politique d’arabisation a favorisé l’émergence du nationalisme berbère. L’arabisation et la poursuite de l’arabité ont eu comme corollaire l’islamité. Je vous invite donc à renvoyer dos à dos l’ arabisme, l’ athéisme et l’ intégrisme religieux. On ne peut parler d’ unité National quand on tend à dénier l’ identité de tout un peuple, chose qu’ a très bien compris le hirak mais pas vous. Vouloir vilipender la religion des Algériens car athée ( qui est votre droit absolu) et l’ identité Algérienne Amazigh ( qui n’ est pas votre à l’ évidence), revient à dire  » Laissons donc en l’ état l’ Algérie s’ arabiser et s’ athéiser ». On nage en pleine doctrine panarabiste et ce n’ est pas cette mélancolique nostalgie qui doit être proposée aux Algériens. L’ Algériano- nationaliste Amazigh que je suis vous dis que les deux principaux antagonistes qui ont mené l’ Algérie dans le chaos totale sont les athées- gristes et les intégristes. Le combat identitaire Amazigh est un combat qui rentre dans le cadre unique de l’ Etat Nation. Quant à l’ infime nombre (comparé aux millions d’ Amazighs) qui ont transformé le combat identitaire Amazigh en nationalisme ethnique, c’ est le MAK, représentant que lui même. Réduire le combat National Amazigh de millions et millions d’ Algériens en un nationalisme ethnique prôné par un nombre infime ne se considérant pas Algérien comparé à la masse Amazigh Algérianiste, est pour moi une analyse volontairement tronquée. Une question se pose : pourquoi ? Dans quel intérêt ? A quelle fin ? Pourquoi vouloir à tout prix ethniciser une identité Nationale ? Qui fait dans le travestissement et à quoi sert de faire dans l’ amalgame et l’ ambiguïté ? Vous parlez de clivage et je vous répond que si certains panarabes se servent du combat National Amazigh pour cliver, ce n’ est pas une raison pour arrêter d’ affirmer et revendiquer qui nous sommes. Demander d’ arrêter de revendiquer l’ identité National Amazigh sous arguments fallacieux disant que certains s’ en servent pour cliver, consiste en réalité à vouloir laisser l’ Algérie être dénaturée par le panarabisme. Il faut être courageux et s’ en prendre aux personnes qui font dans le clivage et non demander aux personnes d’ arrêter leur combat légitime pour ne pas être clivés Bien à vous.

      Le vendu.
      28 novembre 2019 - 2 h 59 min

      @mokrane tés maîtres sont fiers de toi,tu defends bien leurs culture.l’ane peut partir en france et ne deviendra jamais français…. tu ne pourra jamais te mesurer à un pur sang.

    SOYOUZ
    27 novembre 2019 - 19 h 05 min

    Mr Y B vous n’avez aucune leçon à donner pour des hommes de terrains et activistes de longue date, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas votre cas. Le seul clivage qui existe est celui entre le peuple qui aspire à exprimer ses clivages librement dans une mm vision de l’Algérie état civil et de droit et le régime mafieux qui a pour seul Dieu le pouvoir et l’argent, il n’ y’a pas pire danger que ce duo qui utilise comme vous le faite , ces clivages pour se maintenir , autant dire que vous apportez de l’eau à leur moulin. Parlez nous plutôt du régime mafieux qui a déjà commencer à exploiter le pétrole en mer , c’est vrai que c’est plus facile de critiquer que de faire de l’investigation.

    Zaatar
    27 novembre 2019 - 17 h 51 min

    40 vendredi de hirak et on en est toujours au même point. Certains parlent de vitesse supérieure bientôt du hirak, je ne sais pas ce que ça va changer. D’ailleurs 40 autres vendredi , c’est à dire l’année prochaine, ne changeront rien à l’affaire. Et puis, on va encore forer en offshore du côté de mostaganem, paraît qu’il y a de l’or noir la bas sous terre ainsi que du gaz à brûler. On ne s’em…. pas au niveau d’en haut, on est même adossé sur des fauteuils en attendant de tout torcher, et l’hydrocarbure et les manifs. D’un point de vue physique, on démontre aisément que dans un environnement identique une cause produira toujours le même effet. Dans l’application, chaque vendredi on voit et on remarque toujours la même chose. J’attend donc qu’on change l’environnement ou la cause pour voir un nouvel effet. Highlander est toujours au pouvoir entre temps.

      Momo
      27 novembre 2019 - 19 h 02 min

      Ya akhi ça ne sert à a rien de répéter la même chose. On sait que tu n’aimes pas le hirak ou qu’à tout le moins tu doutes de sa stratégie. Alors repose tes méninges. Regarde plutôt un film de série B, tu feras moins de bile.

        Zaatar
        27 novembre 2019 - 19 h 44 min

        Tu gardes ce genre de réflexion pour toi stp. Il n y a que toi sur ce site. Tout le monde lit tout le monde. On parle d’un sujet, et les écarts on les laisse de côté si tu veux bien car on sait tous en faire et ça risque de partir en vrille.

          Momo
          27 novembre 2019 - 21 h 08 min

          Zaatar, il faut que tu comprennes qu’on n’est pas ici pour bâtir des relations et construire des amitiés. Ici nous nous battons pour nos idées.
          Moi je crois en le hirak et je me bats à mort pour contrer les idées de ceux qui veulent le décrédibiliser. Pour moi, tu fais partie des ennemis idéologiques et je te combattrai avec tous les mots et les arguments possibles et imaginables.
          Je ne prendrai aucun gant avec quiconque .
          Et même si tu dis que tu ne t’adresses pas à moi mais aux autres lecteurs, dès lors que tu évoques le hirak en mal, tu me trouveras sur ton chemin. C’est certain.
          Que ça parte en vrille ou que ça finisse en queue de poisson m’importe pas. ….

    Felfel Har
    27 novembre 2019 - 17 h 33 min

    Méfions-nous de ces intellos qui se mettent à se laisser pousser la barbe pour pouvoir bouffer à tous les râteliers! Le promotteur du concept de « la régression féconde » à l’époque du FIS, nous sort maintenant une idée saugrenue qui se décline comme « une soumission bénéfique » dont tireraient profit les mafieux algériens et leurs capi étrangers. « Silence, on veut faire des affaires à votre insu, bla mzaytkoum »!
    Ces nervis du pouvoir nous rendraient service en se taisant plutôt qu’en jouant le rôle déshonnorable de rabatteur et de propagandiste du pouvoir.
    Prions: Ya Allah, protégez-nous de ceux qui se disent nos amis, nous saurons nous charger de nos ennemis!

    Karamazov
    27 novembre 2019 - 17 h 30 min

    ,
    Nighak a Momo

    Parce que Lahouari Addi et Zenati , eux ont âne- à -Lysé ce mouvement ? J’ai lu relu et rerelu en long , en large , en diagonale et demyati leur bafouille qui ressemble a anza bwaghyoul. Tikouni Anza ? (Anza c’est la complainte des revenants), et je n’y ai vu aucune donnée analytique, aucune étude, aucune preuve sociologique : tout n’est qu’onanisme. Je te renvois à ma brillante âne-à-Lyse chez YN que je destinais aussi à Y.B , Addi, et Zenati .

    C’est quoi : « Cette mobilisation historique a libéré les consciences, brisé les barrières de la peur et du silence et mis du mouvement dans le statu quo. » ?

    La seule phrase réaliste dans leur bafouille est :

    « Cela a accéléré la déliquescence du système. L’impasse est totale. Elle est par ailleurs indépassable. »

    Si là ce n’est pas une oraison qu’est-ce que c’est ?

    Bien sûr qu’il n’y a que tous ceux qui vous brossent dans le sens du crin qui vous agréent. L’absence de toute donnée objective, est la preuve tangible que Addi est Zenati ne font que de la théologie et confirmer que le Hirak est un mouvement messianique.

      Momo
      27 novembre 2019 - 19 h 15 min


      Je n’ai jamais dit que Lahouari Addi faisait de l’analyse, ni que c’était un producteur d’idées. C’est un universitaire qui rumine ce qu’il a appris. Period!
      Ce que je te reproche, c’est ton irrespect pour le hirak , pour ces jeunes et moins jeunes qui veulent changer le choses dans notre Algérie.
      Tu les prends de haut, avec beaucoup de condescendance, comme si toi, du haut de ta superbe , tu vaux plus que des millions de citoyens parmi lesquels il y a des milliers qui réfléchissent et réfléchissent bien. Et ta morgue, je ne l’accepterai pas. Je serai toujours là pour dire ce que tu n’aimes pas entendre jusqu’à ce que tu cesses tes calomnies.
      Pour le reste, ce que peuvent écrire lahouari ou Benzetat, je m’en fous comme de mon dernier café. Les 2 ne sont pas ma tasse de thé.

    farid
    27 novembre 2019 - 17 h 16 min

    Le régime supporté par certains militaires ne peut imploser que de l’intérieur. Cette implosion ne peut être provoquée que par une désobéissance civile efficace.
    Toute autre approche est vouée à l’échec car le temps joue contre le Hirak, seule expression politique du peuple algérien en colère.
    En conséquence, si le peuple continue à s’exprimer les jours fériés, il n’y aura aucune entrave au plan de destruction de la nation algérienne.
    Après le 12 décembre, le pouvoir profond retournera se cacher derrière le rideau. Les conditions d’implosion du pouvoir profond seront plus difficiles à réunir. La feuille de route sera exécutée par des civils désignés.
    Un deuxième rendez-vous sera alors arrêté par les exécutants du pouvoir profond dans quelques années lorsque le peuple sera confronté à l’annonce d’une fin planifiée depuis 30ans.

    La vérité que personne n’accepte de voir est là devant nos yeux :
    1. Nous n’avons plus d’institution de sécurité nationale puisqu’un traitre condamné par la justice militaire a été nommé à la tête de Sonatrach.
    2. Ould Kaddour a dilapidé en 2 ans des milliards de dollars et a saboté plusieurs gisements.
    3. Il a été ex filtré et son mentor Chakib Khelil n’est pas poursuivi
    4. Des généraux qui dirigent le pays ne sont que de simples exécutants qui représentent des intérêts étrangers.
    5. La privatisation des hydrocarbures est la mission principale de la issaba
    6. L’Algérie connaitra la famine et les pénuries dans 5 ans au plus tard dans le but de provoquer une guerre civile qui va justifier des interventions militaires étrangères.

    Said
    27 novembre 2019 - 16 h 40 min

    Sans le peuple vous allez tous couler meme apres le 12 decembre. Le Hirak vous donnera une lecon inoubliable. preparez vos billets pour partir tant qu’il est temps.

      Zaatar
      27 novembre 2019 - 19 h 16 min

      Attention au départ…

    Farida
    27 novembre 2019 - 15 h 32 min

    Karamazov – « Addi et Zenati ont vu la genèse spontanée d’une révolution dans ce déferlement de tubes digestifs des vendredis. » – Les tubes digestifs ! Ce sont vous et votre clique de sanguinaires et de dictateurs qui ne foutent rien 12 mois sur 12 qui sont les tubes digestifs. …vous montrez vos vrais visages, votre mépris et votre haine envers le peuple. Mais il ne vous reste que 2 semaines de vacances et la rente c’est fini. Vous payerez tous tres cher. Une chose 100% sure est que vous ne serez jamais tranquilles jusqu’a ce que vous vous retrouvez tous a el harrach. 40 millions de tubes digestifs vous attendent ce vendredi et le suivant ya la issaba.

    Karamazov
    27 novembre 2019 - 13 h 32 min

    Docteur Knock prend les symptômes pour la maladie. Il voit la fièvre et les réactions cutanées mais il ne voit pas le cancer qui va emporter le malade. Même quand Belhadj fait exprès d’entrer par effraction .

    Addi et Zenati ont vu la genèse spontanée d’une révolution dans ce déferlement de tubes digestifs des vendredis.

    On leur aurait pardonné cet engouement extatique s’ils l’avaient comme YB et KN montré au début du mouvement avant qu’ ils ne lui découvrent des tares qu’il n’a pourtant pas caché .

    Si les uns croient que le peuple s’est bidouillé une conscience nationale YB a raison de leur démontrer que non.

    Effectivement la seule unité qu’on puisse reconnaître à ce mouvement messianique processionnaire des vendredis ba3d t’hour c’est le tnahawga3isme.

    Et avec ça on voudrait nous faire croire que vociférer : qbayli 3arbi khawakhawa, et allahou akbar makench lvote c’est une conscience nationale .

    Et comment ?

      Momo
      27 novembre 2019 - 15 h 36 min

      Ton aigreur, ya karamazov, vient du fait que ce mouvement que tu qualifies de messianique te dérange. Tu n’as aucun outil pour l’analyser correctement et encore moins pour le contenir. Tes outils sont dépassés, tes grilles d’analyse sont vieillottes et tes neurones s’effilochent.
      Pour toi, habitué au silence que le temps finit par nous infliger, tout mouvement devient bruit, inconfort, stress. Tu es plus enclin à regarder par la fenêtre la vie qui frétille que de te fondre dans la foule qui s’anime.
      Cela me rappelle la tendre chanson de Brel : Les vieux. … de la fenêtre au lit, du lit à la fenêtre et .. du lit au lit.
      A-t-on jamais tenu rigueur aux personnes âgées?
      Que non! Ce sont de grands bébés. Tout simplement!

        Rachid
        27 novembre 2019 - 16 h 14 min

        @momo – Ils paniquent. Ils ont la frousse. Ils sont dépassés car el harrach les attend tous.

          Zaatar
          27 novembre 2019 - 18 h 16 min

          El harrach…tu veux dire le souk? N’est ce pas?

        Samir
        27 novembre 2019 - 16 h 30 min

        on voit tous les crocodiles du système sortir leurs crocs. Ils se devoilent tous un a un. Aucune brèche jusqu’a ce que vous tombez tous.

          Zaatar .
          27 novembre 2019 - 18 h 46 min

          Je crois que les crocodiles n’ont pas de crocs. Il me semble que ces dents sont réservés aux félins et aux canidés.

    Momo
    27 novembre 2019 - 13 h 29 min

    Les clivages identitaires, religieux, linguistiques n’ont pas vocation à disparaître car on ne peut pas nier des réalités sociologiques évidentes et propres à tous les peuples de la terre.
    L’identité amazigh est prégnante chez une bonne partie du peuple algérien, L’arabité est une réalité sociologique et/ou identitaire chez une autre bonne partie de la population. L’islam joue dans la plupart des cas le rôle de fédérateur de ces groupes antagonistes. Mais il existe des amazighs non-croyants, chrétiens, juifs ou agnostiques. Tout comme il existe des arabes non-croyants, chrétiens, juifs ou agnostiques. Ce sont d’autres groupes, minoritaires certes, mais pour qui l’islam ne pas jouer le rôle de fédérateur.
    Il faut donc bâtir une république démocratique qui par le truchement de lois justes et acceptées de tous rendra possible le vivre-ensemble. On pourra alors vivre son amazighité ou son arabité, son islamité ou sa non-islamité en toute liberté car tous nous convergerons vers un idéal commun qui est et restera la République.
    Tout cela n’a rien à voir avec le Hirak ou la représentativité du Hirak. Le hirak a un seul objectif: celui d’abattre ce système. Lorsque cela sera fait, on mettra la table et autour de la table on invitera les bonnes personnes qui vont réfléchir pour faire aboutir cette république démocratique que nous appelons de nos vœux.

    AMAZIGHKAN
    27 novembre 2019 - 12 h 55 min

    Si j’ai bien compris M.Benzatat souhaite une Algérie progressiste et laïc mais arabe d’expression et de culture. Rien de nouveau à l’horizon !

      TOLGA - ZAÂTCHA
      27 novembre 2019 - 13 h 50 min

      Vous n’avez absolument RIEN compris à ce qu’a écrit et développé Mr. Youcef BENZETAT qui a parfaitement raison en définissant clairement les DEUX DANGERS extrêmes qui guettent l’Algérie et son peuple, à savoir :

      L’islamisme et le régionalisme avec tout ce que ce dernier comporte comme dangers inhérents à notre futur projet de société.
      Ces deux tares, créés à dessein par le système, pour diviser le peuple Algérien n’est qu’une continuation flagrante de la politique de la France coloniale : DIVISER POUR REGNER…

      Ainsi donc, si ce n’est pas l’un ce sera forcément l’autre. Et le système continuera de nous faire peur et de nous tétaniser en inhibant en nous toute possibilité de réflexion rationnelle qui nous permettrait d’avancer avec calme et rationalité vers l’institution et l’établissement d’une société démocratique JUSTE bâtie et basée essentiellement sur les deux segments de base de notre fondement social : l’ISLAM et l’AMAZIGHITÉ sans qu’il y est pour autant une confrontation conflictuelle entre ces deux notions essentielles et fondamentales caractérisant notre personnalité.

      Merci, Monsieur Youcef BENZETAT.

        Amazighkan
        27 novembre 2019 - 15 h 49 min

        J’ai déjà eu l’occasion de lire les contributions de YB et j’en ai retenu une virulence extrême contre la revendication amazigh et il se permet même de nous classer au même niveau que les islamistes extrémistes qui avaient pris les armes contre le peuple. Donc dans la bouche de YB le régionalisme qu’il dénonce est destiné uniquement à une région (bled leqbayl).
        Ceux qui au contraire prônent l’Arabie et uniquement celle-ci sont épargnés de ses critiques. Les règles et les lois à géométrie variable ne sont pas la solution. Sinon cher Monsieur je suis tout à fait d’accord avec les deux éléments qui fondent notre société et comme on est pas obtuse on peut même inclure la langue arabe pour contenter tout le monde. Cordialement.

        Lghoul
        27 novembre 2019 - 16 h 19 min

        Pour le moment, durant 40 vendredis, on n’a vu ni islamisme et ni régionalisme dans les manisfetations et les revendications communes du peuple. Sinon pourquoi parler de quelque chose qui n’existait pas pour zaama nous faire peur ? Eh bien la peur a changé de camp. Ce sont tous les corrompus qui ont peur et commencent a essayer de sauver leur peau avant le 12. La chose la plus importante que le peuple a compris est: Nous n’aurons JAMAIS une dictature pire que celle qui est en train de ruiner le pays. Jamais pire ! – Alors le peuple ne vit quedans le bénéfice car il n’a rien a perdre. Ceux qui ont tout a perdre ont perdu le someil.

          Vourourou
          27 novembre 2019 - 22 h 28 min

          Vous n’avez vu NI islamisme NI régionalisme, dites-vous?
          Mazette…! Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ! Moi, je n’ai vu que ça ! Et pour preuve :
          – Les islamistes sont sortis, la semaine passée, à la Grande Poste pour hurler à tue-tête : DOULA ISLAMIYA MACHI LAÏKIYA !!! Ils ont été soutenus et poussés à le faire. Mais par QUI ?

          – Les régionalistes nous ont sorti depuis le début « LEUR » emblème, disent-ils. Pourquoi ? Et poussés par QUI à le faire, justement, en ce moment même ? Alors que le mot d’ordre du début était : NON AU CINQUIÈME MANDAT ! Sans plus. Et certains d’entre eux au Canada, en France et à Londres ont été jusqu’à crier : Vive l’INDÉPENDANCE DE LA KABYLIE ! NOUS NE SOMMES PAS ARABES ! NOUS NE SOMMES PAS MUSULMANS ! Et les video existent bel et bien sur U TUBE comme preuve, s’il en est…

          Donc, EN CONCLUSION, ce sont bien les DEUX PLUS GRANDS DANGERS LES PLUS MORTELS DE L’ALGÉRIE DE DEMAIN… Qui sont entrain de semer la HAINE et la DIVISION au sein du peuple Algérien qui commence à être vraiment excédé.

          En fait, ces deux mouvements, créés par les services sont les deux armes léthales que le système utilise en ce moment même pour combattre le Hirak et qu’il continuera à utiliser à l’avenir pour détruire encore d’avantage l’Algérie en manipulant à satiété, comme à son habitude, les partisans de ces deux camps : islamistes et régionalistes.

          Ainsi, on peut donc AFFIRMER sans risque de nous tromper que les « islamistes » et leurs frères jumeaux « régionalistes » sont :

          LES DEUX FACES D’UNE SEULE ET MÊME PIÈCE AU SERVICE DE LEUR SEUL ET UNIQUE MAÎTRE, LE SYSTÈME ALGÉRIEN. Tout le reste n’est que littérature.

          THAT’S THE QUESTION !

    Le Berbère
    27 novembre 2019 - 11 h 10 min

    En vérité , Lahouari Addi et Djamel Zenati veulent resté partiels dans leur déclarations . Il n’y à aucune ambiguïté, c’est juste qu’ils affichent une position à mis-chemin entre un pouvoir militaire têtu qui fonce tout droit vers sa fin et de l’autre côté la communauté civile nationale.( la majorité des citoyens et les acteurs politiques du pays) ..Tant que ce pouvoir têtu détient toujours l’appareil exécutif ils vaut mieux que L’intelligentsia algérienne ( classe sociale engagée dans le militantisme et de la diffusion de la culture comme les artistes, les enseignants., les journalistes, les éditeurs..ect) de contrôler leur déclarations en public car ce régime est capable de tout pour les intimidés.

    Abou Stroff
    27 novembre 2019 - 10 h 48 min

    j’ai lu et relu l’appel de lahouari addi et djamel zenati et j’en tire les conclusions suivantes:
    – la soi disant nouvelle conscience collective qu’aurait fait surgir la « mobilisation pacifique et unitaire » se résume en un slogan et un seul: « yatnahaw ga3 ». que représente le ga3 et qui va remplacer le ga3 au cas où le ga3 disparait?
    – admettons que l’élection du 12 décembre n’ait d’autre but que de servir de caution au renouvellement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation. une élection, sous d’autres conditions, permettrait elle d’enclencher une dynamique de dépassement du système rentier qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien?
    – admettons que le hirak soit le prolongement logique du mouvement de libération nationale. n’est ce pas ce mouvement de libération nationale (dirigé par un front idéologiquement indigent, i, e, le fln) qui a produit le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien?
    – supposons que le hirak soit porteur d’une ambition nationale. quelles sont les couches sociales (à l’intérieur ou à l’extérieur du hirak) dont les intérêts bien compris requièrent le dépassement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui a réduit la grande majorité des algériens à un ensemble de tubes digestifs ambulants amorphes et incapables de se prendre en charge?
    – enfin, admettons que la première étape de la transition consiste en un transfert de souveraineté du commandement militaire vers le « corps des citoyens » (voilà un nouveau « concept » de la même stature que la « régression féconde » addienne). question à deux doros: où se situe la tête du corps des citoyens et en quoi ce corps aurait il une existence autonome par rapport à la logique de renouvellement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation dont l’idéologie suinte de tous les pores de la formation sociale algérienne?
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part le fait indéniable que, lorsqu’on n’est pas armé pour analyser concrètement une situation concrète, on pratique consciemment ou inconsciemment de l’onanisme à grande échelle.
    dans le cas contraire, on aurait, en caricaturant, un petit chwiya, découvert que la société algérienne est principalement divisée en deux couches sociales. la première (composée de couches rentières) monopolise la distribution de la rente et jouit, à fond, de ses bienfaits tandis que la seconde (composée de couches clientes) reçoit des miettes de rente de la première. par conséquent, parler d’opposition (le hirak, par exemple), dans le contexte algérien, revient à souligner que des couches clientes veulent remplacer les couches rentières pour mieux jouir des bienfaits de la rente (ou une issaba voudrait remplacer une autre issaba). or, cette « dynamique de remplacement » ne fait que pérenniser le système rentier en tant que système dominant.
    moralité de l’histoire: le système rentier ne pourra être dépassé que grâce à des chocs externes (une baisse prolongée du prix des hydrocarbures, par exemple) ou par l’émergence peu probable d’une HOMME D’ETAT ou d’une figure charismatique (du genre Bourguiba, Atatürk ou Mandela) qui imposera, grâce à son charisme, une feuille de route dont l’objectif premier serait la destruction graduelle mais rapide du système rentier.
    en attendant, les couches rentières se gavent et achètent la paix sociale en distribuant des miettes de rente à des algériens lambda réduits à des tubes digestifs ambulants amorphes se souciant, dans leur grande majorité, plus de l’après mort que de la vie (d’où la domination, sans partage d’une’idéologie religieuse des plus rétrograde.
    PS: vu qu’en Algérie, il n’y a ni société civile (au sens de Marx ou de Gramsci), ni citoyens conscients de leurs droits et devoirs, ni partis politiques au sens moderne du terme, il ne reste qu’à l’armée (n’en déplaise aux anti-militaristes primaires), seule force structurée pour piloter la transition. il est évident qu’avant de piloter la transition, l’armée, en tant qu’institution, devrait se débarrasser de tous les fossiles vivants et de tous les prédateurs qui la squattent.

      karamazov
      27 novembre 2019 - 11 h 44 min

      Oui ce n’est pas dans la lumière qu’on voit mieux l’obscurité .

      Moua je trouve que le meilleur moyen de montrer que Addi et Zenati ne sont pas clairs c’est d’obscurcir encore leurs propos.

      Iben moua je dis que le Hirak c’est comme un Oedipe qui voudrait tuer symboliquement le père.

      Et le pouvoir c’est comme la vache qui a accouché d’un hérisson. Si elle s’en débarrasse c’est kamim son fil, si elle le garde il pique.

      Zombretto
      27 novembre 2019 - 11 h 58 min

      Salut, Père de Strophe !… Ça faisait lonmgtemps qu’on n’avait vu tes interventions toujours incisives et objectives.
      Deux petites questions pour toi:
      – Ne sommes-nous pas déjà dans cette situation de baisse prolongée des prix du pétrole, et ses effets ne sont-ils pas déjà palpables en Algérie et ailleurs?
      – Est-ce que dans l’inconscient collectif du peuple algérien il n’y a pas justement l’anticipation de la fin de cette rente et de la nécessité de la dépasser?

        Abou Stroff
        27 novembre 2019 - 15 h 22 min

        Komrad K, je te salue!
        en effet, il semble que l’ère des énergies fossiles soient en passe d’être dépassée sur le long terme. cependant, je pense qu’à court et à moyen terme (les 20 années à 50 années à venir), les hydrocarbures continueront à occuper une place de choix dans le mix énergétique. par conséquent, la marabunta qui nous gouverne (et dont le parrain du moment est gaïd salah) a encore une marge de manoeuvre substantielle.
        concernant « l’inconscient collectif du peuple algérien », je pense qu’il ne peut (en caricaturant un petit chwiya) que refléter les états d’âme d’un ensemble de tubes digestifs ambulants qui remettent en cause, non pas leur statut de tubes digestifs ambulants, mais le partage inégal de la rente, partage qui se fait entre diverses 3issabates dont celle qui est, au moment, présent au pouvoir.
        moralité de l’histoire: les idéalistes croient que le hirak est un mouvement révolutionnaire alors que moua, grâce à la modestie qui m’étouffe, n’observent que les soubresauts de laissés pour compte qui n’ont, dans les faits rien à offrir, à part leurs cris de désespoir.
        PS: certains trouveront que j’exagère, mais les faits sont têtus et j’ajoute que la vermine islamiste (allié objectif et subjectif de la marabunta qui nous gouverne) est en train de se mettre en ordre de bataille

          Anonyme
          27 novembre 2019 - 17 h 10 min

          Re-Salut, komrad !… Malheureusement, les probabilités sont que tu as raison. Il se peut, bien sûr, que les choses soient encore plus graves que toi et Karamazov les voyez, c’est toujours possible. Moi, juste pour garder ma sanité morale, et étant absent depuis trop longtemps et trop loin du pays, je réserve un petit chouïa d’espoir que les choses puissent se passer différemment. A mon avis le déclin de la rente pétrolière n’est pas dans 50 ans, mais peut-être cinq à dix ans. L’Algérie n’en possède pas des quantités infinies et le renouvelable pourrait très bientôt tout chambouler. Trump, grâce aux lobbies pétroliers, a ralenti un peu le développement des énergies renouvelables aux USA, mais malgré ses efforts pour aider l’industrie pétrolière et le charbon, le solaire et autres énergies renouvelables continuent de gagner du terrain. Au Texas, centre international des hydrocarbures, il y a deux ans la production d’électricité solaire et éolienne a dépassé les 50%. C’est un événement qui n’a pas fait beucoup de bruit, mais c’est une véritable lame de fond. Les prix au consommateur deviennent de plus en plus accessibles et la technologie de plus en plus performante, même dans les états du nord, moins exposés au soleil.
          Quant à l’idéologie et les mentalités moulées par la rente depuis plus de 50 ans, elle peuvent changer très rapidement selon les circonstances matérielles. Comme des milliers d’anciens ivrognes et bouffeurs de porc sont soudain devenus des ultra-islamistes dans les années 90, l’effet inverse peut aussi se produire. Du moins c’est ainsi que je préfère voir les choses pour, comme je l’ai dit, ne pas tomber dans le désespoir.

      Rachid
      27 novembre 2019 - 15 h 35 min

      « que représente le ga3 et qui va remplacer le ga3 au cas où le ga3 disparait? » – Reponse: La issaba est finie. On dirait que vous voulez tous rester avec la issaba. Mais le peuple ne l’entend pas de cette orieille.

    Omar Khayyam
    27 novembre 2019 - 9 h 22 min

    MERCI et chapeau bas Monsieur BENZETAT claire et concis votre contribution sur la nécessité VITALE d’une TRIPLE DÉSALIÉNATION:
    Libéré de SON appartenance ethnique (spatiale, régionale)
    Libéré et/ou convaincu de SON appartenance spirituelle
    LIBÉRÉ de LA TUTELLE MORTELLE/MORTIFÈRE de 57 ANNÉES de GOUVERNANCE DIRECTE!! OUI DIRECTE de l’ETAT (dans l’état) MAJORE DE L’ARMÉE
    Houari Boumédiène (Mohamed Boukharouba) 1962-1963 et 1967-1978
    Tahar Zbiri :1963-1967
    Mostefa Belloucif :1984-1986
    Abdellah Belhouchet :1986-1988
    Khaled Nezzar :1988-1990
    Abdelmalek Guenaizia :1990-1993
    Mohamed Lamari :1993-2004
    Ahmed Gaïd Salah :depuis 2004

    Salim Samai
    27 novembre 2019 - 8 h 43 min

    La revendication « Identitaire » est PERVERTIE de 2 cotes:
    – L´Etat qui, toujours en diffficulte, ressort la carte de « Les Kabyles »!
    – Les « Amis des Kurdes & du Soudan du Sud » qui REGNENT au M.Orient en DIVISANT en Bantoustans et PAR la RELIGION!

    Que Dieu BENISSE l´HOMOGENITE de DZ, la Revolution Algerienne autant qu´Ait Ahmed, A.Y., le FFS et le RCD qui ne sont PAS tombés dans le piege du LEADERSHIP Kurde. Les Kurdes, en depit de 100001 TRAHISONS et MANIPULATIONS n´ont TOUJOURS rien appris sur la Deception/Khidaa de la politique et de « Leurs Amis »!

    La logique « Identitaire » finit par
    – « Musulmans d´Europe; rentrez chez vous! » &
    – les voisins de mon propre Douar desirant chacun son drapeau!

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