Pourquoi la consentante Feraoun a peur d’être inquiétée à son tour par la justice
Par Nabil D. – La révélation que viennent de faire nos confrères d’Algeriepart est symptomatique de la panique qui s’est emparée du plus proche et plus servile entourage de l’état-major de l’armée. En effet, l’information faisant état de la destruction de pièces à conviction par la protégée de Saïd Bouteflika indique clairement que Houda-Imane Feraoun est en voie d’être jetée en pâture à son tour par Gaïd-Salah. Car ce n’est pas tant la culpabilité, de toute façon avérée, de la ministre qui est en question mais l’implication de tout un système dans une opération de sabotage de l’économie du pays qui est posée.
Si la ministre et le président-directeur général d’Algérie Télécom se sont employés, dans un mouvement de panique ou sur conseil de leurs relations au sein d’une quelconque officine relevant de l’état-major de l’armée dont elle reçoit les ordres et avec laquelle elle coordonne pour mener des actions contraires aux intérêts du pays, à effacer l’historique de ses échanges téléphoniques avec les frères Kouninef avec lesquels elle est liée par des affaires scabreuses, cela signifie que sa convocation par la justice aux ordres de Gaïd-Salah est imminente.
Houda-Imane Feraoun a, jusque-là, joué le rôle qui lui a été assigné bien avant la démission de Bouteflika. Son maintien dans l’Exécutif à ce jour est une preuve irréfutable sur l’unicité du clan que les résidus du système Bouteflika font mine de combattre alors qu’ils en sont une partie intégrante. Mais la ministre, rompue aux coups de Jarnac et témoin des fusibles qui sont en train de sauter l’un après l’autre sous ses yeux, sait pertinemment que son tour est venu et qu’elle pourrait rejoindre le frère de l’ex-Président, son mentor, en prison à n’importe quel moment.
C’est donc à un geste désespéré par lequel elle veut se refaire une virginité que la ministre en charge du sabordage du secteur des télécommunications vient de s’adonner, avec l’aide du géant chinois Huawei dont les dirigeants craignent qu’une chute de leur courtière en Algérie, mouillée jusqu’au coup, tombe et entraîne dans sa cabriole toute une stratégie commencée il y a plusieurs années et qui est à deux doigts d’être profondément plantée.
N. D.
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