Révélation : la loi sur les hydrocarbures et la société offshore secrète du général
Par Nabil D. – Nouvelle révélation fracassante de l’homme d’affaires algérien installé en Suisse Youcef Baâdja. Ce dernier vient de jeter un autre pavé dans la mare en affirmant qu’un général algérien, dont il ignore l’identité, possède une société offshore spécialisée dans l’industrie pétrolière. Ce général est représenté par Mokhtar Mediouni dont le nom a déjà été cité récemment pour avoir fait sortir clandestinement du pays la bagatelle de 100 000 dollars en espèces.
Ce colonel à la retraite, ancien attaché militaire à l’ambassade d’Algérie à Washington, serait le représentant légal de ce général, selon toujours Youcef Baâdja qui a décidé de saisir la justice britannique pour arbitrer dans une série de litiges qui l’opposent à ses anciens associés en Algérie et dont certains entretiendraient des liens étroits avec de hauts responsables sécuritaires.
Y a-t-il un lien entre ces affaires scabreuses révélées par cet Algérien qui dit avoir été spolié par une mafia qui continue de sévir en Algérie et la société pétrolière dont il vient de dévoiler l’existence ? Quel est ce général qui détient cette firme offshore et qui a mandaté l’ancien officier qui s’est autoproclamé – ou a été proclamé – porte-parole du chef d’état-major de l’armée dont il défend la feuille de route unilatérale bec et ongles à travers les médias à la solde du pouvoir ?
Autant de questions auxquelles il ne sera pas possible de répondre tant que les résidus du système Bouteflika continuent de tenir les leviers de commande et refusent de quitter le pouvoir, comme l’exigent les millions de citoyens qui manifestent ce vendredi pour la quarante-deuxième semaine consécutive.
Ces intrigues, qui sont révélées à un rythme accéléré depuis quelques semaines et qui ne sont certainement pas les dernières, pourraient expliquer l’empressement des tenants du pouvoir réel en Algérie à faire passer la loi sur les hydrocarbures et la loi de finances qui annule la règle 51/49. Mais il faudra attendre l’élection d’un nouveau Président dans des élections propres et honnêtes, acceptées par le peuple majoritaire, pour pouvoir démasquer les membres de cette coterie qui continue de détourner les richesses du pays et qui compromet la souveraineté nationale en contrepartie de son maintien au pouvoir.
N. D.
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