Appel à la grève générale : plusieurs villes paralysées
Par Mounir Serraï – L’appel à la grève générale à travers l’ensemble du territoire national a été suivi dans plusieurs villes du pays. En effet, les wilayas de Tizi Ouzou, de Béjaïa sont presque paralysées. Aux wilayas de Bouira et de Boumerdès, plusieurs daïras ont été paralysées par ce mouvement de grève qui devrait durer jusqu’au lendemain des élections du 12 décembre.
A Alger, la grève est partiellement suivie. Dans certains quartiers à Bab El-Oued, Bainem, Aïn Bénian, Staouéli, El-Harrach, Belcourt, Belfort, Bordj El-Kiffan, Place des Martyrs et à Alger-Centre, la grève a été suivie. Une campagne de «sensibilisation» a été lancé dans plusieurs quartiers de la capitale et d’autres villes du pays pour convaincre les commerçants à faire grève. A Sétif, à Tlemcen et à Jijel, on annonce le suivi de cette grève dans bien des communes.
Les étudiants de plusieurs campus universitaires ont, eux aussi, fait grève. C’est le cas des étudiants de l’université de Bab Ezzouar, de Tizi Ouzou, de Bouira, de Boumerdès et de Béjaïa. Les étudiants de l’Ecole d’architecture d’El-Harrach ont également observé une grève en soutien au Hirak.
Cet appel à la grève, lancé par des organisations syndicales soutenues par des activistes et des militants politiques, est un autre moyen d’exprimer le rejet total des citoyens de l’élection présidentielle. Ce mouvement de grève se veut ainsi une nouvelle forme de lutte pour le changement du système politique qui s’ajoutera aux manifestations qui se poursuivent toujours à travers le pays.
Le Pacte des forces de l’alternative démocratique (PAD) appuie ce mouvement de grève, en appelant les Algériens à adhérer à toutes ces formes d’actions pacifiques, projetées par le Mouvement populaire. Cela tout en demandant de garantir le service minimum dans les secteurs névralgiques.
M. S.
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