Le mouvement Ibtykar dénonce le régime «autoritaire, néfaste et liberticide» de Gaïd-Salah
Le mouvement Ibtykar dénonce les «violations des droits» qui «se sont dangereusement intensifiées depuis le soulèvement populaire et pacifique du 22 février». «Aujourd’hui, [à la veille] d’un simulacre électoral antidémocratique, ces violations atteignent un point dangereux», alerte Ibtykar, qui pointe le régime qui «mène une contre-révolution acharnée contre les citoyens investis dans le Hirak, en réprimant les manifestations pacifiques, en systématisant les arrestations arbitraires et en muselant la libertés d’expression et d’information. Tout ceci dans le but de faire taire les revendications légitimes d’un peuple qui aspire à construire une Algérie meilleure».
«Dans l’Algérie actuelle, où les droits des citoyennes et des citoyens et leurs aspirations à la liberté et à la dignité sont particulièrement réprimés, la date du 10 décembre [célébrant] la Journée internationale des droits humains prend un goût amer», car «les droits des Algériennes et des Algériens sont plus que jamais bafoués par un régime autoritaire, néfaste et liberticide».
«En cette journée, nos pensées vont en premier lieu aux détenus d’opinion. Ils sont les victimes d’une justice sous les ordres du régime et ils seraient, selon les dernières estimations, plus d’une centaine dans les geôles de l’Etat», souligne encore le mouvement Ibtykar, qui condamne «avec force toutes les violations et les exactions commises par le régime au pouvoir», lequel régime «brime des droits humains fondamentaux garantis par les lois nationales et les engagements internationaux de l’Algérie».
Ibtykar affirme, enfin, sont rejet de «la mascarade électorale imposée par la force et la négation des droits» et sa «détermination» et son «engagement» à «faire émerger un Etat de droit, fort de sa légitimité populaire, qui protège les libertés des Algériennes et des Algériens».
H. A.
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